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Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits

Jean racine ANDROMAQUE Trag die (1667) dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res Adresse ..4 Premi re pr face ..6 Seconde pr face ..8 Acteurs ..11 Acte I ..12 Sc ne I ..13 Sc ne II ..18 Sc ne III ..22 Sc ne IV ..23 Acte II ..28 Sc ne I ..29 Sc ne II ..33 Sc ne III ..38 Sc ne IV ..39 Sc ne V ..40 Acte III ..44 Sc ne I ..45 Sc ne II ..50 Sc ne III ..52 Sc ne IV ..54 Sc ne V ..56 3 Sc ne VI ..57 Sc ne VII ..61 Sc ne VIII ..63 Acte Sc ne I ..68 Sc ne II ..72 Sc ne III ..73 Sc ne IV ..78 Sc ne V ..79 Sc ne VI ..83 Acte V ..84 Sc ne I ..85 Sc ne II ..87 Sc ne III ..90 Sc ne IV ..93 Sc ne V ..94 propos de cette dition lectronique.

Jean Racine ANDROMAQUE Tragédie (1667) Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits »

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1 Jean racine ANDROMAQUE Trag die (1667) dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res Adresse ..4 Premi re pr face ..6 Seconde pr face ..8 Acteurs ..11 Acte I ..12 Sc ne I ..13 Sc ne II ..18 Sc ne III ..22 Sc ne IV ..23 Acte II ..28 Sc ne I ..29 Sc ne II ..33 Sc ne III ..38 Sc ne IV ..39 Sc ne V ..40 Acte III ..44 Sc ne I ..45 Sc ne II ..50 Sc ne III ..52 Sc ne IV ..54 Sc ne V ..56 3 Sc ne VI ..57 Sc ne VII ..61 Sc ne VIII ..63 Acte Sc ne I ..68 Sc ne II ..72 Sc ne III ..73 Sc ne IV ..78 Sc ne V ..79 Sc ne VI ..83 Acte V ..84 Sc ne I ..85 Sc ne II ..87 Sc ne III ..90 Sc ne IV ..93 Sc ne V ..94 propos de cette dition lectronique.

2 97 4 Adresse Madame MADAME, Ce n est pas sans sujet que je mets votre illustre nom la t te de cet ouvrage. Et de quel autre nom pourrais-je blouir les yeux de mes lecteurs, que de celui dont mes spectateurs ont t si heureusement blouis ? On savait que VOTRE ALTESSE ROYALE avait daign prendre soin de la conduite de ma trag -die ; on savait que vous m aviez pr t quelques-unes de vos lu-mi res pour y ajouter de nouveaux ornements ; on savait enfin que vous l aviez honor e de quelques larmes d s la premi re lecture que je vous en fis. Pardonnez-moi, MADAME, si j ose me vanter de cet heureux commencement de sa destin e.

3 Il me console bien glorieusement de la duret de ceux qui ne vou-draient pas s en laisser toucher. Je leur permets de condamner l Andromaque tant qu ils voudront, pourvu qu il me soit permis d appeler de toutes les subtilit s de leur esprit au c ur de VOTRE ALTESSE ROYALE. Mais, Madame, ce n est pas seulement du c ur que vous jugez de la bont d un ouvrage, c est avec une intelligence qu au-cune fausse lueur ne saurait tromper. Pouvons-nous mettre sur la sc ne une histoire que vous ne poss diez aussi bien que nous ? Pouvons-nous faire jouer une intrigue dont vous ne p -n triez tous les ressorts ?

4 Et pouvons-nous concevoir des senti-ments si nobles et si d licats qui ne soient infiniment au-dessous de la noblesse et de la d licatesse de vos pens es ? 5 On sait, MADAME, et VOTRE ALTESSE ROYALE a beau s en cacher, que, dans ce haut degr de gloire o la Nature et la Fortune ont pris plaisir de vous lever, vous ne d daignez pas cette gloire obscure que les gens de lettres s taient r serv e. Et il semble que vous ayez voulu avoir autant d avantage sur notre sexe, par les connaissances et par la solidit de votre esprit, que vous excellez dans le v tre par toutes les gr ces qui vous envi-ronnent.

