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GROUPE DEPARTEMENTAL DE PILOTAGE . SUR LES TROUBLES DU LANGAGE. TROUBLES DU LANGAGE ORAL ET ECRIT. COMMENT LES PRENDRE EN COMPTE A L'ECOLE ? Septembre 2003. L'apprentissage des langages l' cole - dire, lire, crire - constitue une condition indispensable de la r ussite scolaire. Pourtant des enfants n'acc dent que tr s difficilement cette ma trise et peinent suivre le rythme de la classe qu'ils fr quentent. C'est pourquoi la prise en compte de l'ensemble des troubles du langage oral et crit doit pouvoir tre faite tr s t t dans la scolarit ; elle induit alors la mise en place d'attitudes p dagogiques adapt es qu'il convient de construire au cas par cas. La pr sente brochure a pour vocation de fournir aux ma tres confront s de telles situations les l ments du rep rage des difficult s de l'enfant partir des actions ordinaires de la vie de la classe et des outils de r f rence de l'institution : livret d' valuation GS/CP, livret lire au CP, valuations nationales.

troubles du langage oral et ecrit comment les prendre en compte a l'ecole ? septembre 2003 groupe departemental de pilotage sur les troubles du langage

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1 GROUPE DEPARTEMENTAL DE PILOTAGE . SUR LES TROUBLES DU LANGAGE. TROUBLES DU LANGAGE ORAL ET ECRIT. COMMENT LES PRENDRE EN COMPTE A L'ECOLE ? Septembre 2003. L'apprentissage des langages l' cole - dire, lire, crire - constitue une condition indispensable de la r ussite scolaire. Pourtant des enfants n'acc dent que tr s difficilement cette ma trise et peinent suivre le rythme de la classe qu'ils fr quentent. C'est pourquoi la prise en compte de l'ensemble des troubles du langage oral et crit doit pouvoir tre faite tr s t t dans la scolarit ; elle induit alors la mise en place d'attitudes p dagogiques adapt es qu'il convient de construire au cas par cas. La pr sente brochure a pour vocation de fournir aux ma tres confront s de telles situations les l ments du rep rage des difficult s de l'enfant partir des actions ordinaires de la vie de la classe et des outils de r f rence de l'institution : livret d' valuation GS/CP, livret lire au CP, valuations nationales.

2 Ce document, simple et lisible, d coule d'un important travail d'un GROUPE d'experts r unis au cours de l'ann e 2002/2003 : inspecteurs, m decins scolaires, enseignants sp cialis s et conseillers p dagogiques. Qu'ils soient remerci s pour la qualit de leur production. Jean-Marie KROSNICKIi Inspecteur de l'Education Nationale Adjoint l'Inspection d'Acad mique de la Haute-Savoie 2. TROUBLES DU LANGAGE ORAL ET ECRIT : COMMENT LES PRENDRE EN COMPTE A L'ECOLE ? Les troubles sp cifiques du langage, oral comme crit, sont l'objet d'une pr occupation partag e par les parents, les professionnels de l'enfance, notamment de l' ducation, et les pouvoirs publics. Ils ont donn lieu un premier rapport par l'Inspecteur d'Acad mie, Ringard en 2000, puis une circulaire minist rielle en janvier 2002 d finissant le r le des partenaires dans le rep rage, le d pistage et la prise en charge de ces enfants.

3 DU - le rep rage incombe aux enseignants qui se doivent d'identifier au sein du GROUPE classe, les enfants en REPERAGE difficult de langage. AU. DIAGNOSTIC. - le d pistage syst matique revient aux services m dicaux (de PMI pour les enfants de 3 4 ans, de sant . scolaire d s 5 ans), d pistage qui repose sur une formation sp cifique et l'utilisation d'outils valid s et talonn s pour identifier les enfants en difficult s langagi res. - le diagnostic est une d marche pluridisciplinaire comprenant au minimum un bilan de langage, un examen m dical et un examen psychologique. L'enseignant de la classe appara t donc comme le mieux plac pour le rep rage des enfants atteints d'un trouble sp cifique du langage mais cette mission ne peut tre men e bien que si l'enseignant dispose de quelques informations de base pour en juger.

4 3. POUR SAVOIR DE QUOI ON PARLE. Tout enfant qui "parle mal" doit avoir une valuation de son langage, mais "mal parler" n'est pas synonyme de trouble. Il est n cessaire de d finir les quelques termes suivants : On entend par retard un d calage chronologique dans l'acquisition d'une fonction, d calage par rapport des RETARD. normes attendues pour l' ge. ou TROUBLE Le retard sous-entend rattrapage et volution vers la normalisation. Le trouble se d finit comme la non- installation ou la d sorganisation d'une fonction. Dans le cadre d veloppemental, la mise en place de cette fonction est perturb e. La confusion entre trouble et retard est entretenue par le fait qu'au d part, l'un des premiers signes du trouble de langage est un retard d'acquisition.

