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« UNE LOGIQUE DE COMMUNICATION » De P. …

- 1 - Chaire D. S. O Mr Y. Pesqueux Unit de valeur C1 (25524) Fiche de lecture de V. GABRIEL - TOUZET UNE LOGIQUE DE COMMUNICATION De P. WATZLAWICK, J. HELMICK BEAVIN ET Don D. JACKSON Editions du Seuil - 2 - SOMMAIRE 1. LES AUTEURS .. 2 2. POSTULATS.

suivent les lois de la conservation et de la transformation de l’énergie psychique ». Toute communication suppose un engagement. - 4 - 3. DEMONSTRATION ... D’après lui : « la mémoire est fonction du caractère observable ou non d’un système donné.

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1 - 1 - Chaire D. S. O Mr Y. Pesqueux Unit de valeur C1 (25524) Fiche de lecture de V. GABRIEL - TOUZET UNE LOGIQUE DE COMMUNICATION De P. WATZLAWICK, J. HELMICK BEAVIN ET Don D. JACKSON Editions du Seuil - 2 - SOMMAIRE 1. LES AUTEURS .. 2 2. POSTULATS.

2 3 3. DEMONSTRATION .. 4 4. OBJECTIFS .. 4 5. RESUME DE L OUVRAGE .. 5 6. PRINCIPALES CONCLUSIONS .. 19 7. DISCUSSION ET CRITIQUE .. 22 8. ACTUALITE DE LA QUESTION .. 26 9. BIBLIOGRAPHIE COMPLEMENTAIRE .. 29 1. LES AUTEURS Les trois auteurs appartiennent L Ecole de Palo Alto qui d signe un groupe de chercheurs, le groupe Palo Alto , d origines scientifiques diverses ayant travaill Palo Alto, ville de la banlieue Sud de San Francisco. Les travaux de ce groupe se sont orient s selon 3 grandes directions de recherche : une th orie de la COMMUNICATION , une m thodologie du changement et une pratique th rapeutique. Ce qui fait l unit de ces recherches, c est leur r f rence commune la d marche syst mique retrouv e dans l approche de la COMMUNICATION et dans les techniques de th rapie. L inspiration du groupe, son orientation th orique et ses fondements pist mologiques trouvent leur origine dans l uvre de Gr gory Bateson qui travaille l Hopital psychiatrique de la V t ran Administration Palo Alto partir de 1949.

3 D s 1958, un autre groupe voit le jour parall lement au premier : le Mental Research Institute ( ) , celui ci se centre sur la th rapie et labore le dispositif des th rapies familiales. P. WATZLAWICK : En 1961, le s adjoint un nouveau membre, , Autrichien, n Villach en 1921. Docteur en philosophie en 1949, sp cialis dans la philosophie du langage et de la LOGIQUE . En 1954, apr s une formation analytique l Institut Jung, il obtient galement un dipl me de psychanalyste. P. Watzlawick va jouer un r le important dans la diffusion des recherches Palo Alto. Sa formation philosophique lui permet d avoir compris et int gr l importance de la Th orie des types de Logiques . Tr s dynamique et bon crivain, il contribue largement faire conna tre les id es du groupe. - 3 - Don D.

4 JACKSON : M decin psychiatre, il propose en 1954 l h pital de la V t rans Administration une th se sur la question de l hom ostasie familiale et par ce biais collabore avec Jackson est un clinicien brillant et inventif. N en 1920, il entre 27 ans dans une clinique psychiatrique du Maryland et entreprend une formation psychanalytique Washington. Il traite alors des schizophr nes sous le contr le d H. S Sullivan et de F. Freichmann, s appuyant sur leur hypoth se selon laquelle la schizophr nie n est pas l aboutissement d un organisme malade, mais la r sultante d une s rie d interactions pathog nes dans laquelle un individu est pris. En partant de cette hypoth se, Jackson ne pouvait donc que rejoindre les pr occupations de Bateson qui voyait dans les ph nom nes de COMMUNICATION la clef et l explication de tous les comportements humains. 2. POSTULATS Les auteurs : - se limiteront aux changes dans le pr sent entre deux personnes - parleront surtout de r troaction n gative, celle-ci jouant un r le important quant la r alisation et le maintien de relations stables.

5 - Dans le traitement des paradoxes, excluront les faux paradoxes dus aux erreurs de raisonnement ou tout sophisme induit dans l argumentation. On ne peut pas ne pas communiquer. D apr s la d finition de la psychologie sociale de G. Bateson : la psychologie sociale est l tude des r actions des individus aux r actions d autres individus. Il faut examiner non seulement les r actions de A au comportement de B, mais aussi comment ces r actions affectent la conduite de B et l effet de cette derni re sur A . Ce postulat sous tendra toute l analyse pr sente dans ce livre. La COMMUNICATION est une condition sin qua non de la vie humaine et de l ordre social. La conscience de soit d pend de son rapport aux autres. L tre humain acqui re des r gles de COMMUNICATION et en use de mani re inconsciente pour la plupart d entre elles. Rappel de S. Freud : la th orie psychanalytique postule que : le comportement est essentiellement le r sultat de l interaction suppos e des forces intrapsychiques qui suivent les lois de la conservation et de la transformation de l nergie psychique.

