Example: dental hygienist

« Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en …

21 f vrier 2013 Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en 2012. Fran ois Hollande, Pr sident de la R publique fran aise1 REGARD SUR LA JEUNESSE2 DES R PONSES D J APPORT ES PAR LE GOUVERNEMENT3 UNE M THODE AU SERVICE D UNE AMBITION4 LE PLAN D ACTION POUR LA JEUNESSE5 CONSTRUIRE AVEC LES JEUNES6 LES INDICATEURS : SAVOIR VALUER LA POLITIQUE DE JEUNESSE7 LE COMIT INTERMINIST RIEL DE LA jeunesse EN BREF8 ANNEXES- Liste des minist res ayant contribu au CIJommaire3131923556176792 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013egard sur la jeunesse3 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013 Regard sur la jeunesse 2013 : les jeunes en temps de CRIseLa jeunesse est le moment o s op re un double passage : de l cole la vie professionnelle et de la famille d origine la famille choisie. Dans cet acc s l autonomie, la compr hension des situations individuelles des jeunes ne peut Faire abstraction du contexte g n ral dans lesquelles elles s inscrivent.

Regard sur la Jeunesse 2013 : les Jeunes en temps de CRIse La jeunesse est le moment où s’opère un double passage : de l’école à la vie professionnelle et de la

Tags:

  De las, Jeunesse, La jeunesse

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of « Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en …

1 21 f vrier 2013 Faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu'en 2012. Fran ois Hollande, Pr sident de la R publique fran aise1 REGARD SUR LA JEUNESSE2 DES R PONSES D J APPORT ES PAR LE GOUVERNEMENT3 UNE M THODE AU SERVICE D UNE AMBITION4 LE PLAN D ACTION POUR LA JEUNESSE5 CONSTRUIRE AVEC LES JEUNES6 LES INDICATEURS : SAVOIR VALUER LA POLITIQUE DE JEUNESSE7 LE COMIT INTERMINIST RIEL DE LA jeunesse EN BREF8 ANNEXES- Liste des minist res ayant contribu au CIJommaire3131923556176792 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013egard sur la jeunesse3 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013 Regard sur la jeunesse 2013 : les jeunes en temps de CRIseLa jeunesse est le moment o s op re un double passage : de l cole la vie professionnelle et de la famille d origine la famille choisie. Dans cet acc s l autonomie, la compr hension des situations individuelles des jeunes ne peut Faire abstraction du contexte g n ral dans lesquelles elles s inscrivent.

2 Les enjeux des politiques publiques en faveur des jeunes sont clairement identifi s : prendre en compte la particularit des trajectoires des jeunes en temps de crise, r pondre aux difficult s rencontr es par ceux-ci dans leurs parcours scolaires et d insertion professionnelle, en tenant compte des r percussions que ces difficult s peuvent avoir sur leurs conditions de vie, leur bien- tre et leur logement, leurs pratiques culturelles et leurs engagements. Dresser un tat de la jeunesse fran aise en 2013 est l occasion de revenir sur ces enjeux. L id e n est pas d tablir un ni me constat alarmiste, mais de mieux distinguer les points de rupture qui doivent tre trait s pour qu en 2017 les jeunes vivent mieux qu aujourd hui. Des trajectoires scolaires surD terminantes Le parcours scolaire d termine tr s fortement les modalit s d insertion professionnelle des jeunes , le d roulement de leur carri re professionnelle, mais aussi leur int gration sociale. L importance du dipL me de pLus en pLus pr gnante dans Les trajectoiresDans le contexte de crise conjoncturelle, la pression de la r ussite scolaire s intensifie.

