30 - Un poisson dans le net

1 MATTHIEU sur notre plan teCertains disent qu'il n'existe pas. Ils pensent que cette invention des peuples primitifs n'a pas de place dans lacivilisation si volu e que nous connaissons. Parfois pourtant, cette civilisation si " volu e " qu'est la n tre, estconfront e aux actes vils et terribles de ceux qui se r clament de y a 9 ans, lors de la semaine de No l, le Nouvel Observateur consacrait sa revue au " retour de Satan. " On yd couvre quelques-uns des dessous des glises de Satan, qui connaissent ses rites, sa hi rarchie, sa Nouvel Observateur du 4 au 10 juillet 96 parle " des petits soldats de Satan. " Je cite : " ils ont 17, 18 et 20 jeunes gens ordinaires. Leurs parents et leur proches ne soup onnent rient. Qui aurait pu deviner que cesadolescents se prenaient pour des cr atures du diable ?

2 Et que par une nuit de juin, ils exhumeraient un cadavre pourlui planter un crucifix dans le c ur ? "Satan se porte bien sur la plan te terre. Il adapte sa pr sence aux cultures qu'il berce de son influence. Parfois ilpr sente un visage terrible, horrible, digne de la m chancet qu'il incarne. Parfois subtil jusqu' faire croire sonabsence. La Bible le d crit comme :Eph : le prince de la puissance de l'air, un esprit qui agit dans les fils de la r Co : le dieu de ce si cle qui aveugle les pens es des incr dules, afin qu'ils ne voient pas resplendir leglorieux vangile du : il est le prince des d mons, leur chefZac , Ap. : Il est Satan, c'est- -dire adversaire, ou opposant (Luc ).Luc , 13, Ap : Il est le diable, diabolos, : le serpent ancien, cf.

3 Gen , 7, 9 : le grand Jn : le malin, tre totalement perverti et mauvais, une caract ristique de son identit Ap : , 1 Thess : le tentateur (en Gr., participe pr sent " le tentant ", activit caract ristique).Ap : le s : meurtrier, carte de visite terrible, une influence constante sur la soci t et parfois sur nos vies. Ce matin, notre texteparle de Satan, ou plut t de certains de ces : Matthieu poss de une pleine autorit sur les agissements des d mons." 28 Quand il eut abord sur l'autre rive, dans le pays des Gadar niens, deux d moniaques, sortant destombeaux, vinrent sa rencontre. Ils taient si redoutables que personne n'osait passer par l . 29 Ils luicri rent : que veux-tu de nous, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous tourmenter avant le temps ?

4 30 Il yavait loin d'eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. 31 Les d mons suppliaient : Si tu nouschasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. 32 Il leur dit : Allez ! Ils sortirent et entr rent dansles pourceaux. Alors tout le troupeau se pr cipita du haut de l'escarpement dans la mer, et ils p rirentdans les eaux. 33 Ceux qui les faisaient pa tre s'enfuirent et all rent dans la ville pour tout raconter etsp cialement ce qui tait arriv aux d moniaques. 34 Alors toute la ville sortit la rencontre de J sus, et,d s qu'ils le virent, ils le suppli rent de s' loigner de leur territoire. "J sus devant deux d moniaques (Matt. )" 28 Quand il eut abord sur l'autre rive, dans le pays des Gadar niens, deux d moniaques, sortant des tombeaux,vinrent sa rencontre.

5 Ils taient si redoutables que personne n'osait passer par l . ""Sur l'autre rive", c'est en fait une dizaine de km de la Galil e, de l'autre c t de la vous souvenez que J sus et les disciples " fuient " la foule, et cherchent prendre du que la temp te se l ve et leur plan de repos est passablement boulevers ! Les ap tres sont pass s par lafrayeur de leur vie, et ils ont h te de se mettre au vert, les pieds dans l'eau, la t te sous les cocotiers C'est en quelque sorte le lundi matin d'un week-end. bien charg !"Le Pays des Gadar niens." Il s'agit de la province de Gadara, une ville servant de capitale la P r e, l'Est de lamer de Galil tait l'une des 10 villes de la D capole, villes grecques alli es Rome. Marc nous dit que le d moniaqueraconta son histoire dans toute la D capole (Marc )"Deux d moniaques" : Le terme provient de la forme verbale du mot d mon.

