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«LA JUSTE DISTANCE DANS LA RELATION SOIGNANT SOIGNÉ»

RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 Le 20 d cembre 2012. M moire de fin d' tude: Unit d'enseignement Semestre 6: Analyse de la qualit et traitement des donn es scientifiques et professionnelles. LA JUSTE DISTANCE . DANS. LA RELATION SOIGNANT SOIGN . Directeur de m moire : Institut de formation en soins infirmiers : Mme SEVRIN Edith Emile Roux, Limeil Br vannes RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 SOMMAIRE. INTRODUCTION I. SITUATIONS D'APPEL II. CADRE DE R F RENCE a) La RELATION 1-D finition de la RELATION 2- RELATION d'aide 3-La DISTANCE relationnelle b) La communication 1-La communication verbale 2-La communication non verbale 3-Les barri res li es la communication c) L'affect 1-Les sentiments 2-Les motions III. ANALYSE DES ENQU TES 1-Choix de la m thodologie et description des entretiens 2-La communication dans la RELATION de soin 3- RELATION et prise de DISTANCE 3-Agir face aux motions IV.

ANALYSE DES ENQUÊTES p.27 1-Choix de la méthodologie et description des entretiens p.27 2-La communication dans la relation de soin p.28 ... C’est dans cette logique que j’ai jusqu’à présent construit mon travail. Néanmoins, au cours de mes stages, il …

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1 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 Le 20 d cembre 2012. M moire de fin d' tude: Unit d'enseignement Semestre 6: Analyse de la qualit et traitement des donn es scientifiques et professionnelles. LA JUSTE DISTANCE . DANS. LA RELATION SOIGNANT SOIGN . Directeur de m moire : Institut de formation en soins infirmiers : Mme SEVRIN Edith Emile Roux, Limeil Br vannes RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 SOMMAIRE. INTRODUCTION I. SITUATIONS D'APPEL II. CADRE DE R F RENCE a) La RELATION 1-D finition de la RELATION 2- RELATION d'aide 3-La DISTANCE relationnelle b) La communication 1-La communication verbale 2-La communication non verbale 3-Les barri res li es la communication c) L'affect 1-Les sentiments 2-Les motions III. ANALYSE DES ENQU TES 1-Choix de la m thodologie et description des entretiens 2-La communication dans la RELATION de soin 3- RELATION et prise de DISTANCE 3-Agir face aux motions IV.

2 CONCLUSION R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES 1 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 Il s'agit d'un travail personnel et il ne peut faire l'objet d'une publication en tout ou partie sans l'accord de son auteur . 2 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 REMERCIEMENTS: - ma directrice de m moire Mme SEVRIN Edith qui m'a guid e tout au long de ce travail et qui m'a permis que ce m moire soit ce qu'il est. - toute ma famille pour le soutien moral, tout particuli rement mes deux s urs Ivanka et Imali, l'une pour ses conseils avis s et l'autre pour la relecture. - Paul pour son soutien, ses avis pr cieux et sa disponibilit . - Robin pour la relecture ainsi que pour ses conseils pr cieux. - Prasanka pour son encouragement. - Aux personnes interview es. - ma patiente Mme X, sans qui ce travail n'aurait pu exister. - toutes mes coll gues qui m'ont soutenue tout au long de ce travail, tout particuli rement ma bin me V ronique.

3 3 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 INTRODUCTION: l'issue des trois ann es d' tudes et travers les stages que j'ai eu la chance de r aliser, j'ai t particuli rement interpell e par un point clef du m tier d'infirmier et je souhaiterai profiter de ce m moire pour mieux le comprendre et l'analyser. Il s'agit de la dimension relationnelle dans le m tier d'infirmier: on ne peut soigner un patient uniquement en concentrant ses efforts sur l'application des cours th oriques enseign s en IFSI1. Il est n cessaire de s'investir en tant que personne , c'est- -dire en utilisant son v cu personnel et son propre sens du contact. De ce fait, dans mon rapport avec le patient, j'attache une importance toute particuli re sa personne, le consid rant tout d'abord comme un tre humain et non comme un patient. C'est dans cette logique que j'ai jusqu' pr sent construit mon travail. N anmoins, au cours de mes stages, il m'a t parfois difficile de trouver un bon quilibre dans ma RELATION avec le patient, et de me rendre compte des moments o je ne respectais plus une JUSTE DISTANCE avec ce dernier.

4 En discutant avec mes coll gues ce sujet, j'ai pu constater que je n' tais pas la seule personne sensible aux ressentis des patients. Il me semble que tout l ve en soins infirmiers et peut- tre m me certains professionnels m dicaux et param dicaux se sentent concern s par cette probl matique. Il convient donc, . l'occasion de ce m moire, de se pencher en profondeur sur ce sujet complexe afin de mieux le d finir et cerner ses implications. la fin de ce m moire, je voudrai estimer la DISTANCE raisonnable avoir avec le soign afin de lui prodiguer les meilleurs soins possibles. Aussi, je saurai ce qu'il faut faire et ne pas faire dans cette optique. Durant mes stages, deux situations de d part m'ont norm ment touch es et m'ont laiss es pendant plusieurs semaines dans un questionnement constant. la suite de ces situations, je me suis souvent interrog e sur la qualit des soins que je prodiguais, notamment afin de savoir si je ne d passais pas les limites impos es par l'exercice professionnel.

