Example: dental hygienist

DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOSSIER PEDAGOGIQUE 1

DOSSIER PEDAGOGIQUE . P DAGOGIQUE. Le Symbolisme en Belgique DOSSIER p dagogique Art par les textes DOSSIER . 1. Sommaire I Pr ambule 2. II Le symbolisme 3- 6. III Le symbolisme en Belgique 7- 9. III Art par les textes 10-28. IV Colophon 29. Pr ambule Sommaire - Pr ambule Ce DOSSIER p dagogique a t r alis par EDUCATEAM dans le cadre de l'exposition Le Symbolisme en Belgique qui se d roule du 26 mars au 27 juin 2010 aux Mus es royaux des Beaux-Arts de Belgique. Il s'adresse essentiellement aux enseignants et l ves d sireux de pr parer ou prolonger leur visite l'exposition. De Rops Spilliaert, en passant par Khnopff, Delville ou Minne, l'exposition dresse un panorama de la cr ation fin de si cle en m me temps qu'elle trace le portrait d'une soci t en crise.

4 ‘premièrement Idéiste, puisque son idéal unique sera l’expression de l’idée; deuxièmement Symboliste, puisqu’elle exprimera cette idée par les

Tags:

  Dossiers, Unique

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of DOSSIER PÉDAGOGIQUE DOSSIER PEDAGOGIQUE 1

1 DOSSIER PEDAGOGIQUE . P DAGOGIQUE. Le Symbolisme en Belgique DOSSIER p dagogique Art par les textes DOSSIER . 1. Sommaire I Pr ambule 2. II Le symbolisme 3- 6. III Le symbolisme en Belgique 7- 9. III Art par les textes 10-28. IV Colophon 29. Pr ambule Sommaire - Pr ambule Ce DOSSIER p dagogique a t r alis par EDUCATEAM dans le cadre de l'exposition Le Symbolisme en Belgique qui se d roule du 26 mars au 27 juin 2010 aux Mus es royaux des Beaux-Arts de Belgique. Il s'adresse essentiellement aux enseignants et l ves d sireux de pr parer ou prolonger leur visite l'exposition. De Rops Spilliaert, en passant par Khnopff, Delville ou Minne, l'exposition dresse un panorama de la cr ation fin de si cle en m me temps qu'elle trace le portrait d'une soci t en crise.

2 Elle examine aussi la port e d'influences trang res comme le wagn risme ou l'art des pr rapha lites et int gre galement le d veloppement des arts d coratifs et des rapports entre le symbolisme et la litt rature particuli rement mis en vidence dans l'exposition. C'est donc dans ce cadre que nous proposons d'aborder dans un premier temps le symbolisme et le contexte g n ral dans lequel il est apparu, de d velopper ensuite les sp cificit s du symbolisme en Belgique et d'aborder les rapports litt rature et Beaux-Arts dans un dernier chapitre Art par les Textes'. Il s'agit l d'aborder sp cifiquement le symbolisme belge par le biais de textes d'auteurs ou d'artistes, textes po tiques, critiques dans l'esprit des Correspondances initi es l' poque romantique, exprim es par Baudelaire dans son po me ponyme et d velopp es dans le symbolisme.

3 Nous proposons un simple face- -face art-textes pr c d pour la plupart d'une courte introduction. Certains textes comprennent des parties pr sent es en gris clair aidant la compr hension g n rale mais ayant moins de rapport avec l' uvre correspondante. Enfin chaque correspondance est suivie d'une question en rapport avec le texte, l' uvre ou les caract ristiques du symbolisme auxquelles elle se r f re. 2. Le symbolisme . G raldine Barbery Rep res et d finitions Pour marquer le d but du symbolisme en tant que mouvement, on se r ferre habituellement la parution en 1886 du Manifeste du symbolisme dans le suppl ment litt raire du Figaro. Dans cet article, Jean Mor as voque l'existence d'une po sie symbolique'.

4 Qui cherche v tir l'id e d'une forme sensible'. Le symbolisme est l'origine consid r comme un mouvement essentiellement litt raire dont Jules Laforgue et St phane Mallarm sont les principaux repr sentants en France. La Belgique conna tra galement une importante production litt raire symboliste travers les uvres de Maurice Maeterlinck, Emile Verhaeren ou Georges Rodenbach. symbolisme symbolisme Si Mor as crit, dans un acte isol , le Manifeste du symbolisme, c'est St phane Mallarm que l'on doit, dans sa conception du symbolisme symbole, la vision la plus proche de ce nouveau langage po tique : Nommer un objet, c'est supprimer les trois-quarts de la jouissance du po me qui est faite du bonheur de deviner peu peu : le sugg rer, voil le r ve.

