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Fiche méthode : que repérer en vue du commentaire

Fiche m thode : que rep rer en vue du commentaire ? 1 LES PROCEDES LITTERAIRES / Quelques pistes pour les rep rages Ce sont des outils grammaticaux, lexicaux, stylistiques, qui permettent aux auteurs d infl chir leur criture selon une vis e particuli re, de lui donner une coh rence, un sens global et profond. Ce sont les moyens par lesquels l auteur atteint son but et touche son lecteur. Ce sont aussi les moyens par lesquels le lecteur parvient, consciemment ou non, lire le message profond du texte. Votre travail consiste d crypter ces proc d s, c'est- -dire les rep rer, les comparer, les regrouper ou les opposer pour acc der une lecture coh rente et approfondie d un texte. Cela vous permettra de fonder des hypoth ses de lecture solides et donc de proposer, par exemple, un plan de commentaire pertinent. Votre plan doit absolument merger d une analyse pr cise de ces proc d s, ce sont eux qui vous permettront de d gager des axes de lecture, et pas le contraire (erreur majeure : trouver des axes de lecture partir d impressions g n rales issues d une lecture superficielle du texte, et essayer de les remplir avec des analyses de proc d s.)

- FORMES DE PHRASES : négatives ou affirmatives. (Une phrase interro-négative exprime doublement le doute.) / personnelle ou impersonnelle / neutre ou emphatique - PHRASES SIMPLES /PHRASES COMPLEXES : la phrase simple ne contient qu’un seul verbe conjugué. La phrase complexe comporte diverses

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  Phrases, La phrase, Emphatique, Ou emphatique

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1 Fiche m thode : que rep rer en vue du commentaire ? 1 LES PROCEDES LITTERAIRES / Quelques pistes pour les rep rages Ce sont des outils grammaticaux, lexicaux, stylistiques, qui permettent aux auteurs d infl chir leur criture selon une vis e particuli re, de lui donner une coh rence, un sens global et profond. Ce sont les moyens par lesquels l auteur atteint son but et touche son lecteur. Ce sont aussi les moyens par lesquels le lecteur parvient, consciemment ou non, lire le message profond du texte. Votre travail consiste d crypter ces proc d s, c'est- -dire les rep rer, les comparer, les regrouper ou les opposer pour acc der une lecture coh rente et approfondie d un texte. Cela vous permettra de fonder des hypoth ses de lecture solides et donc de proposer, par exemple, un plan de commentaire pertinent. Votre plan doit absolument merger d une analyse pr cise de ces proc d s, ce sont eux qui vous permettront de d gager des axes de lecture, et pas le contraire (erreur majeure : trouver des axes de lecture partir d impressions g n rales issues d une lecture superficielle du texte, et essayer de les remplir avec des analyses de proc d s.)

2 Cela ne fonctionne jamais.) Etape 1 : Rep rer les proc d s Etape 2 : Les analyser en en cherchant les effets. (Votre r ussite dans cette tape d pendra de votre capacit vous demander pourquoi l auteur utilise tel ou tel proc d et construire des hypoth ses.) Etape 3 : Regrouper ces proc d s selon des axes dominants qui constitueront les parties de votre commentaire . Vous pouvez alors laborer le plan, avec parties et sous-parties. Etape 4 : Prendre du recul par rapport cette analyse de d tail pour vous demander quel est le sens global du texte. Vous pouvez alors r diger l introduction et la conclusion. I Proc d s lexicaux : le vocabulaire : - CHAMPS (OU RESEAUX) LEXICAUX : le texte est maill de mots se rapportant une m me notion. Cela donne une unit au texte et permet de d gager un th me dominant (la nature, la fuite du temps, le ), un registre (Cf Fiche distribu e sur les diff rents registres), une intention du narrateur.

3 - POLYSEMIE : l auteur joue sur les diff rents sens possible d un m me mot. Permet de cr er plusieurs niveaux d analyse, du plus superficiel au plus profond. Le deuxi me sens est souvent symbolique ou ludique et il cr e des correspondances avec d autres mots du texte. - JEUX DE MOTS, : l auteur affiche le caract re ludique de son criture. Il s inscrit dans une perspective humoristique, qui peut contraster avec d autres aspects plus s rieux du texte. - NIVEAUX DE LANGUE : FAMILIER, COURANT OU SOUTENU. L auteur recourt au langage familier pour caract riser un personnage, cr er un effet de r el, interpeller son lecteur ou m me le choquer. Il peut par contraste utiliser un vocabulaire recherch pour opposer deux discours dans un dialogue, donner plus de poids un nonc grave .. - LES CONNOTATIONS : id e ou signification qui s ajoute au sens premier du mot dans un contexte d emploi.

4 Exemple : une couleur s ajoute souvent une connotation (rouge=> violence par exemple) II Proc d s grammaticaux (syntaxe) : - PONCTUATION : les points de suspension, d interrogation, d exclamation ne sont jamais anodins. Les points de suspension contribuent placer un texte sous le signe du doute, rendre compte des h sitations d un personnage ou du narrateur, construire une po tique de l inach vement, de l ouverture, en particulier lorsqu ils sont plac s en fin de phrase. Les points d exclamation, exprimant des sentiments forts, peuvent contribuer au lyrisme d un texte ou donner plus de force un texte argumentatif en montrant l implication affective du narrateur dans ce qu il d fend. Les points d interrogation contribuent donner au texte une dimension path tique (un personnage en proie au doute ou au d sespoir, par exemple) ou pol mique (les interrogations oratoires ou rh toriques consistent poser de fausses questions qui n appellent pas de r ponses mais interpellent les d fenseurs de la th se adverse et les mettent face leurs contradictions).

