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Avis révisé de l'Anses relatif à l’actualisation des ...

Page 1 / 41 Avis de l Anses Saisine n 2017-SA-0142 Le directeur g n ral Maisons-Alfort, le 23 d cembre 2019 AVIS de l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif l actualisation des rep res alimentaires du PNNS pour les enfants de 4 17 ans1 L Anses met en uvre une expertise scientifique ind pendante et pluraliste. L Anses contribue principalement assurer la s curit sanitaire dans les domaines de l environnement, du travail et de l alimentation et valuer les risques sanitaires qu ils peuvent comporter. Elle contribue galement assurer d une part la protection de la sant et du bien- tre des animaux et de la sant des v g taux et d autre part l valuation des propri t s nutritionnelles des aliments.

adulte, avec quelques spécificités pour deux tranches d’âge, les 4-11 ans et les 12-17 ans. Ces spécificités visaient à « atteindre l’objectif prioritaire relatif à la prévention de l’obésité et les

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1 Page 1 / 41 Avis de l Anses Saisine n 2017-SA-0142 Le directeur g n ral Maisons-Alfort, le 23 d cembre 2019 AVIS de l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif l actualisation des rep res alimentaires du PNNS pour les enfants de 4 17 ans1 L Anses met en uvre une expertise scientifique ind pendante et pluraliste. L Anses contribue principalement assurer la s curit sanitaire dans les domaines de l environnement, du travail et de l alimentation et valuer les risques sanitaires qu ils peuvent comporter. Elle contribue galement assurer d une part la protection de la sant et du bien- tre des animaux et de la sant des v g taux et d autre part l valuation des propri t s nutritionnelles des aliments.

2 Elle fournit aux autorit s comp tentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l expertise et l appui scientifique technique n cessaires l laboration des dispositions l gislatives et r glementaires et la mise en uvre des mesures de gestion du risque (article du code de la sant publique). Ses avis sont publi s sur son site internet. L Anses a t saisie le 12 juillet 2016 par la Direction g n rale de la sant (DGS) pour la r alisation d une expertise visant actualiser les rep res alimentaires du Programme National Nutrition Sant (PNNS) pour les enfants et adolescents.

3 1. CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINE Les bases scientifiques n cessaires l tablissement des rep res alimentaires du Programme National Nutrition Sant (PNNS) ont t actualis es par l Anses en 2016 pour la population g n rale adulte sur la base des nouvelles r f rences nutritionnelles et des donn es actuelles de consommation et de composition des aliment (Anses 2016d). Ces rep res concernant la population g n rale, hommes et femmes adultes hors populations particuli res, le Directeur g n ral de la sant a saisi l Anses le 12 juillet 2016 afin que des rep res soient galement nonc s pour les populations sp cifiques que constituent les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et adolescents et les personnes g es et les femmes m nopaus es.

4 Le pr sent avis concerne la population sp cifique des enfants g s de 4 17 ans. 1 Annule et remplace l avis r vis du 12 juin 2019 (les modifications apport es au texte sont list es dans le tableau de l annexe 5). Page 2 / 41 Avis initial du 8 f vrier 2019 r vis en mai 2019 Avis de l Anses Saisine n 2017-SA-0142 Contexte Recommandations actuelles en France Les pr c dentes recommandations du PNNS concernant les enfants de 4 17 ans ont t publi es en 2004, sur la base d un fonds scientifique valid par le CES Nutrition humaine en d cembre 2003.

5 Elles s articulent autour des m mes rep res que ceux d finis pour la population adulte , avec quelques sp cificit s pour deux tranches d ge, les 4-11 ans et les 12-17 ans. Ces sp cificit s visaient atteindre l objectif prioritaire relatif la pr vention de l ob sit et les objectifs sp cifiques relatifs l am lioration du statut en fer, en calcium et en vitamine D . Ainsi, au-del des rep res et objectifs d finis pour la population adulte , les recommandations destin es aux enfants visaient plus particuli rement : - veiller aux apports en prot ines par les aliments prot iques ; - veiller aux apports en calcium gr ce aux produits laitiers ; - veiller aux rythmes alimentaires et limiter le grignotage ; - limiter la consommation de produits sucr s.

