DISCOURS DE M. LE MAIRE LORS DE LA …

1 DISCOURS DE M. LE MAIRE LORS DE LA CEREMONIE DES VOEUX 2012 LE 7 JANVIER 2012. M. le Conseiller G n ral, Monsieur Le Pr sident de la Communaut de Communes C tes de Penthi vre, Mesdames, Messieurs les Maires et lus du territoire et locaux, Madame, Messieurs les repr sentants des services de l'Etat, Monsieur Le Cur , Madame et Messieurs les Pr sidents d Associations, Monsieur le tout nouveau commandant du Centre de Secours de Pl neuf Val-Andr , le Lieutenant Gouinguenet Laurent qu'on ne pr sente pas Planguenoual puisque Laurent est un conseiller municipal bien impliqu dans sa fonction et qui nous devons, pour une partie d entre nous, notre formation l utilisation du d fibrillateur, ainsi que le projet d quipement de la commune avec trois de ces appareils.

2 Ainsi que la remise en ordre de marche de la r serve de s curit civile, .. Mesdames, Messieurs, chers concitoyens Encore une nouvelle ann e et c'est toujours avec le m me plaisir, pour la onzi me fois cons cutive, que nous vous retrouvons, chaque d but de janvier, toujours aussi nombreux, peut- tre encore un peu plus cette ann e, pour cette c r monie qui nous permet d' changer nos voeux dans un climat que nous voulons amical et convivial. Aux c t s des Planguenoualais d'hier, en grande majorit , quelques nouveaux que nous avons convi s tre des n tres ce soir et qui nous souhaitons la bienvenue, ici et dans notre commune. Se souhaiter une bonne ann e pour 2012, .. je crois que nous en avons bien besoin, tant celle qui vient de se terminer a t assez incertaine, avec son lot de bonnes nouvelles peine publi es qu'une mauvaise venait les remettre en cause et le tout annon ant un avenir encore plus difficile.

3 Dans cette ambiance un peu morose, bien que tout ne soit pas catastrophique, et il y a pire, on se rassure comme on peut, mais c'est vrai aussi qu'on a toujours tendance ne voir que le mauvais c t des choses, le fait de se retrouver est peut- tre une bonne fa on de ne pas c der la morosit et au repli sur soi. Se regrouper pour affronter les v nements, se r unir pour profiter aussi des bons moments, changer et discuter plut t que s'affronter, a peut aussi, d faut de nous engager dans un optimisme exag r , au moins construire un peu de lien social, de relation et retrouver ainsi le sens de quelques mots dont notre R publique en a fait une partie de sa devise, comme la fraternit . C'est pourquoi, encore plus cette ann e, nous avons besoin, m me si les souhaits ne sont que des paroles, nous avons besoin de cette forme d'expression collective, aussi, je vous souhaite en mon nom et au nom des lus de votre Conseil Municipal, sinc rement, vous toutes et vous tous pr sents, tous nos concitoyens et nos associations locales, une bonne ann e, une bonne sant , et la r alisation de vos projets particuliers et de nos projets collectifs.

4 Souhaitons en m me temps et a ne co te rien, des voeux d'am lioration de la situation g n rale, sociale et conomique, une stabilit dans nos institutions, de la sagesse dans ces 6 mois qui vont venir et qui seront sujets grands d bats, et que notre pays et l'Europe, ballot s dans cette crise financi re qui n'en finit pas et dont les r percussions sont encore venir, puissent s'en sortir, sans trop de d g ts. Sans trop de d g ts parce que les exp riences pass es le prouvent, ce sont les plus humbles qui les paient, en g n ral, au prix fort, au prix de leur travail, de leur sant , de leur vie de famille, de la stabilit m me des couples. On le voit bien tous les jours avec ces listes qui s allongent, SDF de plus en plus jeunes, sans abris, celle des restaurants du c ur.

5 Alors que dans le m me temps, les dividendes distribu s aux actionnaires du CAC 40 ont atteint un record en 2011, 37 milliards d euros avec l espoir de passer 41 milliards en 2012. INDIGNEZ-VOUS ! Oserai-je, dans ces circonstances, exprimer des voeux particuliers et des remerciements pour leur concours et leur travail ces repr sentants des services de l'Etat et de nos collectivit s territoriales, ces fonctionnaires : personnel municipal, administratif et technique, des services de la CDC, enseignants des coles, coll ges et Lyc es, DDTM ex DDE, Gendarmerie, Tr sor Public, et combien d'autres dans les H pitaux, cr ches et ailleurs, ces salari s publics qui sont l pour faire vivre et donner du sens un autre mot de la devise de la R publique, l' galit de tous sur notre territoire, et qui se retrouvent aujourd'hui beaucoup trop stigmatis s, mon go t, au point de devoir constituer la variable d'ajustement une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilit.

