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Conférence de presse de Monsieur François …

Conf rence de presse de Monsieur Fran ois REBSAMEN, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Pr venir, aider, accompagner : Nouvelles solutions face au ch mage de longue dur e Lundi 09 F vrier 2015. Contact : minist re du Travail, de l'emploi et du dialogue social 01 49 55 31 02 - 1. Mobiliser tous les acteurs de l'emploi et de l' insertion professionnelle Le ch mage de longue dur e est la fois cause et cons quence de l' loignement du march du travail. Il ajoute ses propres effets au ch mage pour celui qui le subit car il le stigmatise, le d sesp re, l'affaiblit ; et il fait du temps un ennemi, l o le temps devrait tre utile la recherche d'emploi pour consolider ses acquis, trouver les opportunit s, se former.

Les structures d’Insertion par l’activité économique (IAE) ont connu une réforme profonde de leurs modalités de financement et de pilotage en 2014, qui a pour objet de rendre plus prévisible leur

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1 Conf rence de presse de Monsieur Fran ois REBSAMEN, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Pr venir, aider, accompagner : Nouvelles solutions face au ch mage de longue dur e Lundi 09 F vrier 2015. Contact : minist re du Travail, de l'emploi et du dialogue social 01 49 55 31 02 - 1. Mobiliser tous les acteurs de l'emploi et de l' insertion professionnelle Le ch mage de longue dur e est la fois cause et cons quence de l' loignement du march du travail. Il ajoute ses propres effets au ch mage pour celui qui le subit car il le stigmatise, le d sesp re, l'affaiblit ; et il fait du temps un ennemi, l o le temps devrait tre utile la recherche d'emploi pour consolider ses acquis, trouver les opportunit s, se former.

2 L'ampleur que prend le ph nom ne depuis plusieurs ann es, en particulier depuis le d but de la crise actuelle, en fait une priorit pour les ann es venir, ind pendamment d'un ventuel reflux du ch mage. Si rien ne change, d'ici quelques mois, pr s d'un ch meur sur deux sera un ch meur de longue dur e. A ce rythme, le ch mage, premi re pr occupation des Fran ais, risque de se doubler d'une exclusion massive du march du travail, difficilement r versible m me dans le cas d'un retour de la croissance. Face ce ph nom ne, parfois pr sent comme irr versible, il est possible de changer les choses, en faisant des p riodes d'inactivit un temps de reconstruction et de pr paration de l'avenir. Contre le ch mage de longue dur e pas plus que contre le ch mage, il n'existe pas de solution unique, et des outils pertinents sont d j notre disposition.

3 Il faut les utiliser tous, les compl ter, les am liorer et innover ; il faut avant tout, que tous les acteurs se mobilisent plus que jamais autour d'actions communes : l'Etat, les collectivit s territoriales, les partenaires sociaux, les op rateurs de l'accompagnement vers l'emploi, et bien videmment les acteurs de l' insertion , en premi re ligne. Lutter contre le ch mage ne suffit pas. Nous devons faire de la lutte contre le ch mage de longue dur e un combat prioritaire en soi. Le plan d'action qui suit est le fruit d'un travail de r flexion, d'expertise et de concertation entre les diff rents acteurs concern s par la pr vention et la lutte contre le ch mage de longue dur e. Et chacun s'est impliqu pour contribuer sa mise en uvre concr te : - P le emploi adapte les modalit s d'intervention en se transformant et en innovant.

4 La convention tripartite de P le emploi sign e avec l'Etat et l'UNEDIC pour la p riode 2015- 2018, d cline op rationnellement certaines mesures du plan ;. - Les partenaires sociaux mobilisent leurs moyens d'intervention pour les demandeurs d'emploi les plus expos s l'exclusion du march du travail. Ils mobiliseront des moyens consid rables dans le cadre de la convention tripartite de P le emploi, de la convention en cours de signature avec l'Etat sur le fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels, et en tant que gestionnaires d'Action logement ;. - Les repr sentants de l' insertion par l'activit conomique proposeront des volutions de leur cadre de gestion sous l' gide du Conseil national de l' insertion par l'activit conomique (CNIAE).

5 - Les collectivit s locales s'engagent dans le cadre de partenariats avec P le emploi . participer la lev e des freins. En particulier, les conseils r gionaux, sous l' gide de l'ARF, mobiliseront la politique r gionale de la formation de mani re adapt e la probl matique 2. des demandeurs d'emploi expos s au ch mage de longue dur e. Les conseils g n raux, sous l' gide de l'ADF, poursuivront leur engagement d velopper avec P le emploi l'accompagnement global, qui permet, par la mise en place de conseillers d di s, de mieux articuler les champs d'intervention de chacun des intervenants (conseillers emploi, travailleurs sociaux). - L'Etat participe largement l'effort. En termes financiers, les moyens consacr s aux emplois aid s sont maintenus en 2015 un niveau lev avec un effort de 3,2 Md , soit plus de 445.

