Example: barber

Édition du groupe - Canopé Académie de …

Mark Twain LES aventures DE TOM sawyer (1876) dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res CHAPITRE PREMIER ..5 CHAPITRE II ..17 CHAPITRE CHAPITRE IV ..32 CHAPITRE CHAPITRE VI ..50 CHAPITRE CHAPITRE VIII ..75 CHAPITRE IX ..82 CHAPITRE X ..91 CHAPITRE XI ..100 CHAPITRE XII ..106 CHAPITRE XIII ..112 CHAPITRE XIV ..121 CHAPITRE XV ..128 CHAPITRE XVI ..134 CHAPITRE XVII ..142 CHAPITRE CHAPITRE XIX ..150 3 CHAPITRE CHAPITRE XXI ..165 CHAPITRE XXII ..172 CHAPITRE XXIII ..180 CHAPITRE XXIV ..184 CHAPITRE XXV ..193 CHAPITRE XXVI ..195 CHAPITRE XXVII ..206 CHAPITRE XXVIII ..218 CHAPITRE CHAPITRE XXX ..226 CHAPITRE CHAPITRE XXXII ..246 CHAPITRE XXXIII ..257 CHAPITRE XXXIV ..261 CHAPITRE CHAPITRE XXXVI ..278 CONCLUSION ..285 propos de cette dition lectronique.

Mark Twain LES AVENTURES DE TOM SAWYER (1876) Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits »

Tags:

  Sawyer, Les aventures de tom sawyer, Aventures

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of Édition du groupe - Canopé Académie de …

1 Mark Twain LES aventures DE TOM sawyer (1876) dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res CHAPITRE PREMIER ..5 CHAPITRE II ..17 CHAPITRE CHAPITRE IV ..32 CHAPITRE CHAPITRE VI ..50 CHAPITRE CHAPITRE VIII ..75 CHAPITRE IX ..82 CHAPITRE X ..91 CHAPITRE XI ..100 CHAPITRE XII ..106 CHAPITRE XIII ..112 CHAPITRE XIV ..121 CHAPITRE XV ..128 CHAPITRE XVI ..134 CHAPITRE XVII ..142 CHAPITRE CHAPITRE XIX ..150 3 CHAPITRE CHAPITRE XXI ..165 CHAPITRE XXII ..172 CHAPITRE XXIII ..180 CHAPITRE XXIV ..184 CHAPITRE XXV ..193 CHAPITRE XXVI ..195 CHAPITRE XXVII ..206 CHAPITRE XXVIII ..218 CHAPITRE CHAPITRE XXX ..226 CHAPITRE CHAPITRE XXXII ..246 CHAPITRE XXXIII ..257 CHAPITRE XXXIV ..261 CHAPITRE CHAPITRE XXXVI ..278 CONCLUSION ..285 propos de cette dition lectronique.

2 286 4 AVERTISSEMENT La plupart des aventures racont es dans ce livre ont r el-lement eu lieu. J en ai v cu une ou deux ; je dois les autres mes camarades d cole. Huck Finn est un personnage r el ; Tom sawyer galement, mais lui est un m lange de trois gar ons que j ai bien connus. Il est, en quelque sorte, le r sultat d un travail d architecte. Les tranges superstitions que j voque taient tr s r pan-dues chez les enfants et les esclaves dans l Ouest, cette po-que-l , c est- -dire il y a trente ou quarante ans. Bien que mon livre soit surtout crit pour distraire les gar- ons et les filles, je ne voudrais pas que, sous ce pr texte, les adultes s en d tournent. Je tiens, en effet, leur rappeler ce qu ils ont t , la fa on qu ils avaient de r agir, de penser et de parler, et les bizarres aventures dans lesquelles ils se lan aient.

3 L AUTEUR Hartford, 1876. 5 CHAPITRE PREMIER Tom ! Pas de r ponse. Tom ! Pas de r ponse. Je me demande o a bien pu passer ce gar Allons, Tom, viens ici ! La vieille dame abaissa ses lunettes sur son nez et lan a un coup d il tout autour de la pi ce, puis elle les remonta sur son front et regarda de nouveau. Il ne lui arrivait pratiquement ja-mais de se servir de ses lunettes pour chercher un objet aussi n gligeable qu un jeune gar on. D ailleurs, elle ne portait ces lunettes-l que pour la parade et les verres en taient si peu effi-caces que deux ronds de fourneau les eussent avantageusement remplac s, mais elle en tait tr s fi re. La vieille dame demeura un instant fort perplexe et finit par reprendre d une voix plus calme, mais assez haut cependant pour se faire entendre de tous les meubles : Si je mets la main sur toi, je te jure Elle en resta l , car, courb e en deux, elle administrait maintenant de furieux coups de balai sous le lit et avait besoin de tout son souffle.

4 Malgr ses efforts, elle ne r ussit qu d lo-ger le chat. 6 Je n ai jamais vu un garnement pareil ! La porte tait ouverte. La vieille dame alla se poster sur le seuil et se mit inspecter les rangs de tomates et les mauvaises herbes qui constituaient tout le jardin. Pas de Tom. H ! Tom , lan a-t-elle, assez fort cette fois pour que sa voix port t au loin. Elle entendit un l ger bruit derri re elle et se retourna juste temps pour attraper par le revers de sa veste un jeune gar on qu elle arr ta net dans sa fuite. Je te tiens ! J aurais bien d penser ce placard. Que fai-sais-tu l -dedans ? Rien. Rien ? Regarde-moi tes mains, regarde-moi ta bouche. Que signifie tout ce barbouillage ? Je ne sais pas, ma tante. Eh bien, moi je sais.