6 Quand j'observe de la Mairie, les besoins de nos concitoyens, vos attentes, vos demandes, je me dis que a n'est pas de moins de services publics que la population a besoin, mais au contraire de plus d'acteurs de ces services et m me de nouveaux services. Et, sans moyens humains, mat riels et financiers, aucune mission d'int r t public n'est possible. Le contexte conomique national et international impacte-t-il et impactera-t-il plus ou moins fortement notre commune ? Sans doute, mais quel niveau ? Les lus s'interrogent, y compris pour les actions quotidiennes, mais surtout pour les projets d'avenir o il nous faut absolument de la lisibilit , au moins dans le moyen terme, ce qui exige une certaine stabilit des r gles, une pr paration aux volutions des structures, une stabilit de nos recettes et des possibilit s de financements.

7 Dans ce contexte, 2011 aura t une ann e d'interrogations, quelquefois d inqui tude, mais aussi une ann e charg e en travail, celui-ci ne diminuant pas, avec des projets r alis s, d'autres mis l' tude, d'autres encore pr par s pour d marrer, une ann e qui a apport son lot de satisfactions, malgr tout et de moments difficiles aussi. Une ann e charg e en travail. Notre population n'a pas diminu , le territoire littoral est attractif, mais quand elle augmente, ii n'y a pas de secrets, c'est qu'il a fallu pr parer en amont les conditions de son accueil, en logements, lotissements, coles, services, travaux divers, Nous avons, en janvier 2011 r alis le recensement de la commune et le r sultat communiqu par l'INSEE est l : 2083 habitants recens s.

8 Mais ce chiffre, c'est une subtilit de la r gle en la mati re, ne sera pris en compte officiellement que le 1er janvier 2014, date laquelle, il sera forc ment largement d pass . Le chiffre officiel de la population est donc celui attribu au 1" janvier 2009, (il y a trois ans), savoir 1961 habitants et non 1919 comme publi dans le quotidien r gional la semaine derni re. C'est comme a, c'est un peu p nalisant puisque les dotations d'Etat sont faites pour partie en fonction du nombre d'habitants. Nous notons galement dans l'enqu te de janvier 2011, un fort rajeunissement de la population et l , c'est aussi un bon point pour la commune et le territoire. Plus d'habitants, c'est aussi plus d' lecteurs et nous avons enregistr un nombre record d'inscriptions en cette fin d'ann e : pratiquement 200 nouveaux inscrits pour une trentaine de radiations : il y aura donc plus de 1600 lecteurs inscrits sur nos listes lectorales en 2012.

9 Ce rajeunissement et l'apport d'une population nouvelle a impact l'activit urbanisme de la commune : c'est ainsi qu'en 2011, nous avons d livr 64 permis de construire dont 42 pour des maisons individuelles et 12 pour des extensions-r novations, .. ajoutons-y + 62 d clarations de travaux dont 12 pour des travaux li s l'habitation et, ph nom ne nouveau, 11 pour l'installation de panneaux photovolta ques, .. + 64 certificats d'urbanisme dont pr s des deux tiers pour des CUb, donc des CU op rationnels, de plus en plus demand s, parce que li s une op ration future, et chez nous, vous le savez, loi littoral oblige, mieux vaut conna tre les dispositions d'urbanisme applicables aux terrains avant de les acheter.

10 Ce sont des dossiers qui demandent autant de travail maintenant qu'un permis de construire. C'est dire si notre service urbanisme, compos d'un unique Agent, qui assume en plus la comptabilit , n'a pas ch m en 2011 et a n'est pas l'adjoint l'urbanisme, JM Juest qui dira le contraire car, bien souvent, ces autorisations d'urbanisme sont pr c d es de rencontres entre lui, l'agent et les p titionnaires. La loi littoral, toujours elle, est devenue encore plus contraignante la demande de la Pr fecture de R gion qui a impos notre PLU des zones rouges, potentiellement constructibles au PLU, mais qui ne le sont plus. II serait temps que les d put s s'emparent du sujet, que l'on pr cise enfin ces interpr tations laiss es jusqu'ici aux juges et maintenant aux Pr fets, les premiers saisis par des citoyens dont l'unique satisfaction c'est de pouvoir enquiquiner le monde et les lus tout en prot geant leur confort, les seconds qui en ont assez des proc s et qui s'arrogent des droits, laissant aux lus locaux, le soin d'expliquer aux citoyens des d cisions.