5 La multiplication des virgules renvoie l effet d num ration dans un texte : amplification des phrases , effet de masse, de nombre, L absence de ponctuation est aussi analyser : elle t moigne d une volont d ouverture du texte, elle rompt les r gles s curisantes de la grammaire et souligne donc le rythme non syntaxique des vers, par exemple. - TYPES DE phrases : phrases interrogatives, exclamatives, d claratives ou injonctives (= imp ratives). Noter que les phrases injonctives n expriment pas forc ment un ordre mais aussi un souhait, un conseil, une pri re. Elles peuvent donc parfaitement s inscrire dans un registre lyrique. Fiche m thode : que rep rer en vue du commentaire ? 2 - FORMES DE phrases : n gatives ou affirmatives. (Une phrase interro-n gative exprime doublement le doute.) / personnelle ou impersonnelle / neutre ou emphatique - phrases SIMPLES / phrases COMPLEXES : la phrase simple ne contient qu un seul verbe conjugu.

6 la phrase complexe comporte diverses propositions qui peuvent tre juxtapos es, coordonn es ou subordonn es. Le choix de phrases simples peut r v ler la volont didactique d un auteur (il veut tre compris et choisit la clart syntaxique), en liaison avec le vocabulaire par exemple. Les phrases complexes, rigoureusement articul es selon un encha nement logique (cause-cons quence, par exemple) r v lent souvent une volont persuasive. Les phrases complexes comportant de nombreuses propositions relatives se rencontrent souvent dans une description : elles contribuent la construction d une image pr cise et riche de l objet d crit. - Les changements de rythme sont galement tr s importants : rep rer que tel paragraphe est constitu de phrases simples et courtes et tel autre de phrases plus longues et plus complexes vous permet de d gager la structure d un texte (il faut alors se demander pourquoi). - CONNECTEURS LOGIQUES, TEMPORELS ET SPATIAUX : Dans un texte argumentatif, il est primordial de rep rer l articulation du texte gr ce aux connecteurs logiques qui marquent l opposition de deux id es, leur juxtaposition, le lien cause-cons quence, la Les connecteurs temporels vous permettent de rep rer la progression d un r cit : progression chronologique, analepses (retours en arri re), prolepses (projection dans le futur par rapport au moment du r cit) ; sc nes ( le narrateur raconte une sc ne enti re en d taillant chaque tape pour nous la faire revivre le plus fid lement possible [attention ce n est qu une illusion litt raire]), sommaires (le narrateur r sume plusieurs v nements en quelques phrases : impression d acc l ration, vision globale), ellipses (le narrateur passe sous silence un pisode ou une p riode enti re gr ce des formules comme : trois jours plus ).

7 Les connecteurs spatiaux permettent d organiser une description, du g n ral au particulier, ou selon un mouvement visuel proche de celui d une cam ra : mouvement vertical (ascendant ou descendant), mouvement horizontal, focalisation avant ou arri re (zoom). - TEMPS, MODES ET VOIX : le temps des verbes est observer avec soin. Chaque temps est employ selon des r gles pr cises, mais lorsque l auteur fait le choix de l un ou de l autre, il oriente son texte de fa on significative. Le pr sent peut exprimer une v rit g n rale, il peut aussi signaler l implication du narrateur dans son r cit ( je me souviens [pr sent d nonciation] que j tais un enfant timide [temps du r cit]), il permet d acc l rer l action dans un r cit au pass (pr sent de narration).. Les temps compos s marquent souvent l ant riorit , donc une action qui a eu lieu avant l action principale : l emploi fr quent de plus-que-parfait peut ainsi contribuer exprimer le regret, la nostalgie.

8 Le subjonctif, le conditionnel, l emploi de verbes comme pouvoir, sembler, para une r alit non av r e, souhait e ou envisag e sous le signe de l hypoth se. Le mode imp ratif permet un acte de langage direct de l' nonciateur une autre personne pr sente, un allocutaire. Il contient en lui-m me, implicitement, le je et le tu (= je te dis que tu ) : il permet donc l auteur, l nonciateur d tablir un contact avec son destinataire. La voix passive permet de ne pas dire qui fait l action : elle est rapprocher de l emploi de pronoms valeur g n rale, comme on , et s inscrit souvent dans une th matique de l anonymat, voire du myst re. Elle permet de ne pas nommer son adversaire dans un texte argumentatif ou de m nager du suspense dans un texte policier .. - LES PRONOMS PERSONNELS : ils sont tudier de fa on quasi syst matique dans un texte. Pr sence de la premi re personne (pronoms personnels, mais aussi adjectifs et pronoms possessifs) => implication du narrateur, voire de l auteur, marque du lyrisme.

9 Pr sence de la deuxi me personne = dialogue, mise en sc ne du destinataire, force de persuasion, actualisation du sentiment amoureux par l association du je et du tu , par Il est imp ratif de signaler toute occurrence isol e dans un texte, l absence de premi re personne dans un po me, la r partition des pronoms personnels sur l ensemble d un Emploi du pronom on : On = Une ou plusieurs personnes ind termin es. On = Nous (langue famili re).On = Les gens. On = Tout le monde. III Registres et figures de style : reportez-vous aux fiches sp cifiques distribu es NB : N oubliez pas certains l ments li s au genre du texte : Points de vue (texte narratif) Versification en po sie Longueur des r pliques, nombre de personnages en sc ne (texte th tral)


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