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Guide d’utilisation du Référentiel des compétences …

Entreprisepr venir et lutter contre l illettrismeagence nationale de lutte contre l illettrisme groupement d int r t publicPour l acc s de tous la lecture, l criture et aux comp tences de baseFonds Social Europ enGuide d utilisation du R f rentiel des comp tences cl sen situation professionnelle(R f rentiel CCSP) version 2 - JUIN 2013% PouR L ACC S De touS LA LeCtuRe,2 Concepteurs du r f rentielDaniel Lustin, Cabinet R cifAvec la contribution d Alain Blayo, IML, de Jean-Paul Martin, Cafoc de Nantes, d ric Roignant, D clic Formation et de Gilles DelahayeHerv Fernandez et ric N d lec, Agence nationale de lutte contre l illettrismeHerv Adami, universit de Nancy IIAlain Bentolila, universit de Paris V, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIJean-Marie Besse, universit de Lyon II, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIJean-Michel Boucheix, universit de BourgogneB atrice Fraenkel, cole des Hautes tudes en sciences socialesV ronique Leclerc, universit de Lille I, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIH ugues Lenoir, universit de Paris X, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIP ierre Parage, Conservatoire national des arts et m tiersPierre Pastre.

3435>>6789170309321P36lus>90d60e3a03m2e0 3 Préface Les difficultés à lire, écrire, comprendre un message simple de la vie quotidienne peuvent freiner l’accès à

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1 Entreprisepr venir et lutter contre l illettrismeagence nationale de lutte contre l illettrisme groupement d int r t publicPour l acc s de tous la lecture, l criture et aux comp tences de baseFonds Social Europ enGuide d utilisation du R f rentiel des comp tences cl sen situation professionnelle(R f rentiel CCSP) version 2 - JUIN 2013% PouR L ACC S De touS LA LeCtuRe,2 Concepteurs du r f rentielDaniel Lustin, Cabinet R cifAvec la contribution d Alain Blayo, IML, de Jean-Paul Martin, Cafoc de Nantes, d ric Roignant, D clic Formation et de Gilles DelahayeHerv Fernandez et ric N d lec, Agence nationale de lutte contre l illettrismeHerv Adami, universit de Nancy IIAlain Bentolila, universit de Paris V, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIJean-Marie Besse, universit de Lyon II, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIJean-Michel Boucheix, universit de BourgogneB atrice Fraenkel, cole des Hautes tudes en sciences socialesV ronique Leclerc, universit de Lille I, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIH ugues Lenoir, universit de Paris X, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIP ierre Parage, Conservatoire national des arts et m tiersPierre Pastre.

2 Conservatoire national des arts et m tiersAnne Vicher, ecrimed, membre du Comit scientifique et de l valuation de l ANLCIC omit de pilotage largi du R f rentielConsultants prestatairesPilotes de l laboration du R f rentielexperts consult sAline Bomba, uniformationMichel Lemberg, Dgesco minist re de l ducation nationaleV ronique Chauvin, Gfc-Btp (Constructys)Patrick Mas ra, Dger, minist re de l Agriculture Delphine Crouzet, Dgefp, minist re du travailC cile Mendes, IntergrosNathalie Delorme, Agefos-pme Chantal ors, Faf ttFran oise Gautier eti , Cnfpt Anne Poisneuf, Anlci LorraineMarie Gr gori, Conseil r gional de Basse NormandieS bastien Prioul, Conseil r gional d le-de-FranceFran ois Grauvogel, Forcemat (opca 3+) milie Rousseau, Forthac (opcalia)Dominique Humbert, opcaim lodie Roussel, unifafAyla Kaysoy, Intergros Christiane thouin, FafihLeslie Le Bigot, unifaf Ile de France Ghislaine Vaesken, Faf Propret (opcalia) l criture et aux comp tences de base3Pr faceLes difficult s lire, crire, comprendre un message simple de la vie quotidienne peuvent freiner l acc s l emploi, la professionnalisation, la qualification.