5 C est de la confiture. Je t ai r p t sur tous les tons que si tu ne laissais pas ces confitures tranquil-les, tu recevrais une belle correction. Donne-moi cette badine. La badine tournoya dans l air. L instant tait critique. Oh ! mon Dieu ! Attention derri re toi, ma tante ! La vieille dame fit brusquement demi-tour en serrant ses jupes contre elle pour parer tout danger. Le gaillard, en profi-tant, d campa, escalada la cl ture en planches du jardin et dis-parut par le chemin. D s qu elle fut revenue de sa surprise, tante Polly clata de rire. 7 Maudit gar on ! Je me laisserai donc toujours prendre ! J aurais pourtant d me m fier. Il m a jou assez de tours pen-dables comme cela. Mais plus on vieillit, plus on devient b te. Et l on pr tend que l on n apprend pas aux vieux singes faire la grimace !

6 Seulement, voil le malheur, il ne recommence pas deux fois le m me tour et avec lui on ne sait jamais ce qui va arriver. Il sait pertinemment jusqu o il peut aller avant que je me f che, mais si je me f che tout de m me, il s arrange si bien pour d tourner mon attention ou me faire rire que ma col re tombe et que je n ai plus aucune envie de lui taper dessus. Je manque tous mes devoirs avec ce gar on-l . Qui aime bien, ch tie bien, dit la Bible, et elle n a pas tort. Je nous pr pare tous deux un avenir de souffrance et de p ch : Tom a le diable au corps, mais c est le fils de ma pauvre s ur et je n ai pas le courage de le battre. Chaque fois que je lui pardonne, ma cons-cience m adresse d amers reproches et chaque fois que je l ve la main sur lui, mon vieux c ur saigne.

7 Enfin, l homme n de la femme n a que peu de jours vivre et il doit les vivre dans la peine, c est encore la Bible qui le dit. Rien n est plus vrai. Il va de nouveau faire l cole buissonni re tant t et je serai forc e de le faire travailler demain pour le punir. C est pourtant rudement dur de le faire travailler le samedi lorsque tous ses camarades ont cong , lui qui a une telle horreur du travail ! Il n y a pas dire, il faut que je fasse mon devoir, sans quoi ce sera la perte de cet enfant. Tom fit l cole buissonni re et s amusa beaucoup. Il rentra juste temps afin d aider Jim, le n grillon, scier la provision de bois pour le lendemain et casser du petit bois en vue du d ner. Plus exactement, il rentra assez t t pour raconter ses ex-ploits Jim tandis que celui-ci abattait les trois quarts de la be-sogne.

8 Sidney, le demi-fr re de Tom, avait d j , quant lui, ra-mass les copeaux : c tait un gar on calme qui n avait point le go t des aventures . 8 Au d ner, pendant que Tom mangeait et profitait de la moindre occasion pour d rober du sucre, tante Polly posa son neveu une s rie de questions aussi insidieuses que p n trantes dans l intention bien arr t e de l amener se trahir. Pareille tant d autres mes candides, elle croyait avoir le don de la di-plomatie et consid rait ses ruses les plus cousues de fil blanc comme des merveilles d ing niosit . Tom, dit-elle, il devait faire bien chaud l cole au-jourd hui, n est-ce pas ? Oui, ma tante. Il devait m me faire une chaleur touffante ? Oui, ma tante.

9 Tu n as pas eu envie d aller nager ? Un peu inquiet, Tom commen ait ne plus se sentir tr s son aise. Il leva les yeux sur sa tante, dont le visage tait imp -n trable. Non, r enfin, pas tellement. La vieille dame allongea la main et t ta la chemise de Tom. En tout cas, tu n as pas trop chaud, maintenant. Et elle se flatta d avoir d couvert que la chemise tait par-faitement s che, sans que personne p t deviner o elle voulait en venir. Mais Tom savait d sormais de quel c t soufflait le vent et il se mit en mesure de r sister une nouvelle attaque en prenant l offensive. 9 Il y a des camarades qui se sont amus s nous faire gi-cler de l eau sur la t te J ai encore les cheveux tout mouill s. Tu vois ?

10 Tante Polly fut vex e de s tre laiss battre sur son propre terrain. Alors, une autre id e lui vint. Tom, tu n as pas eu d coudre le col que j avais cousu ta chemise pour te faire asperger la t te, n est-ce pas ? D bou-tonne ta veste. Les traits de Tom se d tendirent. Le gar on ouvrit sa veste. Son col de chemise tait solidement cousu. Allons, c est bon. J tais persuad e que tu avais fait l cole buissonni re et que tu t tais baign . Je te pardonne, Tom. Du reste, chat chaud craint l eau froide, comme on dit, et tu as d te m fier, cette fois-ci. Tante Polly tait moiti f ch e que sa sagacit e t t prise en d faut et moiti satisfaite que l on se f t montr ob issant, pour une fois.