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CYSTOCELE ASPECTS CLINIQUES ET …

Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 1 MINISTERE DE L EDUCATION REPUBLIQUE DU MALI NATIONALE Un Peuple Un But Une Foi ** UNIVERSITE DE BAMAKO FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D ODONTO-STOMATOLOGIE ANNEE UNIVERSITAIRE : 2007-2008 N ../ THESE Pr sent e et soutenue publiquement le ../../2008 Devant la Facult de M decine, de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Par Mr Modibo SANOGO Pour obtenir le Grade de Docteur en M decine (DIPLOME D ETAT) Jury PRESIDENTE : Professeur SY A DA SOW MEMBRES : Docteur Amadou MARIKO CO-DIRECTEUR : Docteur OUATTARA ZANAFON DIRECTEUR DE THESE : Professeur Salif DIAKITE CYSTOCELE ASPECTS CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DANS LE SERVICE D UROLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 2 SOMMAIRE Pages

Cystocèles aspects cliniques et thérapeutiques au service d’urologie du CHU Gabriel Touré Thèse présentée et soutenue par Modibo SANOGO 1

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1 Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 1 MINISTERE DE L EDUCATION REPUBLIQUE DU MALI NATIONALE Un Peuple Un But Une Foi ** UNIVERSITE DE BAMAKO FACULTE DE MEDECINE, DE PHARMACIE ET D ODONTO-STOMATOLOGIE ANNEE UNIVERSITAIRE : 2007-2008 N ../ THESE Pr sent e et soutenue publiquement le ../../2008 Devant la Facult de M decine, de Pharmacie et d Odonto Stomatologie Par Mr Modibo SANOGO Pour obtenir le Grade de Docteur en M decine (DIPLOME D ETAT) Jury PRESIDENTE : Professeur SY A DA SOW MEMBRES : Docteur Amadou MARIKO CO-DIRECTEUR : Docteur OUATTARA ZANAFON DIRECTEUR DE THESE.

2 Professeur Salif DIAKITE CYSTOCELE ASPECTS CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DANS LE SERVICE D UROLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 2 SOMMAIRE Pages INTRODUCTION ET BJECTIFS .. 2 CHAPITRE I : GENERALITES .. 6 1. D finition 2. Historique, Epid miologie 3. Rappel Anatomique 4. Physiopathologie et Etiologie 5. Formes CLINIQUES 6. Clinique 7. Formes CLINIQUES particuli res 8. Exploration para clinique 9. Traitement 10. Indications op ratoires CHAPITRE II : NOTRE ETUDE .. 56 IV M thodologie V R sultats VI Commentaires et discussions VII Conclusion Recommandations R f rence Bibliographique CHAPITRE III : ANNEXES.

3 93 A. R sum de la Th se B. Fiche d enqu te C. Serment d HIPPOCRATE Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 3 Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 4 I- Introduction Le prolapsus g nital se d finit comme toute saillie permanente, ou l effort dans la lumi re vaginale, l orifice vulvaire ou hors de celui-ci, de toute ou une partie des parois vaginales plus ou moins doubl es de la vessie, du rectum et des culs-de-sac de Douglas p riton aux adjacents, ainsi que du fond vaginal solidaire du col ut rin. (1) Les organes concern s par cette descente sont : La vessie : on parle de cystoc le; L ut rus : on parle d hyst roc le ; Le cul-de-sac de Douglas : on parle d elytroc le qui peut contenir des visc res ; Le rectum : on parle de rectoc le.

4 Toutes les combinaisons sont possibles, en sachant toute fois que le prolapsus le plus fr quent est la cystoc le (2). La cystoc le et l incontinence urinaire, constituent un des motifs de consultation les plus fr quents en chirurgie urologique. Selon une tude de et (3) ils repr senteraient 3% de l ensemble des consultations. D apr s une tude thiopienne le prolapsus g nital repr sente 19,9% de l ensemble des op rations gyn cologiques (4). Les prolapsus g nitaux sont des troubles de la statique pelvienne l origine d une symptomatologie fonctionnelle variable (urinaire, rectale, sexuelle) ou d une simple pesanteur pelvienne. Ces manifestations sont fr quentes mais souvent cach es car associ es la vieillesse. L incontinence urinaire est la manifestation la plus invalidante, elle concerne plus de 10% des femmes en France (5). Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 5 Au Mali Dao T.

5 [6] a trouv une fr quence de 1% l h pital Gabriel Tour . En 1995, il a constitu 1,72% des motifs de consultation dans le service de gyn cologie et obst trique de l h pital du point G [6]. Plusieurs facteurs peuvent tre l origine du prolapsus. Mais la plupart des auteurs s accordent dire que le traumatisme (man uvre) obst trical joue un r le largement pr dominant dans la gen se du prolapsus g nital. Dans la majorit des cas, il s observe dans les suites de couche plus ou moins lointaines d un accouchement par voies naturelles. L incidence du prolapsus au sein de la jeune population f minine est lev e dans les pays en voie de d veloppement. L ge moyen est de 27,5 ans d apr s une tude indienne [7]. En 1994, le rapport des activit s du service de gyn co obst trique de l H pital du Point G montre un ge moyen de 29,5 ans. Il ressort de l tude par Dian Sidib en 1998 que 64,8% des patientes taient en ge de procr er, les femmes m nopaus es repr sentaient 28,9% ; soit un ge moyen de 36,8 ans (8).