3 Elles peuvent aussi tre un obstacle la mobilit des salari s et des agents des collectivit s territoriales, au maintien dans l 2004, gr ce aux r sultats de la premi re enqu te conjointe INSEE-ANLCI (enqu te Information et Vie Quotidienne), nous savons que plus de la moiti des personnes concern es par l illettrisme sont dans l emploi. La nouvelle enqu te conduite en 2012 par l INSEE avec les m mes outils de mesure qu en 2004 r v le que l illettrisme recule dans notre pays. 7 % des personnes g es de 18 65 ans sont concern es par ce probl me soit 2 500 000 personnes contre 9 % en 2004. L enqu te confirme que plus de la moiti des personnes concern es a plus de 45 ans et que les difficult s augmentent avec l ge ; on peut ainsi mesurer le rapport vident entre l allongement de la dur e de l activit professionnelle et la n cessit de pr venir et lutter contre l illettrisme dans le monde du travail et dans le cadre de la formation professionnelle tout au long de la vie.

4 Cet enjeu a t clairement identifi et pris en compte par les partenaires sociaux dont l enga-gement contre l illettrisme n a jamais t aussi fort notamment travers la mobilisation des cr dits du Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels. Leur implication est essentielle dans les premiers r sultats positifs que nous enregistrons dans notre combat commun contre l , de plus en plus d entreprises, accompagn es par leur OPCA, inscrivent maintenant la formation de base dans leur programme d actions. L ANLCI a accompagn ces d veloppements dans les territoires par la signature d accords largement, les actions de formation de base destin es aux salari s sont valo-ris es dans les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme initi s par l ANLCI et port s par ses charg s de mission r gionaux. Pour faire vivre ces partenariats, avoir une vision claire de ce qui marche, de l offre de formation dis-ponible sur un territoire, pour construire des formations r ellement adapt es, les entreprises et leurs partenaires peuvent aussi s appuyer sur les bonnes pratiques identifi es et diffus es dans le cadre du Forum permanent des pratiques ( ).

5 Nous savons aujourd hui que les formations de base mises en uvre dans le cadre de la politique de lutte contre l illettrisme permettent d am liorer la performance conomique des entreprises et facilitent l volu-tion professionnelle et personnelle des salari s. Plus l aise au travail, ils le sont aussi dans la vie. Ces formations permettent aussi d anticiper les changements et de pr venir les ruptures professionnelles. Elles confortent les plus fragiles, pr viennent les risques d exclusion. Une des pr occupations majeures de l ANLCI est de produire ce qui manque pour permettre l action de changer d chelle. Or, pr cis ment, dans le monde du travail, nombreux sont nos partenaires (entreprises, partenaires sociaux, organismes paritaires collecteurs agr s, tat, collectivit s territoriales) qui nous ont exprim le souhait de disposer d un outil op rationnel leur permettant d avoir une id e pr cise de ce que les personnes qu ils auront former ont d j acquis et de ce qu il faudrait qu elles acqui rent pour disposer de cette base de la base qui s curise leur trajectoire professionnelle et participe au d veloppement de l objectif de l ANLCI en construisant cet outil la demande de ses partenaires n est pas d exprimer ce que l on pense que chacun devrait savoir en partant d une approche acad mique mais au contraire d inverser la d marche, de partir des situations de travail, d analyser les t ches et de pouvoir dire clairement quelles comp tences de base ces t ches exigent.

6 Produire ce qui manque, c est offrir ceux qui agissent des points de rep res simples, partag s, permettant de parler un langage commun. Nous avons donc privil gi une d marche tr s pragmatique, tr s modeste, qui ne pr tend pas dire ce que les personnes devraient savoir mais qui a seulement pour objectif d aider sur le terrain tous ceux qui veulent mettre en uvre des formations de cette ann e 2013 o la lutte contre l illettrisme a t d clar e grande cause nationale gr ce la mobili-sation d un collectif r unissant, par-del toutes leurs diff rences, 65 grandes organisations nationales, dont le MEDEF, que soient vivement remerci s tous les partenaires qui ont bien voulu construire avec nous ces rep res et s engager nos c t s pour qu ils soient tr s largement diffus FernandezDirectrice de l ANLCILe 10 juin 2013 Produire ce qui manque, c est offrir ceux qui agissent des points de rep res simples, partag s, permettant de parler un langage commun4345>>3678991032P3l5>03u36836P9l>> PsSommairePr face p.

