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Concours du second degré Rapport de jury …

Concours du second degr Rapport de jury _____ Concours : AGREGATION EXTERNE SECTION : SCIENCES MEDICO-SOCIALES Session 2015 Rapport de jury pr sent par : Madame Fran oise GUILLET Pr sidente de jury 2 SOMMAIRE Page Composition du jury 3 Renseignements statistiques 4 preuves d admissibilit Premi re preuve d admissibilit Sujet Rapport de jury Seconde preuve d admissibilit Sujet Rapport de jury 5 7 preuves d admission Etude de cas.

6 1 – La protection sociale est un champ de débats, d’hypothèses et de recherches. Ceci n’apparaît pratiquement jamais dans les copies des candidats.

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1 Concours du second degr Rapport de jury _____ Concours : AGREGATION EXTERNE SECTION : SCIENCES MEDICO-SOCIALES Session 2015 Rapport de jury pr sent par : Madame Fran oise GUILLET Pr sidente de jury 2 SOMMAIRE Page Composition du jury 3 Renseignements statistiques 4 preuves d admissibilit Premi re preuve d admissibilit Sujet Rapport de jury Seconde preuve d admissibilit Sujet Rapport de jury 5 7 preuves d admission Etude de cas.

2 M thodologies d intervention en sant et action sociale Le on portant sur les politiques et institutions sociales ou de sant Etude critique de dossier 8 15 18 Conclusion g n rale 23 Annexe : ouvrages mis disposition 25 3 COMPOSITION DU JURY Pr sidente : Fran oise GUILLET Inspectrice g n rale de l Education nationale groupe STVST Vice-pr sidentes : Sabine CAROTTI Inspectrice d acad mie inspectrice p dagogique r gionale IA IPR Acad mie de Paris Martine LEMOINE Inspectrice d acad mie inspectrice p dagogique r gionale IA IPR Acad mie de Cr teil Membres du jury.

3 Nom Fonction Acad mie Fran ois Alla professeur des universit s Nancy-Metz Dominique Beynier professeur des universit s Caen St phanie Boujut ma tre de conf rences des universit s Rouen Marie Gay membre du jury comp tences particuli res Cr teil Fr d ric Gomel Inspecteur d acad mie inspecteur p dagogique r gional Caen Val rie Gosseaume Ing nieur d tudes recherche et formation Nantes Marie Joelle Gorisse membre du jury comp tences particuli res Paris Marcel Jaeger professeur des universit s Paris Michel Legros membre du jury comp tences particuli res Paris Martine Long ma tre de conf rences des universit s Nantes Jean Marc Lhuillier professeur l'Ecole des hautes tudes en sant publique Rennes Marc de Montalembert membre du jury comp tences particuli res Versailles Didier Tabuteau professeur des universit s associ Paris 4 RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES Candidats inscrits : 368 Candidats pr sents aux preuves crites d admissibilit.

4 222 Candidats admissibles : 18 Candidats pr sents l preuve orale d admission : 18 Candidats propos s pour l admission : 7 Epreuves d admissibilit Moyenne de la meilleure note 14,5/ 20 Moyenne g n rale des candidats admissibles 12,58/ 20 Epreuves d admission Moyenne de la meilleure note 13,33 / 20 Moyenne g n rale des candidats admis 8,79 / 20 Ensemble des preuves (admissibilit et admission) Moyenne de la meilleure note 12,85 / 20 Moyenne g n rale des candidats admis 9,96 / 20 5 EPREUVES D ADMISSIBILITE Premi re preuve.

5 Publics, processus, r gulations et politiques sociales. Dur e : six heures ; coefficient 2. R sultats Moyenne de l preuve 7,07 Meilleure note 14 SUJET La mise partielle sous conditions de ressources des allocations familiales s inscrit dans un mouvement plus vaste de ciblage des politiques sociales, en d calage avec une approche universaliste. A partir d exemples pris dans des domaines diff rents, caract risez les forces et les faiblesses de ces deux d marches. Rapport Rapport tabli par Dominique Beynier, Marcel Jaeger et Michel Legros Le sujet portait sur les forces et les faiblesses des logiques d universalisme et de sp cialisation dans la conception et la mise en uvre des politiques de protection sociale.

6 A - D abord quelques points forts: 1 Les candidats savent assez bien raconter l histoire de la protection sociale une histoire longue- depuis que l Eglise s occupait des pauvres jusqu la crise actuelle en passant par la l gislation de la 3 me r publique, le Conseil national de la R sistance, et le tournant des ann es 70 lorsque l inflexion de la p riode de croissance survient. 2 Ils ont int gr l existence des figures majeures qui jalonnent cette histoire: Vincent de Paul, pour les origines lointaines, Beveridge et Bismark, pour la naissance des assurances sociales.

7 Pierre Laroque est r guli rement mentionn . Parmi les acteurs r cents Martin Hirsch pour son r le dans la transformation du RMI en RSA appara t dans quelques copies. 3 En r gle g n rale, les candidats connaissent les principales institutions de la protection sociale, ils savent d crire les principaux organismes gestionnaires et ne font qu assez rarement des erreurs sur la succession des politiques, des mesures, des textes de lois qui ponctuent la protection sociale de la couverture des accidents du travail ou des premi res esquisses de la protection familiale la fin du 19 me jusqu aux r centes volutions l gislatives comme la loi H pital, Patients, sant.

8 Territoires . 4 Lorsque la protection sociale peut avoir un Rapport avec les politiques de l Education nationale, on sent chez les candidats une grande app tence pour d velopper ces th mes Pour r sumer ces points forts, on pourrait parler d une bonne culture g n rale de la protection sociale fran aise, mise en sc ne dans une dissertation la forme tr s convenue. B - Des limites et des manques 6 1 La protection sociale est un champ de d bats, d hypoth ses et de recherches. Ceci n appara t pratiquement jamais dans les copies des candidats.

9 Ce qui est pr sent est un univers sans beaucoup de travaux de recherches, de producteurs d analyse, d auteurs, acad miques ou non : O sont les Lafore, Borgetto, Pallier, Lhuillier, ? Une citation appara t de temps en temps et le plus souvent il s agit d un ouvrage de base et non d un article Le nom de Rawls peut tre voqu mais on sent qu il s agit plus d une agr mentation du texte que d un appel une d monstration. Un seul auteur de l univers de la recherche merge quelquefois, il s agit d Esping-Andersen mais sans doute parce qu il permet de mettre de l ordre dans les descriptions et sa classification des tats-providences remporte un vif succ s ( mais rien de Richard Titmuss, ou d Axel ).

10 En r gle g n rale, on assiste dans ces copies une tr s faible mobilisation des travaux acad miques. 2 Les politiques communautaires, qui depuis une quinzaine d ann es occupent une place certaine dans les d bats, restent fortement absentes de l univers des candidats. Les d bats sur la M thode ouverte de coordination, le march du travail et l inclusion active semblent ignor s. Par bonheur, le Rapport du Conseil Economique, social et environnemental sur l investissement social r dig par Bruno Pallier, publi voici quelques mois, a t mentionn mais dans un nombre tr s restreint de copies.


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