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DIAGNOSTIC FINANCIER - evalpro.net

DIAGNOSTIC FINANCIER . L'objet final du stage est d' tudier la faisabilit commerciale et financi re de l'implantation de la SIAREP en r gion Languedoc-Roussillon. Le DIAGNOSTIC FINANCIER de l'entreprise sur la base des six derniers exercices servira de fondement cette tude, surtout du point de vue de l' valuation financi re du projet d'investissement. Il s'agira de: - D tecter les sympt mes relevant des volutions susceptibles d'entraver plus ou moins br ve ch ance la poursuite des objectifs de l'entreprise et la continuit de son activit . D tecter galement les points positifs relevant de l'activit et de la gestion de l'entreprise. - Prendre des d cisions correctives tant au niveau de la gestion court terme que des plans moyen terme. Le pr sent expos constitue une note de synth se du travail r alis , et il n'en pr sente que les r sultats fondamentaux l'explication de la situation de l'entreprise. Les d tails de l'analyse financi re sont pr sent s par ailleurs (se r f rer au sommaire).

La SIAREP n’a pas versé d’impôt sur les sociétés en 1998/99, du fait de ses résultats défavorables, ce qui influe sur la structure des dettes au passif du bilan (décroissance des

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1 DIAGNOSTIC FINANCIER . L'objet final du stage est d' tudier la faisabilit commerciale et financi re de l'implantation de la SIAREP en r gion Languedoc-Roussillon. Le DIAGNOSTIC FINANCIER de l'entreprise sur la base des six derniers exercices servira de fondement cette tude, surtout du point de vue de l' valuation financi re du projet d'investissement. Il s'agira de: - D tecter les sympt mes relevant des volutions susceptibles d'entraver plus ou moins br ve ch ance la poursuite des objectifs de l'entreprise et la continuit de son activit . D tecter galement les points positifs relevant de l'activit et de la gestion de l'entreprise. - Prendre des d cisions correctives tant au niveau de la gestion court terme que des plans moyen terme. Le pr sent expos constitue une note de synth se du travail r alis , et il n'en pr sente que les r sultats fondamentaux l'explication de la situation de l'entreprise. Les d tails de l'analyse financi re sont pr sent s par ailleurs (se r f rer au sommaire).

2 Nous nous attacherons tout d'abord pr senter la situation de la SIAREP pour l'ann e 1998, dans la mesure o cette ann e a t marqu e par des r sultats particuli rement moyens pour les d cideurs de l'entreprise. Par la suite, nous tudierons les points forts de la soci t , et notamment la reprise des r sultats et de l'activit en 1999. Enfin, nous rel verons les points faibles plus structurels de la SIAREP. I- ETUDE DE L'ANNEE 1998. L'ann e 1998 a t marqu e par une chute des r sultats de l'entreprise du point de vue de l'activit , des performances, de l' quilibre FINANCIER , du risque et de la comp titivit de la SIAREP sur son secteur d'activit . 1- L'ACTIVIT ET LES PERFORMANCES. On a observ en 1998 une diminution de 20 points de la valeur ajout e -qui exprime la valeur apport e par l'entreprise du fait de ses activit s de production ou de commercialisation-. La diminution de valeur ajout e est attribuer la baisse de la production associ e une l g re hausse des consommations en provenance des tiers.

3 Cette chute ne paraissait pas inqui tante outre mesure, mais elle s'est par la suite av r e pr occupante car elle a entra n toute une s rie de r sultats d favorables. En effet, le calcul de chaque Solde Interm diaire de Gestion (SIG) se fonde sur le SIG pr c dent. C'est l'une des raisons pour lesquelles 1998 a t marqu e par la chute de SIG tels que: L'Exc dent Brut d'Exploitation (EBE): le taux de marge brute (EBE / Chiffre d'affaires). devient n gatif, pour la premi re fois durant la p riode d' tude. Le r sultat d'exploitation correspond une perte r alis e par la SIAREP, en d pit d'une diminution des dotations aux amortissements. Le r sultat courant avant imp ts: il reste n gatif malgr l'am lioration du risque FINANCIER . Le r sultat de l'exercice, qui repr sente le solde final du Compte de R sultat, est n gatif en 1998, et ce cause de deux facteurs: - Les r sultats pr c dents sont n gatifs - Le r sultat exceptionnel est n gatif: pr cisons qu'il est calcul ind pendamment des autres r sultats, de fa on mesurer son impact r el sur le r sultat de l'exercice.

