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Commentaire sur le psaume 144 (145) Paru dans …

Commentaire sur le psaume 144 (145) Paru dans Pr ludes, revue de l'ANFOL (Association Nationale de Formation des Organistes Liturgiques) Pr ludes, reproduction interdite sans autorisation Les versets et les citations font r f rence la traduction liturgique du psautier Ce magnifique psaume , la fois hymne merveill et expression de confiance (celle-ci motivant celui-l ), est un d menti cinglant aux sp cialistes de la Bible aussi incomp tents que s rs d'eux qui pr tendent opposer le Premier Testament, univers d'un Dieu vengeur dangereux pour les hommes, et le Nouveau Testament, o J sus r v lerait pour la premi re fois le Dieu d' Ce raccourci aussi absurde que malhonn te est profond ment irrespectueux de la p dagogie de Dieu, qui s'affirme depuis l'aube des temps comme "tendresse et piti , lent la col re et plein d'amour", comme le proclame le , la suite d'Ex 34, La volont de louange introduit le psaume , avec six verbes diff rents (tous au futur, pour indiquer une action permanente dans le temps, non limit e l'instant pr sent), r partis sur les 7 premiers versets.

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1 Commentaire sur le psaume 144 (145) Paru dans Pr ludes, revue de l'ANFOL (Association Nationale de Formation des Organistes Liturgiques) Pr ludes, reproduction interdite sans autorisation Les versets et les citations font r f rence la traduction liturgique du psautier Ce magnifique psaume , la fois hymne merveill et expression de confiance (celle-ci motivant celui-l ), est un d menti cinglant aux sp cialistes de la Bible aussi incomp tents que s rs d'eux qui pr tendent opposer le Premier Testament, univers d'un Dieu vengeur dangereux pour les hommes, et le Nouveau Testament, o J sus r v lerait pour la premi re fois le Dieu d' Ce raccourci aussi absurde que malhonn te est profond ment irrespectueux de la p dagogie de Dieu, qui s'affirme depuis l'aube des temps comme "tendresse et piti , lent la col re et plein d'amour", comme le proclame le , la suite d'Ex 34, La volont de louange introduit le psaume , avec six verbes diff rents (tous au futur, pour indiquer une action permanente dans le temps, non limit e l'instant pr sent), r partis sur les 7 premiers versets.

2 C'est encore elle qui conclut la pri re (verset 21), et elle affleure dans le corps m me du psaume (par exemple les versets 10 12), sensible dans d'autres verbes au futur, ce qui laisserait soup onner que ce psaume est la synth se de plusieurs pri res dont il reprendrait divers l ments. Le c ur du psaume explicite le motif de la louange, d j pr sent dans les versets 3 7 comme une profusion (grandeur, uvres, exploits, merveilles, clat, gloire, splendeur, force, bont , jus-tice). Les versets 8 et 9 r p tent le nom de Dieu proclam devant Mo se au Sina , avec ses quatre aspects diversement traduits : - hesed (tendresse ou amour), qui exprime la force virile et la loyaut de l'engagement de Dieu - rahamim (tendresse ou piti ), qui affirme l'amour maternel de Dieu (piti n'est pas du tout p joratif, hautain ou d daigneux comme il peut l' tre en fran ais) - emet (bont ), dont la racine est proche de celle de amen, qui voque la fid lit un accord - hanan (gr ce), qui indique un amour agissant qui transforme ceux qui le re oivent.

3 Apr s le nouvel appel la louange des versets 10 13, le psalmiste voque des aspects de la vie humaine o se r v le le don de Dieu : il est vrai, juste et fid le, il soutient les faibles, il rassasie l'humanit , mais pas par une esp ce d'automatisme dont les souvenirs de l'Exode avaient amen le malentendu chez les juifs : Dieu cr e les conditions pour que l'homme dispose de sa nourriture, ce qui ne le dispense pas d'y travailler, le temps de la manne est r volu. Mais surtout, Dieu est proche. Il n'est pas un l ment du monde ni une nergie cosmique dif-fuse, il est un vivant, pr sent l'humanit , il coute, il r pond et il sauve (v. 18-19). Pour autant, il attend la participation de l'homme son destin : comme pour la nourriture, il ne distribue pas ses dons aveugl ment, il se donne ceux qui l'invoquent, le craignent (c est- -dire le respectent et l'admirent, pas ont peur de lui), l' Cette perspective nous invite porter un autre regard sur le Christ.

4 Il n'est pas une ic ne dou-ce tre et sulpicienne : sa douceur est aussi vigueur et nergie et le repos qu'il propose, s'il est b -atitude et chemin de bonheur, n'est pas toujours "de tout repos".. De m me, la "multiplication des pains" ne doit pas tre regard e comme un "miracle", un tour de prestidigitation d'un J sus-Dieu qui rien n'est impossible, mais le t moignage d'un Dieu proche, qui respecte l'humanit en la grandissant, en l'invitant se prendre elle-m me en charge. Dieu est sauveur, mais il ne sauve pas l'homme sans lui. A celui qui l'invoque, il donne amour, tendresse, bont et gr ce. La moindre des choses est de lui r pondre Alain Bonnet


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