COMITE DE L’ANTIBIOGRAMME DE LA ... - sfm …

1 COMITE DE L'ANTIBIOGRAMME. DE LA. SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE. Recommandations 2012. (Edition de Janvier 2012). Coordonnateur : Pr SOUSSY. Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor 94010 Cr teil Cedex Tel. : (33) (0)1 49 81 28 31 - Fax.: (33) (0)1 49 81 28 39. E-mail : Membres (en 2011) : R. BONNET, F. CARON, CAVALLO, H. CHARDON, C. CHIDIAC, P. COURVALIN, H. DRUGEON, L. DUBREUIL, V. JARLIER, F. JEHL, T. LAMBERT, R. LECLERCQ, NICOLAS-CHANOINE, P. PLESIAT, PLOY, C. QUENTIN, SOUSSY, E. VARON, P. WEBER. Ce document peut tre t l charg depuis le site internet de la Soci t Fran aise de Microbiologie : SOMMAIRE. 1. G N RALIT S. D finition des cat gories cliniques Page 3. Etablissement des valeurs critiques d limitant les cat gories cliniques Page 3. Proc dure et crit res de cat gorisation des souches Page 4. Lecture interpr tative de l'antibiogramme Page 4. Harmonisation europ enne Page 4. 2. RECOMMANDATIONS TECHNIQUES. Conditions techniques g n rales pour les m thodes de dilution et de diffusion en milieu g los Page 5.

2 Contr le de qualit interne Page 8. Concentrations et diam tres critiques pour les diverses classes d'antibiotiques Page 9. 3. R SISTANCES NATURELLES AUX ANTIBIOTIQUES DES PRINCIPALES ESP CES. BACT RIENNES D'INT R T M DICAL Bacilles Gram n gatifs non exigeants Page 15. Bacilles Gram n gatifs exigeants Page 16. Coques Gram positif Page 17. Bacilles Gram positif Page 17. Coques Gram n gatif Page 17. Bact ries ana robies strictes Page 17. 4. ANTIBIOTIQUES TESTER, CONCENTRATIONS, DIAM TRES CRITIQUES ET. R GLES DE LECTURE INTERPR TATIVE SP CIFIQUES. Enterobacteriaceae Page 19. Pseudomonas aeruginosa Page 24. Acinetobacter spp., Stenotrophomonas maltophilia, Burkholderia cepacia Page 27. Staphylococcus spp. Page 29. D termination de l'activit in vitro des glycopeptides sur Staphylococcus aureus Page 33. Enterococcus spp. Page 34. Streptococcus pneumoniae Page 37. Streptococcus spp. Page 40. Haemophilus influenzae Page 43. Neisseria meningitidis Page 46. Neisseria gonorrhoeae Page 47.

3 Campylobacter spp. Page 49. Helicobacter pylori Page 51. Ana robies stricts Page 52. 5. MODIFICATIONS SIGNIFICATIVES EN 2012 Page 55. ANNEXE 1 Page 56. ANNEXE 2 Page 58. Copyright 2012 - Soci t Fran aise de Microbiologie Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous proc d s r serv s pour tous pays. Toute reproduction ou repr sentation int grale ou partielle par quelque proc d que ce soit de ce document, faite sans autorisation expresse et crite du Comit de l'antibiogramme de la Soci t Fran aise de Microbiologie (28, rue du Docteur Roux, 75724 Paris Cedex 15) est illicite et constitue une contrefa on. Seules sont autoris es, d'une part, les reproductions strictement r serv es l'usage du copiste et non-destin es une utilisation collective, et d'autre part, les courtes citations justifi es par le caract re scientifique ou d'information de l' uvre dans laquelle elles sont incorpor es (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propri t intellectuelle).

4 2. 1. GENERALITES classement dans la cat gorie S. Cependant, in vivo, une partie de ces souches appara t A la suite des recommandations du Comit r sistante au traitement ;. d'Experts de la Standardisation biologique de --peuvent pr senter un m canisme de l'OMS (rapports techniques n 610, 1977 ), la r sistance dont l'expression n'est pas Soci t Fran aise de Microbiologie a cr un suffisante pour justifier un classement dans Comit de l'Antibiogramme (CA-SFM) charg la cat gorie R, mais suffisamment faible de d terminer les valeurs critiques qui d limitent pour esp rer un effet th rapeutique dans les cat gories cliniques (ant rieurement certaines conditions (fortes concentrations cat gories th rapeutiques) et de proposer un locales ou posologies accrues) ;. guide pour la d termination de la sensibilit . des bact ries aux antibiotiques. Les valeurs La cat gorie interm diaire est aussi une zone critiques d finies pour les concentrations et tampon qui tient compte des incertitudes les diam tres des zones d'inhibition, ainsi que techniques et biologiques.

5 Les recommandations sp cifiques certaines esp ces ou certains groupes d'antibiotiques sont publi es dans un communiqu annuel. 1. 2. Etablissement des valeurs critiques d limitant les cat gories cliniques 1. 1. D finition des cat gories cliniques Les valeurs des concentrations et des diam tres critiques d finies pour chaque Trois cat gories cliniques ont t retenues pour antibiotique sont tablies en tenant compte de l'interpr tation des tests de sensibilit in vitro : plusieurs param tres : Sensible (S), R sistant (R) et Interm diaire (I). la distribution des concentrations minimales Les souches cat goris es S sont celles inhibitrices (CMI) pour des populations de pour lesquelles la probabilit de succ s souches d finies et appartenant chacune th rapeutique est forte dans le cas d'un des esp ces bact riennes impliqu es en traitement par voie syst mique avec la pathologie humaine ;. posologie recommand e dans le r sum des les concentrations humorales et tissulaires caract ristiques du produit (RCP), r dig par qui sont obtenues avec les posologies l'Agence Fran aise de S curit Sanitaire des recommand es dans le r sum des Produits de Sant (AFSSAPS).