6 Deux " d monis s " s'approchent deJ sus. Il est important de noter que le terme " d moniaque " est plus appropri que le terme " poss d . " La notionde possession, dans le sens d'appartenance n'existe pas dans la Bible. Savez-vous pourquoi ?Tout appartient Dieu ! 1 Chron : " A toi, Eternel, la grandeur, la force et la magnificence, l' ternit et lagloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t'appartient; toi, Eternel, le r gne, car tu t' l ves souverainementau-dessus de tout! " 1 Cor : " car la terre et tout ce qu'elle renferme est au Seigneur. "Rien n'est d finitif ! Christ est venu d livrer les captifs (Es ; Luc ; Eph )C'est donner bien trop d'importance aux d mons que de penser qu'ils peuvent " poss der " un individu !

7 Et quelleesp rance galement ! Satan ne poss de pas ! Il usurpe, il d tient, il ma trise, mais ne poss de quoi correspond cet tat ? Luc nous offre une description saisissante de cet tat" 24 Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N'en trouvantpoint, il dit, Je retournerai dans ma maison d'o je suis sorti; 25 et, quand il arrive, il la trouve balay e et orn e. 26 Alors il s'en va, et il prend sept autres esprits plus m chants que lui; ils entrent dans la maison, s'y tablissent, et laderni re condition de cet homme est pire que la premi re. "C'est un tat o un d mon habite dans une personne. Le corps sert de maison, d'habitation. C'est un tat qui sembleoffrir un d mon un certain " repos.

8 " Le d mon est l'int rieur. Cette observation se confirme par des versets telsque Luc nous dit que sept d mons taient sorti de Marie Madeleine, ou par le verset 32 de notre texte : " ilssortirent "Non seulement le d mon op re de l'int rieur de l'individu, mais en plus, il exerce un contr le sur cet individu, en vuede son malheur et de sa destruction. Matt voque un tourment cruel. Satan est menteur, tueur, destructeur, etce sera toujours dans ses sp cialit s qu'il cherchera me remarque, cet tat peut conna tre des variations. Une personne peut vivre des degr s divers de contr parle d'un lunatique, c'est- -dire quelqu'un dont l' tat va osciller et varier, l'image des phase de la mement, cet tat n'est pas homog ne.

9 Deux d moniaques n'auront pas n cessairement les m mescomportements. Le contr le du d mon se manifestera parfois par la maladie (Lc ), parfois par le comportement(Act. ), parfois par l'esprit en donnant des dons m diumniques (Act. ).Remarque : que la maladie provienne parfois de d mons, ne veut pas dire que toute maladie soit d'origined moniaque. La Bible fait la distinction entre les d sordres physiologiques, et ceux qui sont d moniaques se pr cipitent donc vers J et Luc ne mentionnent qu'un seul des deux, probablement parce que un seul homme parlait J sus, au nom desdeux. Luc pr cise qu'il ne portait pas de v tements, qu'ils n'avait pas de vivaient dans les cavit s des roches qui servaient de tombeaux. Nous lisons qu'ils taient " sans cesse, nuit et jour,dans les s pulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres " (Luc ).

10 Marc nous dit que leur force tait si puissante, que ni les cha nes dont on les entourait, ni les fers qu'on leur mettaitaux pieds, ne r sistaient. " Personne n'avait la force de le dompter. "Pas tonnant que Matthieu dit d'eux qu'ils taient " furieux. "Le texte de Marc et de Luc nous pr cise que le d mon qui parlait au travers de cet homme s'appelait " L gion ". Il senommait ainsi car ils taient plusieurs habiter cet homme. Si le nom refl te le nombre de d mons dans cettepersonne, alors nous avons un homme qui a en lui entre 5000 et 6200 d mons. L'exp rience ne devait pas treparticuli rement plaisante !Je veux que vous puissiez imaginer cette sc ne !Vous tes dans le pire des cauchemars. Vous tes dans le pire des films d'horreur !