6 Toute COMMUNICATION suppose un engagement. - 4 - 3. DEMONSTRATION Ce livre a pour objectif d tudier les effets pragmatiques de la COMMUNICATION humaine, encore science dans l enfance ce jour, ceci en s attachant particuli rement aux troubles du comportement. Les implications interdisciplinaires du sujet tant videntes, la psychopathologie restera toutefois le terrain privil gi des auteurs quant leurs diverses d monstrations et r flexions, ici, les math matiques, et les analogies tir es de celles-ci, ne conserveront la valeur que d un langage apte exprimer des relations complexes. Les auteurs tentent de d finir un cadre de r f rence de la Th orie de la COMMUNICATION gr ce de multiples d finitions, mod les et axiomes, expliquant sur la base de ces derniers le parall le avec les troubles pathologiques qui leur ont t donn d observer.

7 Ils tendent ensuite la Th orie de la COMMUNICATION ainsi tablie au niveau structurel, organique, en se basant sur le mod le des syst mes afin de traiter des relations humaines, abordant ainsi la Th orie g n rale des syst mes. La nature du paradoxe a une port e pragmatique directe et existentielle pour chacun d entre nous. Les auteurs analysent le r le et la notion du paradoxe examinant notamment le concept du paradoxe pragmatique qui se r f re la Th orie du double- bind (double contrainte); source de la compr hension de la COMMUNICATION des schizophr nes. Les auteurs concluent cet ouvrage en d veloppant le sujet de la COMMUNICATION entre l homme et la perception du monde qui l entoure puis du sens que peut prendre ce r el ses yeux. 4. OBJECTIFS Fournir les d finitions, concepts et mod les de la Th orie de la COMMUNICATION afin de communiquer sur les r gles de COMMUNICATION , soit m tacommuniquer. Etudier les redondances pragmatiques afin de trouver des th or mes de m tacommunication.

8 D montrer que l homme ne peut pas m tacommuniquer. D montrer que les relations humaines sont assimilables au fonctionnement d un syst me. Traiter de l application clinique que l on peut faire des mod les de COMMUNICATION de type paradoxal. D finir et explorer les diff rents niveaux de conscience de soi que poss de l homme. Ouvrir le d bat mystique du sens de la vie pour l homme qui reste aujourd hui cach derri re les affres de sa capacit communiquer et vivre en prenant pleinement conscience de lui-m me. - 5 - 5. RESUME DE L OUVRAGE 1. LE CADRE DE REFERENCE Un ph nom ne demeure incompr hensible tant que le champ d observation n est pas suffisamment large pour qu y soit inclus le contexte dans lequel le dit ph nom ne se produit.

9 Les sciences du comportement fondent leurs tudes sur une conception monadique de l individu et sur une m thode consistant isoler les variables (ex : troubles du comportement). Pourtant, si on inclus cette recherche les effets du comportement tudi sur autrui, les r actions d autrui ce comportement, et le contexte o tout ceci se d roule, on d couvre la relation qui existe entre les diff rentes parties d un syst me plus vaste. L observateur du comportement passe alors une tude fond e sur l observation d une relation dans ses manifestations et le v hicule de ces manifestations est la COMMUNICATION . Les principes de COMMUNICATION I/ Les d finitions : L tude de la COMMUNICATION se divise en trois domaines interd pendants distingu s par Morris et Carnap comme tant : La syntaxe : qui recouvre les probl mes de transmission de l information. Ayant pour objet l tude des probl mes du codage, des canaux de transmission, de la capacit du bruit, de la redondance et autres propri t s statistiques du langage.

10 La s mantique : qui recouvre le probl me du sens. Les symboles demeurent vides de sens si l metteur et le r cepteur ne s taient pas accord s au pr alable sur leur signification. Tout partage de l information pr suppose une convention s mantique La pragmatique : la COMMUNICATION affecte le comportement, c est l son aspect pragmatique, la pragmatique de la COMMUNICATION met donc l accent sur la COMMUNICATION non verbale. La fonction : Est la relation entre des variables qui ne deviennent nombres qu condition d tre con ues ensemble comme unit ( rapprocher des math matiques : ce sont des formules de comportements, de ). Les fonctions sont des signes pour exprimer une combinaison, une infinit de situations possibles de m me caract re. La relation : Un parall lisme avec la psychologie peut s effectuer par le biais de l accent mis sur la relation qui unit l metteur et le r cepteur m diatis e par la COMMUNICATION . Cependant, on est ici plus proche des math matiques que de la psychologie, qui reste partielle par l tude qu elle fait des - 6 - comportements isol s et non de l analyse de la relation en elle m me.


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