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Autonomie, dpendance et situation de handicap : quel sens ...

Collectif Une soci t pour tous les ges Fiche pratique D bat 5 me risque R dacteurs fiches : Marie Th r se Argenson, Genevi ve Laroque, Florence Leduc, Olga Piou, Annie de Vivie, Bernard Ennuyer, Jean Claude Henrard _____ societe pour tous les , d pendance et situation de handicap : quel sens donner ces mots ? Il r gne beaucoup de confusion dans l usage des mots utilis s pour d signer les personnes ayant besoin d aide pour effectuer les principaux actes de la vie quotidienne et ce quelque soit leur ge. Dans les ann es 1980, les g riatres ont impos le mot d pendance comme qualificatif des personnes g es (60 ans et plus) ayant besoin d aide dans les actes essentiels de la vie quotidienne cause de pathologies multiples occasionnant pour ces personnes des incapacit s plus ou moins importantes et des limitations d activit.

Collectif « Une société pour tous les âges » Fiche pratique‐ Débat 5ème risque Rédacteurs ‐fiches : Marie‐Thérèse Argenson, Geneviève Laroque, Florence Leduc, Olga Piou, Annie de Vivie,

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1 Collectif Une soci t pour tous les ges Fiche pratique D bat 5 me risque R dacteurs fiches : Marie Th r se Argenson, Genevi ve Laroque, Florence Leduc, Olga Piou, Annie de Vivie, Bernard Ennuyer, Jean Claude Henrard _____ societe pour tous les , d pendance et situation de handicap : quel sens donner ces mots ? Il r gne beaucoup de confusion dans l usage des mots utilis s pour d signer les personnes ayant besoin d aide pour effectuer les principaux actes de la vie quotidienne et ce quelque soit leur ge. Dans les ann es 1980, les g riatres ont impos le mot d pendance comme qualificatif des personnes g es (60 ans et plus) ayant besoin d aide dans les actes essentiels de la vie quotidienne cause de pathologies multiples occasionnant pour ces personnes des incapacit s plus ou moins importantes et des limitations d activit.

2 La loi instaurant la prestation sp cifique d pendance a d fini la d pendance comme l tat de la personne qui, nonobstant les soins qu elle est susceptible de recevoir a besoin d tre aid e pour les actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance r guli re . C est dans ce sens m dical et incapacitaire que le vocable d pendance est commun ment utilis quand on parle sans plus de pr cautions des personnes g es d pendantes . En ce sens pr cis et r ducteur la situation de d pendance est une des situations possibles de handicap , tout ge. Ce mot ne devrait plus tre utilis , on devrait parler de personnes ayant besoin d aide dans les actes de la vie quotidienne cause d incapacit s plus ou moins importantes, ce qui est plus long mais sans quivoque.

3 Rappelons que le sens commun du mot d pendance n est pas celui l , puisque d pendre de, pendre de veut dire se rattacher et exprime l id e de ne pas pouvoir se r aliser sans l action ou l intervention d une personne ou d une chose, mais aussi la notion de lien social d appartenance et de solidarit . La d finition donn e par Albert Memmi en 1979 est la suivante : la d pendance est une relation contraignante, plus ou moins accept e, avec un tre, un objet, un groupe ou une institution, r els ou id els, et qui rel ve de la satisfaction d un besoin . L autonomie quant elle est d finie litt ralement conform ment sa racine grecque comme la loi qu on se donne soi m me , c est encore le droit et/ou la capacit qu un individu de mener sa vie comme il l entend.

4 La perte d autonomie serait donc la perte de capacit ou la perte du droit choisir librement sa conduite. On d finit souvent diverses formes d'incapacit motrice ou sensorielle par exemple comme des pertes d' " autonomie fonctionnelle" pour les distinguer des incapacit s mentales ou psychiques qui l sent l' autonomie de d cision Or tr s souvent on a vu mis sur le m me plan la d pendance et la perte d autonomie , comme si la difficult voire l impossibilit faire tout seul les actes essentiels de la vie quotidienne privait du droit et de la capacit choisir son mode de vie, voire son lieu de vie ! D ailleurs dans son rapport 2007, la Caisse Nationale de Solidarit pour l autonomie (CNSA) n utilise jamais le mot d pendance et parle d un droit une prestation universelle de compensation au maintien de l autonomie et de la participation la vie sociale, dans la droite ligne de la loi du 11f vrier 2005.

5 C est cette loi pour l galit des droits et des chances, la participation et le citoyennet des personnes handicap es qui a d fini le droit compensation et qui a confort la notion de situation de handicap . Cette derni re met en lumi re le fait que la situation de handicap est la r sultante de l interaction entre une d ficience ou trouble de la sant cause d incapacit s et de limitations d activit avec un environnement au sens large, compos de facteurs personnels (habitudes de vie, genre, ducation, culture, profession, etc.) et de facteurs contextuels (normes, institutions, g ographie, climat, habitat, environnement humain, etc.). Cette d finition est celle donn e par la Classification Internationale du Fonctionnement humain, du handicap et de la sant (CIF 2001).

6 Dans la proposition de la CNSA, le droit universel prestation de compensation s appuie sur cette d finition de la situation de handicap , conform ment la CIF, pour proposer un plan d aide tenant compte tout la fois des troubles de la sant de la personne concern e mais aussi de son environnement mais surtout au regard du projet de vie de la personne, c est pourquoi nous souhaitons un consensus autour de ces mots prestation de compensation du handicap (PCH) et maintien de l autonomie (le plus possible) et de la participation la vie sociale en regard d une situation de handicap et ce quelque soit l ge des personnes concern es. Page 1/1


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