6 Depuis 2004, dans le cadre d valuations concernant la population g n rale, l Anses a mis des recommandations alimentaires sp cifiquement destin es aux enfants permettant de compl ter ou de pr ciser les rep res du PNNS publi s en 2004. Ces recommandations concernent les denr es suivantes : Poissons Une valuation du rapport b n fices/risques li la consommation de poisson (Anses 2010) a permis l Agence de pr ciser le rep re de consommation de deux portions de poisson par semaine pour l ensemble de la population. L Anses recommande d inclure une portion d un poisson forte teneur en acide eicosapenta no que (EPA) et en acide docosahexa no que (DHA), ainsi que de varier les esp ces, les origines et les modes d approvisionnement (sauvage, levage, lieux de p che, etc.)

7 Cette consommation permet une couverture optimale des besoins en EPA et DHA tout en limitant le risque de surexposition aux contaminants chimiques. En outre, pour ce qui concerne les filles, il convient d viter, titre de pr caution, la consommation de poissons dits bioaccumulateurs de polychlorobiph nyles (PCB), notamment l anguille, le barbeau, le br me, la carpe et le silure. Boissons dites nergisantes Dans le cadre de l valuation des risques li s la consommation de boissons dites nergisantes (Anses 2013), l Anses a identifi les enfants comme tant une population risque, notamment au regard des niveaux de caf ine contenus dans ces boissons.

8 En effet, compte tenu de leur poids corporel plus bas, les enfants et adolescents pr sentent des risques accrus de survenue d effets ind sirables de la caf ine (comme des troubles neurologiques et psychocomportementaux, des troubles cardiovasculaires, etc.) par rapport l adulte , pour une m me quantit de caf ine ing r e. De plus, la consommation de caf ine chez les enfants et adolescents est de nature entra ner des troubles du sommeil induisant des effets n fastes sur les capacit s cognitives et les performances scolaires, voire plus long terme, pouvant augmenter le risque de survenue de pathologies somatiques (hypertension, maladies cardiovasculaires, diab te, ob sit ) et de troubles psychiatriques (anxi t , d pression, etc.)

9 L Anses recommande ainsi d viter la caf ine et les boissons en contenant chez les enfants et les adolescents. Edulcorants intenses A l issue de son valuation des b n fices et des risques li s la consommation d dulcorants intenses (Anses 2015b), l Anses n a pas pu carter des risques long terme dans des populations sp cifiques, notamment les consommateurs adultes quotidiens et les enfants. En particulier, il n y Page 3 / 41 Avis initial du 8 f vrier 2019 r vis en mai 2019 Avis de l Anses Saisine n 2017-SA-0142 a pas de donn es permettant d carter le risque d un effet des dulcorants intenses dans l habituation au go t sucr avec des cons quences sur les pr f rences alimentaires et le contr le de la prise alimentaire.

10 De plus, les donn es pid miologiques alors disponibles n ont pas permis d carter certains risques, en particulier la prise de poids en cas de consommation r guli re et prolong e. Par cons quent, en l absence de b n fice av r , notamment sur le contr le du poids, l utilisation long-terme des dulcorants intenses comme substitut des sucres, en particulier dans les boissons qui en sont le principal vecteur, n est pas justifi e. En ce sens, les boissons dulcor es, comme les boissons sucr es, ne devraient donc pas se substituer l eau. Recommandations actuelles l tranger La plupart des autres agences, notamment dans les pays nordiques (National Institute for Health and Welfare in Finland 2016) et anglo-saxons (National Health and Medical Research Council 2013) appliquent le principe selon lequel l alimentation d un enfant est la m me que celle de ses parents mais en quantit adapt e son besoin nerg tique.


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