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FICHES OUTILS PARTIE I : L’ORGANISATION …

3G rer l organisation de l environnement pour que chacun puisse apprendre dans les meilleures conditions possibles en associant les l ves la gestion de leur espace d apprentissage .Il est difficile de transmettre des valeurs telles que coop ration et solidarit sans les vivre au quotidien. Car c est partir d un tel v cu qu un collectif sera m me d valuer les b n fices d un climat et de pratiques coop ratives et solidaires, et d identifier les conditions n cessaires leur mise en l instauration de ce v cu collectif, l organisation de la classe joue un r le cl car elle favorise la construction des postures, des modalit s de communication et des m thodologies de travail qui permettent d exp rimenter et de d velopper la coop ration et la solidarit entre tres I : L ORGANISATION COOP RATIVE DE LA CLASSEFICHE N 1 Une cologie globale de la classe coop rativeFICHE N 2 Organiser les tables de travailFICHE N 3 Organiser un coin r unionFICHE N 4 Constituer le groupe-classe gr ce l organisation d un temps d accueilFICHE N 5 Animer une r union de coop rativeFICHE N 6G rer du mat riel collectifFICHE N 7Se partager des responsabilit sFICHE N 8 laborer des r gles de vieFICHE N 9R guler le groupe-classeFICHES OUTILS4

7 Enjeu Favoriser l’échange et la constitution d’un groupe-classe uni par un aménagement spatial adéquat. Principes Un espace constitué de bancs (ou chaises) sert à réunir tous les individus composant

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1 3G rer l organisation de l environnement pour que chacun puisse apprendre dans les meilleures conditions possibles en associant les l ves la gestion de leur espace d apprentissage .Il est difficile de transmettre des valeurs telles que coop ration et solidarit sans les vivre au quotidien. Car c est partir d un tel v cu qu un collectif sera m me d valuer les b n fices d un climat et de pratiques coop ratives et solidaires, et d identifier les conditions n cessaires leur mise en l instauration de ce v cu collectif, l organisation de la classe joue un r le cl car elle favorise la construction des postures, des modalit s de communication et des m thodologies de travail qui permettent d exp rimenter et de d velopper la coop ration et la solidarit entre tres I : L ORGANISATION COOP RATIVE DE LA CLASSEFICHE N 1 Une cologie globale de la classe coop rativeFICHE N 2 Organiser les tables de travailFICHE N 3 Organiser un coin r unionFICHE N 4 Constituer le groupe-classe gr ce l organisation d un temps d accueilFICHE N 5 Animer une r union de coop rativeFICHE N 6G rer du mat riel collectifFICHE N 7Se partager des responsabilit sFICHE N 8 laborer des r gles de vieFICHE N 9R guler le groupe-classeFICHES OUTILS4 Enjeux et principes Ici, on favorise le travail en groupe pour que se confrontent les points de vue et que les changes entre l ves aboutissent une co-construction des savoirs ; d o l organisation appel e en lots (fiche n 2).

2 Pour d velopper le sentiment d appartenance un groupe-classe , un coin r union est organis ; c est dans ce coin de la classe que s affichent l emploi du temps, les comptes-rendus des r unions de coop rative et de r gulation, le tableau des responsabilit s et les r gles de vie du groupe (fiche n 3). Dans ce coin r union se d roule chaque matin l accueil (fiche n 4) ; en d but de chaque semaine a lieu la r union de coop rative (fiche n 5) et en fin de semaine la r union de r gulation (fiche n 9). Afin de sortir de logiques individuelles de consommation, le mat riel est collectif et est administr par le groupe-classe, chaque lot dispose d un pot commun qu il g re tout au long de l ann e (fiche n 6).Le sentiment d appartenance au groupe est renforc par : L instauration d un r le tenir par chacun des membres en d finissant les responsabilit s n cessaires pour que le groupe fonctionne (fiche n 7).