6 Caract ristiques du produit (RCP) ;. Les souches cat goris es R sont celles la confrontation des r sultats obtenus in pour lesquelles il existe une forte probabilit vitro et des r sultats obtenus in vivo (essais d' chec th rapeutique quels que soient le cliniques);. type de traitement et la dose d'antibiotique la variabilit statistique des m thodes utilis es utilis e. pour mesurer les CMI et les diam tres des Les souches cat goris es I sont celles zones d'inhibition. pour lesquelles le succ s th rapeutique est impr visible. Ces souches forment un Ainsi sont d finies deux concentrations critiques : ensemble h t rog ne pour lequel les r sultats la concentration critique basse c et la concentration obtenus in vitro ne sont pas pr dictifs d'un critique haute C auxquelles correspondent des succ s th rapeutique. En effet, ces souches : diam tres critiques D, et d, respectivement. --peuvent pr senter un m canisme de r sistance dont l'expression in vitro est faible, avec pour cons quence leur 3.

7 1. 3. Proc dure et crit res de cat gorisation de la souche bact rienne et une m thode des souches d'antibiogramme standardis e. L'identification formelle du (ou des) m canisme(s) de Aux regards des concentrations et des r sistance impliqu (s) impose la mise en place diam tres critiques sont consid r es comme : de techniques sp cifiques. sensibles (S), les souches pour lesquelles la Les r gles de lecture interpr tative sont CMI de l'antibiotique test est inf rieure ou mentionn es, pour certaines esp ces ou gale la concentration critique basse (c), ce pour certains groupes bact riens, dans les qui quivaut un diam tre sup rieur ou gal notes additionnelles des tableaux VII XIX du au diam tre critique D (Tableau I) ; suppl ment annuel. r sistantes (R), les souches vis- -vis desquelles la CMI de l'antibiotique test est Le CA-SFM recommande de ne pas modifier sup rieure la concentration critique haute la cat gorisation clinique en dehors des C, correspondant un diam tre inf rieur au r gles de lecture interpr tative list es dans diam tre critique d (Tableau I) ; des recommandations.

8 Les remarques de sensibilit interm diaire (I), les souches vis- destin es aux cliniciens, en particulier -vis desquelles la CMI de l'antibiotique test celles concernant l'activit in vivo des et du diam tre correspondant sont compris antibiotiques cat goris s S peuvent tre entre les deux concentrations critiques et les jointes en commentaire. deux diam tres critiques (Tableau I). Tableau I. 1. 5. Harmonisation europ enne Crit res de cat gorisation selon les valeurs critiques CMI (mg/L) Diam tre ( ) (mm). (Bull. Soc. Fr. Microbiol., Octobre 2004, Vol. S CMI c D. 19, n 3 : 191-193). R CMI > C <d I c < CMI C d <D Le besoin d'une harmonisation europ enne dans la m thodologie des tests de sensibilit . Les concentrations et les diam tres critiques aux antibiotiques et leur interpr tation a t . des antibiotiques d'activit m dicale figurent ressenti il y a d j de nombreuses ann es. dans le Tableau III du suppl ment annuel de ce guide. Ceci a conduit en 2002 la cr ation de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) qui est 1.

9 4. Lecture interpr tative de l'antibiogramme compos , d'une part, d'un General Committee qui comporte un repr sentant par pays La lecture interpr tative de l'antibiogramme, europ en et se r unit une fois par an et, d'autre fond e sur la connaissance des ph notypes part, d'un Steering Committee compos de de r sistance conduit dans certains cas . deux repr sentants du General Committee et transformer un r sultat initialement cat goris . surtout d'un repr sentant de chacun des six S en r sultat I ou R en raison d'un risque comit s nationaux reconnus comme actifs en d' chec th rapeutique. De plus, pour quelques raison de leur anciennet , de la fr quence de couples bact rie-antibiotique, malgr une leurs r unions et de leur notori t attest e par cat gorisation sensible , le risque accru de des publications r guli res : s lection in vivo de mutants r sistants justifie - France : CA-SFM (Comit de un commentaire particulier destin au clinicien. l'Antibiogramme de la Soci t . Ceci requiert au pr alable l'identification correcte Fran aise de Microbiologie).

10 4. - Allemagne : DIN (Deutsches Institut f r du CA-SFM et celles de l'EUCAST. Normung). - Pays-Bas : CRG (Commissie Richtlijnen Dans le Communiqu Annuel sont indiqu es Gevoeligheidsbepalingen) en gras : - Norv ge : NWGA (Norwegian Working - les concentrations critiques propos es par Group on Antibiotics) l'EUCAST et approuv es par le CA-SFM. - Su de : SRGA (Swedish Reference - les modifications des diam tres critiques : Group for Antibiotics) celles-ci sont adopt es par les Comit s - Royaume-Uni : BSAC (British Society nationaux en fonction de leur propre for Antimicrobial Chemotherapy) m thodologie. Le Steering Committee se r unit cinq fois par an. 2. RECOMMANDATIONS TECHNIQUES. Les objectifs de l'EUCAST ont t d finis de la 2. 1. Conditions techniques g n rales pour fa on suivante : les m thodes de dilution et de diffusion en milieu g los . standardiser les m thodologies ;. ( , 1993, 8, 156-66 ; Clin. s'accorder sur l'expression des concentrations Microbiol. Infect. 1996, 2, Suppl.)