5 Dans une premi re partie, je vais exposer les deux situations de d part sur lesquelles je me suis bas e pour ce m moire. De ces situations d coule ma question de d part. Ensuite, 1 Institut de formations en soins infirmiers 4 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 j'aborderai le cadre de r f rence qui r sulte de cette question ainsi que de la lecture des ouvrages se rapportant ce sujet. La troisi me partie sera consacr e la m thodologie utilis e pour r aliser mon travail de terrain, au d veloppement de l'analyse d coulant de mes enqu tes de terrain et se clora sur une hypoth se de recherche finale. I. SITUATIONS D'APPEL: Ma premi re situation s'est d roul e lors de mon stage en premi re ann e en soins de suite et de r adaptation. Nous travaillions alors en quipe avec une autre tudiante qui tait en deuxi me ann e de sa formation. Au fur et mesure que mon stage se d roulait, nous nous tions rapproch es et, nous profitions de nos pauses pour discuter de nos patients et des soins prodigu s.

6 Je remarquais ainsi que notre conversation tournait autour des diff rentes anecdotes cont es par nos patients, ou de la RELATION que nous entretenions avec eux. Elle me parlait souvent d'un patient, en commen ant par les raisons de son hospitalisation: chute domicile, g de 70 ans, mari , mais n'ayant personne de son entourage pour lui rendre visite Je me suis rendue compte de la RELATION particuli re qu'elle entretenait avec lui. Elle allait dans sa chambre d s qu'elle trouvait du temps libre, l'installait toujours en premier pour son repas de midi .. Pour elle, M B passait avant les autres soign s. Ma coll gue profitait du moment o elle faisait son pansement pour passer encore plus de temps avec lui. Ce dernier, pour la remercier de sa disponibilit et de son efficacit , lui offrait des chocolats. De ce fait, ils se sont beaucoup rapproch s. Pour ma part, d butant tout JUSTE ma formation, j' tais perplexe, avec de nombreuses interrogations quant la RELATION tablie entre ce patient et l' l ve.

7 Avait-elle raison d'agir ainsi? Du fait de mon manque d'exp rience, j'ignorais si ce qu'il se passait entre l' tudiante et le patient tait de l'empathie ou une difficult . pour elle de trouver la bonne DISTANCE relationnelle . Ou tait-ce tout simplement l'inexp rience qui la faisait agir de la sorte? Quelle DISTANCE doit-on garder pour rester professionnel? 5 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 Cinq semaines s' taient d j coul es, et le stage de l' tudiante se terminait, le moment difficile des au revoir arrivait. D'autant plus difficile, que durant ces cinq semaines, je m' tais aussi, mon tour attach e certains de mes malades, mais je n' tais pas dans le m me tat motionnel que ma coll gue. Pour se consoler, elle lui a promis de venir lui rendre visite apr s la fin du stage. Face tout cela, je ne savais que penser, mais ce qui me questionnait par dessus tout tait la crainte d' tre confront e mon tour une telle situation.

8 La deuxi me situation choisie a t tir e d'une exp rience personnelle au cours d'un stage effectu en deuxi me ann e lors des mes tudes. Je me suis aussi permise de comparer cette situation d'autres anecdotes observ es tout au long de mes trois ann es de formation, notamment la situation ci-dessus. Lors de ma premi re ann e d' tudes, j'ai port un regard critique l' gard des soignants que j'observais, qui justement taient confront s la probl matique de la JUSTE DISTANCE . D butant dans ce milieu professionnel, j'ai essay de respecter la th orie, ne voulant enfreindre les r gles des bonnes pratiques professionnelles de l'infirmi re. J'ai rapidement remarqu que la probl matique de la JUSTE DISTANCE tait au centre de notre m tier. Ainsi, j'ai pu observer ou vivre chaque stage une situation en RELATION avec la th matique suivante: la JUSTE DISTANCE dans la RELATION SOIGNANT -soign . Que nous le voulons ou pas, lors des soins prodigu s nos patients nous sommes in vitablement confront s des relations de proximit.

9 Quelle posture professionnelle adopter pour ne pas d passer le cadre de la RELATION de soin? Si la JUSTE DISTANCE serait mesurable, quel moment ne sommes-nous plus dans les normes des bonnes pratiques professionnelles? Voici quelques unes de mes interrogations. La situation v cue s'est d roul e en service de neurochirurgie de nuit. Je devais effectuer la pose d'un traitement antalgique sur une SAP2. La patiente tait Mme X, g e d'une soixantaine d'ann es, hospitalis e en Service de Neurochirurgie de l'H pital Cette exp rience tait une premi re pour moi, aussi bien pour la pr paration que pour la pose de la seringue. Cette nuit-l , le soin s'est r alis dans la chambre de ma patiente. J'ai tent de r aliser ce soin en me rappelant des d tails de mes cours. Ma patiente ainsi que mon infirmi re, me regardaient r aliser le soin. J' tais en difficult et je n' tais pas s re de moi, n'ayant jamais r alis ce soin.

10 Toutefois, l'infirmi re se tenant mes c tes ne m'est pas venue 2 Seringue auto pousseuse. 6 RANASINGHE ARACHCHIGE Ivandi Promotion 2010- 2013 en aide. Les questions pos es par l'infirmi re m'ont d stabilis es davantage et m'ont fait perdre toute confiance. Je n'ai pas su garder le contr le de mes motions et les larmes me sont mont es aux yeux. Mme X le remarqua. A la suite de cette situation, ma patiente et moi- m me nous nous sommes mutuellement rapproch es. Par la suite, elle me sollicitait tr s r guli rement pour ses soins, ce que j'acceptais volontiers. Lorsqu'elle sonnait, je me d pla ais en priorit pour aller la voir et passais beaucoup de temps en sa compagnie quand je n'avais pas d'autres imp ratifs professionnels. Elle me parlait d'elle, de sa maladie. Plus je parlais avec elle, plus je constatais qu'elle se rapprochait de moi. Elle souhaitait en r alit tablir un autre lien relationnel, une RELATION d'amiti.


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