4 La confrontation des charges et des produits exceptionnels de l'exercice sur op rations de gestion, op rations en capital, provisions et amortissements exceptionnels aboutit un exc dent des charges sur les produits (surtout pour les charges exceptionnelles sur op rations de gestion). Il en r sulte qu'en 1998, l'entreprise ne s'est pas octroy de valeur ajout e, et ce au profit du personnel. En outre, la SIAREP n'a aucune aptitude s'autofinancer en 1998, du fait de la combinaison des deux facteurs suivants: - une CAF n gative - une distribution croissante de dividendes Remarquons toutefois que l'autofinancement n'est pas vraiment un indicateur de la variation de valeur patrimoniale. Sa connaissance n'est pourtant pas inutile, surtout pour comparer les performances de l'entreprise avec celles de ses concurrents, ou bien avec celles du secteur d'activit en g n ral. 2- LA STRUCTURE FINANCIERE. La SIAREP n'a pas vers d'imp t sur les soci t s en 1998/99, du fait de ses r sultats d favorables, ce qui influe sur la structure des dettes au passif du bilan (d croissance des dettes fiscales et sociales en 1998).

5 En 1998, on observe une Variation de Tr sorerie d'Exploitation n gative: l'autofinancement d gag par la SIAREP est par cons quent insuffisant pour financer l'augmentation du Besoin en Fonds de Roulement d'exploitation. 3- LE RISQUE ET LA RENTABILITE. 1998 correspond une ann e de cassure concernant le risque et la rentabilit de la soci t . 3-1: Le risque support par la SIAREP. En 1998, on note une augmentation significative du niveau d'endettement, cela prouve que la variabilit des b n fices est croissante et que le risque FINANCIER s' l ve. Le ratio de capacit de remboursement n'est pas interpr table en 1998 car il est n gatif: il consiste effectuer le rapport entre les dettes financi res et la CAF, or la CAF est n gative cette m me ann e. De m me, le ratio d'importance des charges financi res est n gatif car les r sultats de l'entreprise sont n gatifs. Or, ces deux ratios repr sentent la capacit de la SIAREP faire face ses ch ances moyen et long terme (solvabilit ).

6 L'ann e 1998 est donc pr occupante du point de vue de la solvabilit , mais aussi du point de vue de la liquidit . (qui repr sente la solvabilit de court terme). En effet, les deux ratios de liquidit les plus repr sentatifs ont connu un net fl chissement en 1998. Le ratio de liquidit imm diate (Tr sorerie active / Passif court terme) est inf rieur 1; et le ratio EBE/ Passif court terme n'est pas interpr table en 1998 car l'EBE est n gatif. Le rythme de couverture des dettes . court terme par le flux de fonds d'exploitation est donc insatisfaisant. 3-2: L'insuffisance de la rentabilit . La rentabilit mesure l'aptitude des moyens mis en oeuvre par l'entreprise -capital conomique et capital FINANCIER - atteindre un r sultat. La profitabilit , ou capacit de l'entreprise d gager un profit, est n gative car le r sultat de l'exercice est n gatif. Il en est de m me pour la rentabilit conomique, la rentabilit financi re et la rentabilit.