5 La cour vous regarde comme l arbitre de tout ce qui se fait d agr able. Et nous qui travaillons pour plaire au public, nous n avons plus que faire de demander aux savants si nous travaillons selon les r gles. La r gle souveraine est de plaire VOTRE ALTESSE ROYALE. Voil sans doute la moindre de vos excellentes qualit s. Mais, MADAME, c est la seule dont j ai pu parler avec quelque connaissance ; les autres sont trop lev es au-dessus de moi. Je n en puis parler sans les rabaisser par la faiblesse de mes pen-s es, et sans sortir de la profonde v n ration avec laquelle je suis, MADAME, DE VOTRE ALTESSE ROYALE, Le tr s humble, tr s ob issant, et tr s fid le serviteur, racine .

6 6 Premi re pr face Virgile au troisi me livre de l n ide (c est n e qui parle) : Littoraque Epiri legimus, portuque subimus Chaonio, et celsam Buthroti ascendimus Solemnes tum forte dapes et tristia Libabat cineri Andromache, Manesque vocabat Hectoreum ad tumulum, viridi quem cespite inanem, Et geminas, causam lacrymis, sacraverat Dejecit vultum, et demissa voce locuta est : felix una ante alias Priame a virgo, Hostilem ad tumulum, Trojae sub m nibus altis, Jussa mori, quae sortitus non pertulit ullos, Nec victoris heri tetigit captiva cubile ! Nos, patria incensa, diversa per aequora vectae, Stirpis Achilleae fastus, juvenemque superbum, Servitio enixae, tulimus, qui deinde secutus Ledaeam Hermionem, Lacedaemoniosque Ast illum, ereptae magno inflammatus amore Conjugis, et scelerum Furiis agitatus, Orestes Excipit incautum, patriasque obtruncat ad aras.

7 Voil , en peu de vers, tout le sujet de cette trag die. Voil le lieu de la sc ne, l action qui s y passe, les quatre principaux ac-teurs, et m me leurs caract res, except celui d Hermione dont la jalousie et les emportements sont assez marqu s dans l An-dromaque d Euripide. Mais v ritablement mes personnages sont si fameux dans l antiquit , que, pour peu qu on la connaisse, on verra fort bien 7 que je les ai rendus tels que les anciens po tes nous les ont don-n s. Aussi n ai-je pas pens qu il me f t permis de rien changer leurs m urs. Toute la libert que j ai prise, a t d adoucir un peu la f rocit de Pyrrhus, que S n que, dans sa Troade, et Virgile, dans le second livre de l n ide, ont pouss e beaucoup plus loin que je n ai cru le devoir faire.

8 Encore s est-il trouv des gens qui se sont plaints qu il s emport t contre Andromaque, et qu il voul t pouser une cap-tive quelque prix que ce f t. J avoue qu il n est pas assez r si-gn la volont de sa ma tresse, et que C ladon a mieux connu que lui le parfait amour. Mais que faire ? Pyrrhus n avait pas lu nos romans. Il tait violent de son naturel, et tous les h ros ne sont pas faits pour tre des C ladons. Quoi qu il en soit, le public m a t trop favorable pour m embarrasser du chagrin particulier de deux ou trois person-nes qui voudraient qu on r form t tous les h ros de l antiquit pour en faire des h ros parfaits.

9 Je trouve leur intention fort bonne de vouloir qu on ne mette sur la sc ne que des hommes impeccables mais je les prie de se souvenir que ce n est point moi de changer les r gles du th tre. Horace nous recommande de peindre Achille farouche, inexorable, violent, tel qu il tait, et tel qu on d peint son fils. Aristote, bien loign de nous deman-der des h ros parfaits, veut au contraire que les personnages tragiques, c est- -dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la trag die, ne soient ni tout fait bons, ni tout fait m -chants. Il ne veut pas qu ils soient extr mement bons, parce que la punition d un homme de bien exciterait plus l indignation que la piti du spectateur ; ni qu ils soient m chants avec exc s, parce qu on n a point piti d un sc l rat.

10 Il faut donc qu ils aient une bont m diocre, c est- -dire une vertu capable de faiblesse, et qu ils tombent dans le malheur par quelque faute qui les fasse plaindre sans les faire d tester. 8 Seconde pr face Virgile au troisi me livre de l n ide ; c est n e qui parle : Littoraque Epiri legimus, portuque subimus Chaonio, et celsam Buthroti ascendimus Solemnes tum forte dapes et tristia Libabat cineri Andromache, Manesque vocabat Hectoreum ad tumulum, viridi quem cespite inanem, Et geminas, causam lacrymis, sacraverat Dejecit vultum, et demissa voce locuta est : felix una ante alias Priame a virgo, Hostilem ad tumulum, Trojae sub m nibus altis, Jussa mori, quae sortitus non pertulit ullos, Nec victoris heri tetigit captiva cubile !


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