6 La cystoc le est une affection courante dont le diagnostic est cliniquement facile, ne n cessite pas d examens compl mentaires, un bon examen clinique suffit ; mais dont le traitement chirurgical est souvent complexe (2). La fr quence des troubles urinaires li s ou associ s aux prolapsus, les cas r cidiv s apr s une cure chirurgicale, impose souvent des examens compl mentaires. Toutefois, certains de ces examens ne sont pas possibles dans nos structures hospitali res. A cela s ajoute la situation financi re pr caire de nos patientes. L un et l autre font qu on est limit dans les moyens d investigations compl mentaires. Vu la survenue fr quente de cystoc le chez la femme jeune, le probl me se pose quant l attitude th rapeutique prendre pour pr server une vie sexuelle normale et le d sir de grossesse ult rieure. Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 6 Au Mali peu d tudes ont port sur la cystoc le dans les diff rents services de chirurgie urologique ; l augmentation des interventions chirurgicales pour cystoc le nous a incit initier cette tude, en nous fixant les objectifs suivants : II- Objectifs : 1- Objectif g n ral : - Etudier la cystoc le dans le service de chirurgie urologique de l H pital Gabriel Tour.

7 2- Objectifs sp cifiques : - D terminer la fr quence de la cystoc le dans le service ; - D finir le profil sociod mographique des patientes ; - D terminer les facteurs tiologiques ; - D crire les ASPECTS CLINIQUES de la cystoc le ; - D crire les techniques chirurgicales et leurs r sultats. Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 7 Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 8 III- g n ralit s : 1-D finition : La cystoc le est une hernie de la vessie travers la paroi ant rieure du vagin. Tr s fr quente chez la femme jeune, cette anomalie n a pas de corr lation anatomo-clinique mais la g ne fonctionnelle, pourtant si variable et si diff remment per ue, reste un l ment primordial pour l ventuelle indication chirurgicale [9] Le prolapsus Pelvi-g nital en g n ral est une entit anatomo-clinique correspondant la d faillance des syst mes de sout nement et de suspension des organes pelviens de la femme (Figure 1) : Anatomie du p rin e f minin [9] Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 9 Les formes anatomiques sont donc vari es, associant diversement.

8 La colpoc le ant rieure, prolapsus de l tage ant rieur, contenant le plus souvent la vessie (cystoc le) rarement l ur tre (ur troc le) (Figure 2) ; le prolapsus de l tage moyen, int ressant le plus souvent l ut rus (hyst roc le)(Figure3) mais pouvant tre limit au col ut rin (trach loc le) ou, en l absence d ut rus, au fond vaginal (retournement vaginal) ; la colpoc le post rieure, prolapsus de l tage post rieur ; contenant le rectum (rectoc le) (Figure 5) ou le cul de sac de Douglas (elytroc le) (Figure 4) ; la rectoc le doit tre distingu e du prolapsus rectal interne ou ext rioris travers l orifice anal qui peut tre associ au prolapsus pelvi-g nital. : La cystoc le [9] Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 10 : L'hyst roc le [9] :L'elytroc le [9] : La rectoc le [9] Cystoc les ASPECTS CLINIQUES et th rapeutiques au service d urologie du CHU Gabriel Tour Th se pr sent e et soutenue par Modibo SANOGO 11 A ces vari t s anatomiques se superposent sans parall lisme des troubles fonctionnels divers, sp cifiques ou non, qui sont le motif de consultation.

9 Tous les interm diaires s observent entre l anomalie anatomique mineure (non invalidante ou associ e des signes fonctionnels non li s au prolapsus) et le prolapsus ext rioris dans sa forme historique. A l ext riorisation des organes pelviens peut s associer l incontinence urinaire d effort (qui constitue le principal ou le seul motif de consultation) ou l incontinence anale. 2-Historique et Epid miologie : Il ressort des tudes faites que le prolapsus g nito-urinaire est une pathologie ancienne, qui est rest e longtemps m connue surtout en Afrique. En France en 1957 l cole de l h pital Broca sous l gide des professeurs Ameline et Hugier une 1 re technique fut mise au point : il s agit de la suspension ut ro-vaginale par voie abdominale ; 30 ans plus tard cette technique est valid e et largement diffus e par Scali d s 1974 [10].

10 Une autre tude a t faite en France de f vrier 2002 ao t 2004, chez 45 patientes d une moyenne d ge de 66 ans pr sentant une cystoc le de diff rents stades ; 10% d entre elles pr sentaient une incontinence urinaire qui tait la manifestation la plus invalidante [11]. Au Mali une 1 re tude transversale portant sur 128 cas de prolapsus g nitaux diagnostiqu s de Janvier 1992 D cembre 1996 dans le service de gyn cologie obst trique de l h pital du point G Bamako a montr que 64,8% des patientes taient en ge de procr er, les femmes m nopaus es repr sentaient 28,9% des cas. L ge moyen tait de 36,8 ans. La cystoc le et la rectoc le pr dominaient avec respectivement 95,3% et 53,9%. L incontinence urinaire d effort tait associ e dans 11,7% des cas. L intervention par voie basse a t la plus pratiqu e dans 95% des cas ; il y a eu 6,7% des complications en per et post op ratoire [8].


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