3 L association de tous les membres du groupe la d finition des r gles de vie et leur r daction (fiche n 8). Donner voir une repr sentation spatiale de la salle de classe ax e sur la coop ration, qui contraste avec un am nagement classique , plus orient vers la pratique d une p dagogie transmissive dite descendante .FICHE N 1 cologie globale d une classe coop rativePartie I : L organisation coop rative de la classeUne cologie globale de la classe coop rativeOBJECTIFO utils de gestion du temps (calendrier, emploi du temps, horloge)Mat riel collectifTables de travailCoin r unionBilan et valuation (d fis et portfolio)Lois et r gles de vieTableau des responsabilit sGestion des projets (r union de coop rative)Rituels (phrase du jour, )5 Enjeu Construire des postures et OUTILS pour savoir travailler ensemble en instaurant une quipe de travail stable pendant 6 ou 7 chaque retour de vacances, un groupe de travail se constitue ; ceci vite de perdre du temps lors de la mise au travail.

4 L quipe (de 4 enfants maximum) sera stable pendant 6 7 s Le premier jour de la rentr e, l enseignant nonce les r gles qui d terminent la constitution des groupes de travail (si la classe coop rative est install e depuis un certain temps, les enfants peuvent tre associ s l laboration de ces r gles). Apprendre travailler en groupe. Apprendre travailler avec n importe quelle N 2 Les r gles : 1. R partition quilibr e des l ves pour avoir des groupes multi-niveaux (en fonction des niveaux connus ou suppos s des enfants).2. Mixit filles-gar Pr sence d un aide . Il s agit du r le que doit tenir l un des 4 l ves : l aide est celui qui travaille g n ralement rapidement et qui pourra consacrer du temps pour r expliquer, tutorer et les tables de travailPartie I : L organisation coop rative de la classeClasse organis e en lots avec un coin r union quip de N 2 partir de ces 3 r gles, les enfants organisent des quipes de travail en s asseyant autour des tables en lots.

5 C est le moment des choix : les l ves parlementent, il est n cessaire de laisser place la discussion. Une fois constitu es, toutes les quipes sont assises et on regarde groupe par groupe si les r gles sont respect es. Les choix sont comment s, les premiers temps l adulte explicite davantage sa grille de lecture quant la composition des groupes, par la suite, c est aux l ves de prendre en charge ces exemple, il peut y avoir des principes nonc s tels que : Un bon copain de jeu n est pas forc ment un bon copain de travail : bien souvent les enfants fonctionnent d abord l affectif et vont se mettre avec leurs vigilance renvoy e par l adulte peut faire l objet d une interdiction justifi e : Ce n est pas possible que vous soyez ensemble, vous savez bien que vous n arr tez pas de bavarder ou de vous taquiner ; vous n arrivez pas encore vous raisonner.

6 Ou bien l adulte peut contractualiser : D accord, on vous laisse ensemble, vous avez une semaine pour nous prouver que vous tes capables de faire la part des choses entre jeu et travail ; on en reparle lors de la r union de r gulation de vendredi . Selon les d cisions prendre, un temps de n gociation a lieu car une telle interdiction va souvent provoquer des changements de place dans l ensemble des lots. Une fois l organisation stabilis e, le/la secr taire (enfant qui a pris cette responsabilit dans le groupe-classe) inscrit les noms sur un sch ma de la salle afin de constituer une m moire de la classe. Cette prise de notes sera n cessaire pour se souvenir au cours de l ann e de la constitution des anciens groupes, afin de favoriser le fait d apprendre travailler avec tout le monde sans pr jug s. Apr s chaque p riode de 6-7 semaines, le m me processus s op re pour constituer de nouveaux groupes de travail.