3 La raison en est connue. L conomie de la connaissance favorise le d veloppement d emplois qualifi s, alors que la demande de travail peu ou non qualifi stagne. l avenir, la part des m tiers occup s par des cadres ou des professions interm diaires pourrait passer de 39 % de l emploi total en 2010 40,6 % en 2020, tandis que les m tiers peu qualifi s d employ s ou d ouvriers se maintiendraient un niveau proche de 18 %. le dipl me prot ge du ch mage d autant plus qu il est de niveau lev : 75 % des jeunes sortis avec un master en 2007 ont connu une trajectoire d acc s rapide et durable l emploi contre la moiti des titulaires d un CAP ou BEP. Les jeunes non dipl m s sont plus expos s que la moyenne un acc s diff r l emploi et surtout plus concern s par le ch mage persistant (25 % contre 15 % des jeunes sortis avec un CAP). Les jeunes peu ou non dipl m s sont avant tout des jeunes issus de milieux populaires, notamment des gar ons : parmi les titulaires d un doctorat, six enfants de cadre pour un enfant d ouvrier ; parmi les non-dipl m s, cinq enfants d ouvrier pour un enfant de cadre.

4 Le taux de pauvret est de30 % pour les sans dipl me, mais de 10 % pour Les dipL m s du sup rieurun double passage : de L coLe La vie professionneLLe et de La famiLLe d origine La famiLLe choisie4 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013 Regard sur la jeunesse Dans les outre-mer, l acc s aux tudes sup rieures est encore faible, seuls 20% des jeunes de 19-23 ans sont dynamique de la reproduction sociale et de la transmission interg n rationnelle des in galit s n est pas suffisamment corrig e par le syst me scolaire. le d fi des politiques publiques est donc d att nuer ce clivage entre les dipl m s et les peu ou pas dipl m disparit s entre Les sexes encore tr s marqu esMalgr l engagement des pouvoirs publics, les diff rences d orientation entre les filles et les gar ons sont encore, trop souvent, le r sultat de repr sentations st r otyp es. Les filles ont de meilleurs r sultats scolaires que les gar ons mais leurs choix d orientation demeurent tr s traditionnels et souvent restreints quelques secteurs d activit.

5 D une palette plus tendue, les parcours des gar ons ne les d tournent pas moins de certains domaines professionnels, consid r s comme f minins . L ambition du Gouvernement est de cr er les conditions pour que l cole porte tout niveau le message d galit entre filles et gar ons et participe modifier la division sexu e des r les dans la soci t pour ouvrir tous et toutes le champ des comp tition scoLaire qui s ampLifie La politique favorisant l allongement de la scolarit a eu des effets positifs car elle a lev le niveau g n ral d ducation. Aujourd hui la moiti des bacheliers proviennent de familles dans lesquelles aucun des parents ne poss de ce dipl me. Cependant, on observe que ces bacheliers de premi re g n ration ont un profil bien diff rent des bacheliers de p re en fils et que des diff rences persistent, notamment en mati re de fili res. Ils sont titulaires quatre fois plus souvent d un bac professionnel et deux fois plus souvent d un bac technologique que les bacheliers de p re en fils.

6 Comment l expliquer ?Les d ficits d acquis en fran ais et en math matiques diminuent fortement les chances de devenir bachelier de premi re g n ration . ainsi la r ussite au bac se joue-t-elle d s l enseignement primaire. La situation familiale (structure et taille de la famille, niveau de ressources) ainsi que le niveau d ducation et le rapport aux tudes des parents ont galement un impact sur les chances de r ussite. L volution du syst me scolaire vers un tronc commun long a de plus g n r un fonctionnement s gr gatif : La norme de 80 % de r ussite au bac a fait baisser la place de ce dipl me dans la hi rarchie des titres, ce qui d valorise ipso facto ceux qui ne l obtiennent pas ou qui d tiennent un autre dipl me. Un effet de rel gation se produit galement travers la promotion du bac g n ral, qui entra ne l abaissement de la valeur du bac professionnel et des tablissements qui y pr parent. On assiste ainsi depuis 20 ans une prol tarisation du recrutement du lyc e professionnel.