6 000 contrats pour 2015. Par ailleurs, le nombre de contrats aid s dans le secteur marchand sera doubl passant de 50 000 100 000. L'Etat renouvelle son effort financier en direction de P le emploi sur quatre ans pour permettre l'augmentation des moyens de prise en charge des personnes les plus en difficult ; il finance le plan de d veloppement des GEIQ. Il assure la coordination et le suivi de la mise en uvre des actions ici pr sent es. Pour retrouver le chemin de l'emploi Mieux d tecter Les principaux facteurs de risques du ch mage de longue dur e sont connus : ge, niveau de qualification, existences de probl matiques de mobilit , de logement, de sant , de garde d'enfants. Nous savons galement que lorsqu'un demandeur d'emploi s'inscrit au ch mage, il a 2 fois plus de risques de tomber dans le ch mage de longue dur e s'il est g de plus de 55 ans, de m me s'il est sans dipl me, et fois plus s'il est un parent isol.

7 Mieux rep rer ces risques d s le d but du ch mage et enclencher tout de suite les solutions permettrait de sortir des dizaines de milliers de demandeurs d'emploi de l'exposition au ch mage de longue dur e. Or jusqu' aujourd'hui, le diagnostic est trop souvent une variable d'ajustement de l'entretien d'inscription P le emploi, la priorit tant donn e aux d marches administratives et au montage du dossier d'indemnisation. P le emploi, va d sormais profond ment modifier l'organisation des premiers temps de la prise en charge des demandeurs d'emploi, en d mat rialisant l'inscription administrative et en cr ant un entretien de situation, situ entre deux et quatre semaines apr s l'inscription au ch mage qui constitue un v ritable temps de diagnostic approfondi.

8 En fonction de ce dernier, le demandeur d'emploi sera orient vers un niveau de service appropri et rencontrera son conseiller r f rent dans les semaines qui suivront. Intensifier l'accompagnement Pour les personnes en risque de ch mage de longue dur e, P le emploi va doubler d'ici 2017 les places en accompagnement intensif par red ploiement interne. Orienter les personnes en risque vers un accompagnement adapt r duit drastiquement leur exposition. Le nombre de places en accompagnement renforc (suivi intensif par un conseiller disposant d'un portefeuille r duit) et accompagnement global (suivi articul avec le suivi par un travailleur social, dans le cadre d'un partenariat avec le conseil g n ra) sera ainsi port 460 000 personnes expos es au ch mage de 3.

9 Longue dur e ou au risque de ch mage de longue dur e qui b n ficieront d'un suivi adapt , contre 230 000 fin 2014. Les structures d' insertion par l'activit conomique (IAE) ont connu une r forme profonde de leurs modalit s de financement et de pilotage en 2014, qui a pour objet de rendre plus pr visible leur financement, et d'acc l rer l'acc s de leurs salari s des emplois de droit commun. La premi re tape de cette r forme s'est traduite par la g n ralisation d'un financement au poste et la mise en place d'une part modul e sur la base des efforts d' insertion des structures. Elle sera approfondie et compl t e en Il est ainsi confi au Conseil national de l' insertion par l'activit conomique (CNIAE) un chantier visant d finir, de mani re participative avec les structures d'IAE, d'une part les modalit s permettant de s curiser et dynamiser les parcours des salari s en insertion en s'appuyant sur le levier de la modulation du financement au poste et sur le nouveau cadre de financement de la formation r sultant de la loi du 5 mars 2014, et d'autre part les conditions de d livrance des agr ments pr alables l'embauche dans des conditions de fluidit et d' galit de traitement maximales.

10 Plusieurs exp rimentations ont t men es ces derni res ann es dans le domaine de l' insertion par l'activit conomique visant explorer de nouvelles modalit s d'accompagnement des salari s en insertion et conforter le positionnement des structures dans leur territoire. Ces exp riences doivent tre capitalis es et exploit es. Une mission IGAS sera charg e de les analyser et de mettre en perspective leurs principaux enseignements pour appuyer les travaux venir du CNIAE. Ouvrir la formation chacun 2015 sera l'ann e de la mise en place d'un droit r el une formation qualifiante gratuite pour les demandeurs d'emploi, mobilisable par chacun gr ce au compte personnel de formation. Cet effort, sera financ par le Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels, hauteur de 220.


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