7 C est l occasion pour les enfants de s investir de plus en plus dans l laboration des groupes en ayant conscience des r gles dont il faut tenir les tables de travailPartie I : L organisation coop rative de la classe7 Enjeu Favoriser l change et la constitution d un groupe-classe uni par un am nagement spatial ad Un espace constitu de bancs (ou chaises) sert r unir tous les individus composant le groupe-classe, adulte compris. Cet espace n est pas encombr de tables afin que tous les corps puissent tre engag s dans l change et quidistance du centre pour affirmer que tout le monde est galit pour s Installer 4 bancs dans un coin de la classe ou face au tableau. En g n ral, 6 enfants peuvent s asseoir sur les bancs classiques ; s il faut plus de places, des tabourets ou chaises peuvent se glisser entre les bancs.

8 Au m me titre que l ensemble des membres du groupe, l adulte se positionne dans le cercle (de m me si un AESH1 est pr sent). Il n est ni au centre, ni l ext rieur du groupe, afin de ne pas reproduire, m me inconsciemment, l change descendant d une p dagogie plus traditionnelle. Son inclusion dans le groupe favorise l interaction entre tous ses membres. Installer les affichages hauteur des l ves, afin qu ils puissent les lire, s y r f rer et ainsi les faire vivre. Pr voir suffisamment de place pour afficher les diff rents documents qui instaurent le groupe : r gles de vie, tableau des responsabilit s, emploi du temps, comptes-rendus des r unions de coop rative et de r gulation peuvent tre affich s sur un tableau mobile (paperboard) consultables lors de ces r unions. La configuration des salles de classe ne permet parfois pas de disposer d un espace suffisant pour maintenir ce coin de regroupement en place durant tous les temps de la solution alternative, surtout pour les premiers cycles, consiste tracer une ellipse (ou un cercle) au sol autour de laquelle se rassembler ponctuellement, et qui permet d voluer dans la salle librement le reste du temps.

9 Il suffit de faire un cercle la craie et de repasser ensuite sur le trac avec du ruban adh sif de couleur 2. Institutionnaliser le lieu de la construction du groupe-classe. Centraliser l affichage de ce qui constitue la vie du groupe .FICHE N 31. AESH : Accompagnant des l vesen situation de Pour des astuces et conseils, n h sitez pas vous r f rer au blog de C line Alvarez. (Cf. PARTIE bibliographie).NotesOrganiser un coin r unionPartie I : L organisation coop rative de la classeOBJECTIFSUn coin r union quip de bancs, d un tableau et d affichages concernant le Se sentir suffisamment en s curit et se rendre disponible .Ces terminologies font r f rence au domaine psychologique ; l enjeu est de r duire autant que possible ce qu on appelle l entropie psychique, c est- -dire un d sordre interne provoqu par une information qui survient dans la conscience et menace la poursuite d un : quand un enfant a un souci, il le traduit inconsciemment en menace et son attention est mobilis e pour l liminer, laissant peu d nergie disponible pour s inscrire dans l environnement ducatif que constitue l cole et qui attend des enfants qu ils deviennent l ves et se mobilisent pour apprendre avec les autres.

10 Se sentir appartenir au groupe .Ceci oriente plus l enjeu de ce moment comme lieu de l apprentissage d une la cit en acte. partir de la somme des singularit s qui s expriment en ce lieu, le sens du geste professionnel de l enseignant est de construire de l universel. Un universel qui permet de travailler ensemble avec et au-del de nos diversit s, et d en tirer profit gr ce un lieu qui, dans la classe, les autorise et les Ce temps se d roule en d but de journ e, l arriv e des enfants dans la classe. Les l ves se rassemblent dans le coin r union et commencent la journ e par un temps d expression r gul par un animateur (enfant ou adulte). Ce moment p dagogique est un espace o peuvent parfois s noncer des prises de positions empreintes de communautarisme ou de croyances familiales, des faits culturels divers, des habitus sociaux divergents, des points de vue diff rents sur l actualit qu il faut triturer , travailler, reprendre et non pas recevoir passivement.


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