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BIRAGO DIOP LE SOUFFLE DES ANCETRES (DU …

BIRAGO DIOP, LE SOUFFLE DES ANCETRES (DU RECUEIL LEURRES ET LUEURS, 1960, SENCE AFRICAINE)[1]Ecoute plus souventLes choses que les tres,La voix du feu s' entend ,Entends la voix de l' dans le ventLe buisson en sanglot:C'est le SOUFFLE des anc qui sont morts ne sont jamais partisIls sont dans l'ombre qui s' claireEt dans l'ombre qui s' paissit,Les morts ne sont pas sous la terreIls sont dans l'arbre qui fr mit, Ils sont dans le bois qui g mit,Ils sont dans l'eau qui coule,Ils sont dans la case, ils sont dans la fouleLes morts ne sont pas plus souventLes choses que les tres,La voix du feu s' entend ,Entends la voix de l' dans le ventLe buisson en sanglot:C'est le SOUFFLE des anc SOUFFLE des anc tres mortsQui ne sont pas partis,Qui ne sont pas sous terre,Qui ne sont pas qui sont morts ne sont jamais partis,Ils sont dans le sein de la femme,Ils sont dans l'enfant qui vagit,Et dans le tison qui s' morts ne sont pas sous la terre,Ils sont dans le feu qui s' teint,Ils sont dans le rocher qui geint,Ils sont dans les h

BIRAGO DIOP, LE SOUFFLE DES ANCETRES (DU RECUEIL LEURRES ET LUEURS, 1960, ÉD. PRÉSENCE AFRICAINE) [1] Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend, ...

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1 BIRAGO DIOP, LE SOUFFLE DES ANCETRES (DU RECUEIL LEURRES ET LUEURS, 1960, SENCE AFRICAINE)[1]Ecoute plus souventLes choses que les tres,La voix du feu s' entend ,Entends la voix de l' dans le ventLe buisson en sanglot:C'est le SOUFFLE des anc qui sont morts ne sont jamais partisIls sont dans l'ombre qui s' claireEt dans l'ombre qui s' paissit,Les morts ne sont pas sous la terreIls sont dans l'arbre qui fr mit, Ils sont dans le bois qui g mit,Ils sont dans l'eau qui coule,Ils sont dans la case, ils sont dans la fouleLes morts ne sont pas plus souventLes choses que les tres,La voix du feu s' entend ,Entends la voix de l' dans le ventLe buisson en sanglot:C'est le SOUFFLE des anc SOUFFLE des anc tres mortsQui ne sont pas partis,Qui ne sont pas sous terre,Qui ne sont pas qui sont morts ne sont jamais partis,Ils sont dans le sein de la femme,Ils sont dans l'enfant qui vagit,Et dans le tison qui s' morts ne sont pas sous la terre,Ils sont dans le feu qui s' teint,Ils sont dans le rocher qui geint,Ils sont dans les herbes qui pleurent,Ils sont dans la for t, ils sont dans la demeure,Les morts ne sont pas morts.

2 [2, SUITE]Ecoute plus souventLes choses que les tres,La voix du feu s' entend ,Endents la voix de l' dans le ventLe buisson en sanglot:C'est le SOUFFLE des anc redit chaque jour le pacte,Le grand pacte qui lie,Qui lie la loi notre sort;Aux actes des souffles plus fortsLe sort de nos morts qui ne sont pas morts;Le lourd pacte qui nous lie la vie,La lourde loi qui nous lie aux actesDes souffles qui se le lit et sur les rives du fleuve,Des souffles qui se meuventDans le rocher qui geint et dans l'herbe qui souffles qui demeurentDans l'ombre qui s' claire ou s' paissit,Dans l'arbe qui fr mit, dans le bois qui gqmit,Et dans l'eau qui coule et dans l'eau qui dort,Des souffles plus forts, qui ont priseLe SOUFFLE des morts qui ne sont pas morts,Des morts qui ne sont pas partis,Des morts qui ne sont plus sous plus souventLes choses que les Pri re d'un petit enfant n gre, 1943 (inAnthologie de la nouvelle po sie n gre etmalgache, Senghor, d.)

3 PUF, 1948)Seigneur je suis tr s fatigu .Je suis n fatigu .Et j'ai beaucoup march depuis le chant du coqEt le morne est bien haut qui m ne leur cole[morne: mot cr ole, d signe une petite montagneisol e, de forme arrondie].Seigneur, je ne veux plus aller leur cole,Faites, je vous en prie, que je n'y aille veux suivre mon p re dans les ravines fra chesQuand la nuit flotte encore dans le myst re desboisOu' glissent les esprits que l'aube vient veux dormir ma sieste au pied des lourdsmanguiers,Je veux me r veillerLorsque l -bas mugit la sir ne des BlancsEt que l'UsineSur l'oc an des cannesComme un bateau ancr Vomit dans la campagneson quipage n , je ne veux plus aller leur cole,Faites, je vous en prie, que je n'y aille racontent qu'il faut qu'un petit n gre y aillePour qu'il devienne pareilAux messieurs de la villeAux messieurs comme il moi je ne veux pasDevenir.

4 Comme ils disent,Un monsieur de la ville,Un monsieur comme il pr f re fl ner le long des sucreriesO sont les sacs repusQue gonfle un sucre brun autant que ma pr f re vers l'heure ou' la lune amoureuseParle bas l'oreille des cocotiers pench s Ecouter ce que dit dans la nuitLa voix cass e d'un vieux qui raconte en fumantLes histoires de Zamba et de comp re LapinEt bien d'autres choses encoreQui ne sont pas dans les n gres, vous le savez n'ont que trop travaill .Pourquoi faut-il de plus apprendre dans des livresQui nous parlent de choses qui ne sont point d'ici?Et puis elle est vraiment trop triste leur cole,Triste commeCes messieurs de la ville,Ces messieurs comme il faut,Qui ne savent plus danser le soir au clair de luneQui ne savent plus marcher sur la chair de leurpiedQui ne savent plus conter les contes aux veill , je ne veux plus aller leur cole.


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