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14/ Méningites - Fiches IDE

SEMESTRE 3 UE Processus inflammatoires et infectieux 14/ M ningites D finition Inflammation des m ninges d'origine infectieuse M ninges: membranes protectrices qui enveloppent le syst me nerveux central (SNC), la portion intracr nienne des nerfs cr niens, les racines des nerfs spinaux Epid miologie 1 400 cas par an en France Mortalit : 20% S quelles: 30% M ningites bact riennes: plus graves, moins fr quentes M ningites virales: fr quentes mais peu s v res M ningites mycosiques et parasitaires Signes cliniques Formes communes: diagnostic ais en cas de syndrome m ning f brile Syndrome infectieux: fi vre lev e > 39 C Syndrome m ning : c phal es, vomissements, raideur m ning e avec attitude antalgique en chien de fusil (pas de raideur m ning e chez le nouveau-n ) Signes de gravit : purpura extensif, purpura fulminans , signes neurologiques t moignant d'une atteinte enc phalitique associ e, atteinte du tronc c r bral associ e, troubles neurov g tatifs Ponction lombaire (PL) R alisation d'une imagerie c r brale avant la ponction lombaire si signes de localisation neurologiques, troubles de la vigilance (Glasgow < 11), crises pileptiques r centes ou en cours La ponction lombaire ne doit pas retarder le traitement anti-infectieux L'antibioth rapi

Le purpura fulminans justifie le début de l’antibiothérapie avant la PL Les sujets en contacts étroits avec un patient ayant une méningite à méningocoque doivent recevoir une prophylaxie Parmi les causes de méningo-encéphalite, la méningo-encéphalite herpétique est la plus grave et doit être systématiquement suspectée

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  Purpura, Purpura fulminans, Fulminans

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1 SEMESTRE 3 UE Processus inflammatoires et infectieux 14/ M ningites D finition Inflammation des m ninges d'origine infectieuse M ninges: membranes protectrices qui enveloppent le syst me nerveux central (SNC), la portion intracr nienne des nerfs cr niens, les racines des nerfs spinaux Epid miologie 1 400 cas par an en France Mortalit : 20% S quelles: 30% M ningites bact riennes: plus graves, moins fr quentes M ningites virales: fr quentes mais peu s v res M ningites mycosiques et parasitaires Signes cliniques Formes communes: diagnostic ais en cas de syndrome m ning f brile Syndrome infectieux: fi vre lev e > 39 C Syndrome m ning : c phal es, vomissements, raideur m ning e avec attitude antalgique en chien de fusil (pas de raideur m ning e chez le nouveau-n ) Signes de gravit : purpura extensif, purpura fulminans , signes neurologiques t moignant d'une atteinte enc phalitique associ e, atteinte du tronc c r bral associ e, troubles neurov g tatifs Ponction lombaire (PL) R alisation d'une imagerie c r brale avant la ponction lombaire si signes de localisation neurologiques, troubles de la vigilance (Glasgow < 11), crises pileptiques r centes ou en cours La ponction lombaire ne doit pas retarder le traitement anti-infectieux L'antibioth rapie doit tre instaur e au plus tard dans les 3 heures, id alement dans l'heure qui suit l'arriv e l'h pital D finition de la ponction lombaire: introduction d'un trocart dans l'espace sous-arachno dien entre L4 et L5 en vue de pr lever une fraction de LCR.

2 C'est un geste m dical. Indications: vis e diagnostique (analyse de la composition du LCR), pr lever une glyc mie simultan ment la PL (glycorachie = 1/2 glyc mie) Surveillance apr s la ponction pour pr venir le syndrome post-PL Incidents: c phal es post PL, douleur vive irradiant dans le membre inf rieur, malaise vagal Analyse du LCR: macroscopique, cytologique, biochimique, bact riologique LCR normal: clair, eau de roche < 10 l ments / mm3 70% lympho 30% monocytes pas de PNN pas d'h maties Glycorachie > x glyc mie Prot inorachie < g/l examen direct n gatif Autres examens: bilan standard, CRP, h mocultures, Ag solubles bact riens dans sang et urines, ECBU, radio du thorax, sinus Surveillance Constantes, perfusions, tol rance l'antibiotique En attendant les r sultats de la PL: mise en place de la surveillance + rechercher signes de gravit M ningites bact riennes M ningocoque PL: m ningite purulente hypoglycorachique 5 s rotypes met en jeu le pronostic vital urgence th rapeutique isolement respiratoire (transmission par voie a rienne) pr vention des sujets contacts d claration obligatoire traitement par voie IV, c phalosporine de 3e g n ration, 5 7 jours chimioprophylaxie: pour les sujets ayant eu contacts, troits et prolong s avec le cas dans les 10 jours pr c dents vaccination: si s rogroupe A, C, Y, W135 Pneumocoque 1e tiologie des m ningites purulentes chez l'adulte PL: m ningite purulente hypoglycorachique facteurs de risque: ATCD de traumatisme cr nien, infection des voies respiratoires d but brutal purpura rare mortalit : 20-30% s quelles.

3 30% r aliser syst matiquement un TDM c r bral traitement antibiotique: c phalosporine de 3e g n ration, 10-14 jours corticoth rape initiale (diminue la mortalit ) List ria porte d'entr e digestive et envahissement du SNC par voie h matog ne l sions pr dominantes au niveau du tronc c r bral facteurs pr disposants: age avanc , grossesse, thylisme, d ficit immunitaire c phalosporines inactives amoxicilline pendant 3 semaines pas de transmission interhumaine M ningites lymphocytaires hypoglycorachiques De l'adulte et de l'enfant de plus de 5 ans M ningite tuberculeuse surtout chez les immunod prim s d but progressif les signes m ning s peuvent tre au second plan traitement antituberculeux classique M ningite List ria M ningite cryptocoque M ningite ourlienne M ningites lymphocytaires normoglycorachiques De l'adulte et de l'enfant de plus de 5 ans M ningites aigues Le plus souvent virale Sujet jeune, contexte pid mique (ent rovirus, oreillons) Penser la primo-infection VIH M ningo-enc phalite Syndrome m ning f brile Troubles de conscience Signes de localisation (crise d' pilepsie) Etiologies.

4 Virales (grippe), bact riennes (tuberculose, list riose), parasites champignons (paludisme, cryptocoque) Arguments du diagnostic: ponction lombaire, imagerie c r brale, EEG M ningoenc phalite herp tique urgence diagnostique et th rapeutique d but brutal PL: m ningite lymphocytaire normoglycorachique PCR herpes sur LCR traitement Aciclovir IV Conclusion Les agents responsables des m ningites varient en fonction de l ge et du terrain Seule la PL permet de les diff rencier de fa on certaine Les m ningites bact riennes mettent en jeu le pronostic vital Le purpura fulminans justifie le d but de l antibioth rapie avant la PL Les sujets en contacts troits avec un patient ayant une m ningite m ningocoque doivent recevoir une prophylaxie Parmi les causes de m ningo-enc phalite, la m ningo-enc phalite herp tique est la plus grave et doit tre syst matiquement suspect e


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