5 Mais l'inverse d'un retard simple qui va s'am liorer avec le temps, le trouble se manifeste galement par des formes d viantes du langage, une bizarrerie de construction des mots ou des phrases, le non-respect des stades d'acquisition, et une absence de progr s notables dans le temps. Le trouble sp cifique du langage signifie que l'origine est d veloppementale, relevant de la non mise en r seau des neurones d volus au traitement du langage, sans cause neurologique, ni psychoaffective ou psychiatrique, sans anomalie sensorielle (surdit notamment) et sans carence majeure de stimulation environnementale. Dans le cadre d'un trouble sp cifique du langa ge, le trouble est en rapport avec une configuration c r brale particuli re au niveau des zones du langage.

6 4 6 % des enfants d'une classe d' ge sont concern s par ces troubles et 1 % pr sente une forme s v re. L'ENSEIGNANT FACE L'enseignant n'a pas mission de porter un diagnostic qui rel ve d'une quipe pluridisciplinaire comprenant au A L'ENFANT QUI minimum un orthophoniste, un m decin et un psychologue. "PARLE MAL" Toutefois, face un enfant qui parle "mal", il peut affiner la perception de la difficult langagi re et ainsi avoir une premi re approche de la gravit . 4. Ainsi on distingue : Les difficult s articulatoires ou locutoires : L'enfant prononce mal un ou plusieurs phon mes (les fameux CH / J / Z / S) en g n ral en rapport avec une difficult m canique de l'organe bucco-phonatoire.

7 TYPOLOGIE. Ces difficult s langagi res isol es s'amendent g n ralement spontan ment vers 6 ans. 10 20 % d'entre elles qui ne "passent pas" n cessitent une petite r ducation orthophonique mais elles ne mettent jamais l'enfant en difficult scolaire . Le retard de parole : Le probl me se situe au niveau du mot qui va tre d form . L'enfant prononce bien les phon mes isol ment mais d forme les mots au point que son langage peut tre parfois peu intelligible. Ainsi l'enfant qui d forme de nombreux mots, et dit par exemple : "tacalogue" pour "catalogue" ou "cocholat". pour "chocolat" n'a pas de difficult locutoire mais un retard de parole. A 3 ans et demi l'enfant ma trise les structures fondamentales du langage.

8 Un ou quelques mots complexes mal produits ne sont pas inqui tants mais un retard de parole 3 ans et demi, a fortiori plus tard, doit donner lieu un bilan orthophonique. Le retard de langage : Il s'agit d'une alt ration portant sur la structure de la phrase. Dans le pire des cas, l'enfant n'est pas ou peu intelligible. Ce retard de langage peut s'accompagner d'un retard de parole comme dans "pri a bro a tab moi" pour "j'ai pris la brosse sur la table" (syntaxe non respect e + d formation des sons dans les mots). ou ne pas s'accompagner d'un retard de parole comme dans "la brosse moi va prendre" (phonologie correcte mais syntaxe incorrecte). 5. Le retard de langage "simple" doit par d finition s'amender avec l' ge (il ne persiste pas apr s 6 ans) et surtout ne comporte pas de formes d viantes ("flute" devient "slufe").

9 Le trouble sp cifique du langage oral : La dysphasie se manifeste comme un trouble s v re par un retard de langage et des alt rations d viantes des composantes phonologiques (sons des mots), syntaxiques (structure des phrases), s mantiques (sens donn aux mots et aux phrases) ou pragmatiques (utilisation du langage selon le contexte). La dysphasie se d finit comme un trouble s v re et durable de l'acquisition du langage oral chez un enfant indemne de trouble neurologique, sensoriel ou psychiatrique . DEFINITIONS. Il y a atteinte du versant expressif du langage (ce qu'on produit) et / ou du versant r ceptif (ce qu'on comprend). On retrouve pour ces enfants une rupture de l' volution chronologique des tapes du d veloppement normal du langage, et des formes aberrantes qui peuvent coexister avec des formes correctes du langage.

10 Les tudes donnent une incidence de ce trouble entre 1 et 5 % d'enfants dans la population infantile. La dyslexie se d finit comme la difficult durable d'apprentissage de la lecture et d'acquisition de son automatisme chez un enfant normalement intelligent, indemne de troubles sensoriels ou psychologiques. Tout enfant qui lit et orthographie mal n'est pas n cessairement un enfant atteint de dyslexie. Parmi les 18 . 20 % d'enfants "mauvais lecteurs / mauvais orthographieurs" un quart environ sont des enfants atteints de dyslexie (5 10 % de la population infantile). Est suspect de dyslexie et doit b n ficier d'une valuation de son langage crit, tout enfant sans trouble de compr hension, qui reste lent et peine lire sans erreurs, qui fait des fautes syst matiques, et qui ne progresse pas ou peu.


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