7 Des capitaux propres de la SIAREP. 4- LE RISQUE DE DEFAILLANCE. L'ann e 1998 est marqu e par une chute du score de l'entreprise, c'est- -dire par une augmentation de sa probabilit de d faillance par rapport aux entreprises du m me secteur (m thode de la Banque de France). Celui-ci, repr sentatif de la sant de l'entreprise . travers plusieurs ratios significatifs, est de 14%, alors que le score moyen des entreprises saines est de 64%. II- POINTS FORTS DE LA SIAREP SUR LA PERIODE 1994/99. 1- UNE REPRISE DE L'ACTIVIT ET DES PERFORMANCES EN 1999. Le chiffre d'affaires, apr s avoir connu une chute de 6% en 1998, se redresse l'ann e suivante: cela t moigne d'une reprise de l'activit cette m me ann e, car le chiffre d'affaires mesure la capacit de vente de l'entreprise. Il en est de m me pour la production de l'exercice, car l'ann e 1999 marque une augmentation conjointe de la production vendue et de la production stock e.

8 La valeur ajout e conna t elle aussi une l g re reprise en 1999. On note en somme une volution plut t favorable des Soldes Interm diaires de Gestion repr sentatifs de la formation des r sultats. Le r sultat conomique de la SIAREP, engendr par les seules op rations d'exploitation -ou Exc dent Brut d'Exploitation- augmente en 1999. M me si l'on doit pr ciser qua l'EBE. devient positif gr ce une subvention d'exploitation de 16 000 francs re ue, la situation s'am liore pour la SIAREP dans la mesure o elle a la possibilit d'utiliser cet EBE pour: R mun rer les capitaux propres (dividendes). R mun rer les capitaux emprunt s (frais financiers). Payer ses imp ts Maintenir ou d velopper le potentiel de production (amortissement). Rembourser les emprunts Le redressement de l'EBE a pour cons quence favorable la hausse de tous les autres SIG. repr sentatifs de la r partition du r sultat, savoir: - Le r sultat d'exploitation, qui corrige l'EBE des dotations aux amortissements et des reprises et transferts de charges.

9 - Le r sultat courant avant imp ts, qui se calcule apr s prise en compte des politiques relevant de l'exploitation et de l'activit financi re de l'entreprise. - Le r sultat de l'exercice, qui constitue le r sultat final de la SIAREP: celle-ci est donc b n ficiaire en 1999. De ce fait, l'entreprise s'octroie une plus grande part de la valeur ajout e. On note galement une am lioration du r sultat FINANCIER , qui mesure la diff rence entre les produits financiers et les charges financi res de l'entreprise. Enfin, on constate l'apparition d'une Capacit d'Autofinancement (CAF) en 1999. Celle-ci constitue un bon indicateur de la capacit de l'entreprise financer sa croissance (autofinancement). L'autofinancement est positif en 1999, tant donn qua la SIAREP ne verse pas de dividendes sur le r sultat n gatif de 1998, et que la CAF calcul e partir du r sultat d'exploitation est positive. 2- UNE REPARTITION DE LA VALEUR AJOUTEE GLOBALEMENT.

10 FAVORABLE AUX SALARIES. Entre 1994 et 1999, la valeur ajout e est r partie majoritairement en faveur du personnel de la SIAREP, cette part impartie aux salari s atteignant m me 97% en 1998 (largement sup rieure la part observ e pour le secteur). Cela constitue un point tr s favorable du point de vue de la coh sion sociale au sein de l'entreprise. 3- UN BON EQUILIBRE FINANCIER DU BILAN. Cet quilibre FINANCIER r sulte d'un facteur important: la tr sorerie, qui r sume . l' quilibre FINANCIER du bilan en faisant la diff rence entre le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de Roulement, reste positive sur toute la dur e d' tude, m me si elle est d croissante. Le Fonds de Roulement est donc assez lev , non seulement pour financer les besoins du cycle d'exploitation, mais aussi pour d tenir des disponibilit s et effectuer des placements. Cette situation para t donc favorable car elle assure la solvabilit de l'entreprise.


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