7 Pr s de 20 % des l ves de 15 anssont en grande difficuLt face L crit, un chiffre qui a augment de 30 % entre 2000 et 20095 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013 Regard sur la jeunesse Depuis 2001, les r sultats de PISA (programme pour l valuation internationale des l ves, OCDE) confirment r guli rement ce constat. Par la massification de l enseignement secondaire, la France a adopt une solution d int gration. celle-ci fonctionne de fa on s gr gative, entre fili re g n rale et fili re professionnelle. une jeunesse popuLaire pLus expos e au risque de ruptures scoLairesLa jeunesse populaire appara t plus expos e l chec scolaire. Si une fraction de celle-ci s engage plus que par le pass dans les tudes universitaires1, elle est souvent celle qui vit avec le plus d incertitudes quant son avenir scolaire et professionnel. Quand l chec universitaire se profile, le recours au travail salari peut alors constituer non seulement une n cessit mat rielle, mais aussi une chappatoire.

8 On estime 15 % la part d tudiants, le plus souvent d origine populaire, travaillant r guli rement, au moins huit heures par semaine, tout au long de l ann e, ce qui se r v le souvent n gatif pour la r ussite de leur scolarit . Une autre fraction de la jeunesse populaire quitte le syst me ducatif sans dipl me. Si une baisse des effectifs concern s tait observable jusqu aux ann es 2000, depuis lors, le recul a cess . Les sortants du syst me scolaire sans dipl me sont estim s 130 000-140 000 personnes selon les ann es, soit un jeune sur six. Le d crochage scolaire a t mesur r cemment dans le cadre de l enqu te r alis e par le syst me d information interminist riel d changes d informations (SIES) : 254 000 jeunes en d crochage scolaire ont t d nombr s entre juin 2010 et 2011. Parmi eux, 72 000 taient suivis par le r seau des missions locales, plus de 180 000 pouvant donc tre consid r s comme perdus de vue . la tranche d ge des 16-18 ans, qui correspond la fin du coll ge et aux ann es de lyc e, repr sente pr s de 57 % de ces abandons.

9 Le taux d absent isme, qui ne conduit pas syst matiquement au d crochage scolaire, est quant lui estim 7 %, mais varie selon les fili res d enseignement : 3 % au coll ge, 8 % au lyc e, 20 % en lyc e professionnel. Ces ph nom nes sont en progression depuis les ann es 2000 et plus encore depuis l amorce de la crise en rupture dans le parcours scolaire r sulte d une conjonction de facteurs personnels, scolaires, familiaux et environnementaux. Les conditions tr s pr caires des familles majoritairement concern es affaiblissent leurs pratiques ducatives. Les difficult s d apprentissage sont av r es et se doublent d attitudes contraires aux codes scolaires. Quant aux sentiments de disqualification et d injustice qui r sultent des difficult s scolaires, ils se traduisent dans des relations conflictuelles avec les personnels et par un repli sur le groupe des 27 % des enfants d ouvrier sont dipl m s du sup % des l ves d une g n rationobtiennent Le baccaLaur at et 36 % Le baccaLaur at g n raL6 Comit Interminist riel de la jeunesse | 21 f vrier 2013 Regard sur la jeunesse une insertion professionnelle renDue plus Difficile par le contexte conomiqueUne fois sortis du syst me ducatif, les jeunes connaissent une int gration progressive dans l emploi.

10 En temps de crise, cette entr e sur le march du travail se fait de mani re plus chaotique, avec une augmentation de la pr carit de l conjoncture impacte L acc s L empLoiLes jeunes ont t s v rement touch s par la crise conomique qui perdure depuis mi-2008. Le constat s observe l chelle mondiale et certains pays de l Union europ enne sont affect s plus que d autres. En Espagne et en Gr ce notamment, o le ch mage des jeunes a doubl entre 2007 et 2011, quatre jeunes sur dix sont au ch mage. En France, fin 2012, le taux de ch mage des jeunes actifs (les moins de 25 ans) s l ve 24,2 %.mais de fortes diff rences existent selon le niveau de dipl me : le taux de ch mage est de 9,4 % pour les dipl m s de l enseignement sup rieur, 22,1 % pour les titulaires du bac ou du CAP-BEP et 45,7 % pour les titulaires du brevet, CEP et sans dipl me. Premiers tre touch s par la r cession, ils sont aussi les premiers retrouver du travail quand la reprise s amorce.


Related search queries