5 C'est le parfait usage de ce myst re qui constitue le symbole : voquer petit petit un objet pour montrer un tat d' me, ou inversement, choisir un objet et en d gager un tat d' me par une s rie de d chiffrements' (S. MALLARM , in l'Echo de Paris, 1891) . Les id es symbolistes sont alors v hicul es par les revues litt raires qui se multiplient l' poque : Le Mercure de France ou Le Symboliste en France; l'Art Moderne et La Wallonie en Belgique. C'est pr cis ment dans une de ces revues que le critique d'art fran ais Albert Aurier donnera une d finition du symbolisme appliqu e la peinture et dans laquelle l' uvre d'art sera : Le LeLe . Ce texte provient du DOSSIER p dagogique consacr Fernand Khnopff l'occasion de la r trospective consacr e au peintre du au aux Mus es royaux des Beaux-Arts de Belgique.

6 3. premi rement Id iste, puisque son id al unique sera l'expression de l'id e;. deuxi mement Symboliste, puisqu'elle exprimera cette id e par les formes;. troisi mement Synth tique, puisqu'elle crira ces formes, ces signes, selon un mode de compr hension g n rale;. quatri mement Subjective, puisque l'objet ne sera jamais consid r en tant qu'objet mais en tant que signe per u par le sujet;. cinqui mement (c'est une cons quence) D corative, car la peinture d corative proprement dite, ( ) n'est rien autre chose qu'une manifestation d'art la fois subjectif, synth tique, symboliste et id iste' (A. AURIER, in Le Mercure de France, 1891). Art de suggestion, d'id e, de myst re, le symbolisme deviendra un des mouvements les plus importants de la fin du XIX me si cle.

7 Il d passe largement les fronti res de l'Europe et se d veloppe dans de nombreuses disciplines artistiques : th tre, peinture, po sie, architecture, arts appliqu s . Dernier soubressaut du romantisme, le symbolisme y puisera la subjectivit et l'exacerbation de l'individu. En peinture, l'Art pr rapha lite d'un Millais, Hunt, Rossetti et plus tard Burne-Jones constitue une des premi res formes du symbolisme. R unis en confr rie d s 1848, ce groupe d'artistes anglais pr ne un retour l'art d'avant le classicisme de Rapha l et marque un go t pour la litt rature du pass , les l gendes m di vales ou les mythes anciens. Le style raffin , la fuite vers le pass et l'omnipr sence de la femme ensorceleuse et myst rieuse fascineront de nombreux symbolistes.

8 Partir des ann es 1880 et jusqu'en 1900 o il conna t son apog e et triomphe dans la ligne Art nouveau', le symbolisme connait un d veloppement rapide gr ce aux nombreux salons et cercles artistiques. Les XX Bruxelles, les Salons de la Rose+Croix Paris ainsi que les S cessions munichoise, berlinoise et viennoise organisent des lectures, conf rences, concerts et expositions dans un brassage de cultures, d'id es et de modes d'expressions artistiques. Ces id es symbolistes perdureront jusqu'en 1914 o la guerre marquera un dur rappel la r alit . 4. Contexte et situation Malgr des expositions, un manifeste ou d'autres d clarations, le symbolisme n'a jamais t un mouvement artistique officiel mais plut t un tat d'esprit qui se d veloppe en r action au positivisme ambiant et la perte de spiritualit que conna t la deuxi me moiti du XIX me si cle.

9 En effet, apr s le romantisme, appara t une s rie de syst mes de pens e qui se pr sentent comme les dignes h ritiers de la R volution industrielle. Dans ce contexte d'inventions et de progr s, une nouvelle religion s'impose : celle de la Science. Le scientisme ira m me jusqu' d clarer que le monde est aujourd'hui sans myst re' (M. BERTHELOT, Les origines de l'Alchimie, 1885). D sormais tout s'explique. La foi en la Science remplace la foi religieuse. En 1852, Auguste Comte publie le Cath chisme positiviste. Le positivisme d'Auguste Comte et d'Hippolyte Taine appliquera les m thodes scientifiques aux domaines de la Le symbolisme pens e : l'histoire, l'art, la soci t sont r gis par des lois, un milieu social et un temps.

10 Pris dans l'engrenage de la Science et du mat rialisme, le XIX me si cle conna t une perte de spiritualit . L'homme lui-m me, selon Darwin, n'est plus un produit du hasard mais fait partie d'une volution o tout semble tre d termin . L'art se fera cho de ces courants id ologiques travers l'objectivit du r alisme et les th mes du naturalisme, pour aboutir l'observation minutieuse et exp rimentale des effets de la couleur et de la lumi re chez les impressionnistes. Toutefois, la fin du si cle, une vive r action contre ce monde moderne se produit. Au positivisme de Comte r pond le pessimisme de Schopenhauer. la Bourgeoisie et sa confiance dans le progr s r pondent le dandysme et le d cadentisme. Et enfin, au r alisme et l'impressionnisme r pond le SYMBOLISME.


Related search queries