7 3note aux utilisateurs p. 5 Cibles et fonctions du r f rentiel des Comp tences Cl s en Situation Professionnelle (CCSP) p. 6Le R f rentiel CCSP r pond aux besoins de nombreux acteurs p. 6 Ses fonctions p. 6Qu est-ce que le R f rentiel CCSP ? p. 6La structure du R f rentiel CCSP p. 7 Lire le tableau p. 8 Zone sup rieure : p les, activit s, crit res, degr s capacit s professionnelles p. 8 Zone centrale : savoirs mobilis s p. 9 Les cellules p. 9L utilisation du R f rentiel CCSP p. 10 Trois modes d utilisation du r f rentiel CCSP p. 11 Mode d utilisation n 1 La description globale d une situation de travail p. 12 Exemple 1 - De la fiche de poste aux comp tences cl s : le serveur en restauration p. 14 Exemple 2 - L accompagnement VAE p. 15 Exemple 3 - Les acheteurs de formation publics ou priv s p. 15 Mode d utilisation n 2 L utilisation interm diaire du r f rentiel CCSP p. 16 Exemple 1 - La commande publique p. 17 Exemple 2 - Le diagnostic fonctionnel de l illettrisme p.

8 20 Exemple 3 - La mise en place de fili res d emploi et de formation dans le cadre d une GPEC p. 22 Mode d utilisation n 3 L analyse fine p. 23 Exemple 1 - L agent Machiniste Classique, et le CQP d une branche professionnelle p. 24 Exemple 2 - La mise en place de l entretien professionnel p. 25 Exemple 3 - La r ponse des organismes de formation une demande d entreprise p. 25annexes p. 27 Annexe 1 : les degr s du cadre national de r f rence de l ANLCI p. 27 Annexe 2 : le cadre europ en p. 28 Annexe 3 : glossaire p. 29 Annexe 4 : bibliographie p. 31L illettrisme en France p. 32L anLCI p. 33notice de lecture du r f rentiel CCSP p. 34encart s dans cette brochureLe R f rentiel CCSP Le R f rentiel CCSP avec les lignes vierges l criture et aux comp tences de base5 Note aux utilisateursCon us pour la plupart avant 2003, les r f rentiels disponibles 1 sur les savoirs de base portent sur les capacit s langagi res ou sur des domaines largis, sans toutefois r pondre de fa on pr cise au cadre national de r f rence pour l acc s de tous aux comp tences de base de l anLCI et aux recommanda-tions du parlement europ en du 18 d cembre 2006 concernant les comp tences cl s : >>Ces r f rentiels ne se situent pas par rapport aux 4 degr s de l ANLCI2,>>Les domaines abord s ne correspondaient pas aux 8 comp tences cl s du cadre europ plus, ces r f rentiels se centrent sur la formation ou l valuation (positionnement) des personnes.

9 Aucun r f rentiel ne r pond compl tement la d finition d un r f rentiel professionnel3 qui lierait l in-ventaire des capacit s de base (linguistiques et autres) aux r f rentiels m tiers ou l exercice d une activit qu il a t b ti en prenant appui sur l observation des situations de travail et non sur une d finition, a priori, des connaissances acad miques qui faciliteraient l exercice d une activit , le r f rentiel CCSP adopte une vis e r solument professionnelle. Il identifie les comp tences cl s en situation profession-nelle, c est- -dire qu il s efforce de faire le lien entre des capacit s de base d une personne et leur mise en uvre dans le contexte du comp tences de base prises en compte dans ce R f rentiel sont organis es selon les trois premiers degr s de ma trise de l anLCI. De plus, l inventaire de ces comp tences reprend le p rim tre du cadre europ en, ce qui conduit propo-ser une approche interdisciplinaire. Le noyau dur des comp tences linguistiques (lire, crire, s exprimer) doit en effet tre replac dans un ensemble plus large englobant d autres dimensions transversales, le tout constituant les comp tences cl s.

10 >>La description d une situation de travail dans ses diff rentes dimensions : activit s, crit res, capa-cit s professionnelles >>et l inventaire des savoirs mobilis s dans cette situation de travail (savoirs g n raux et appliqu s).dans cette perspective, le r f rentiel CCSP sugg reque l illettrisme n est pas seulement une caract ristique li e aux personnes et leur histoire de vie, mais que c est aussi un risque grandissant, li l volution des organi-sations du travail, que l on peut pr observe que les nouvelles organisations du travail font en effet appel plus de pr cision dans la com-munication orale et crite. Elles enrichissent galement le champ du requis : plus de calculs, plus d outils num riques, plus d attitudes de service, plus de r gles qualit , s curit , plus d autonomie, p rim tre de l employabilit ne peut d sormais se r sumer au seul savoir parler, lire, crire, comp-ter mais doit prendre en compte d autres capacit s comme utiliser des outils num riques ou prendre en compte des exigences de qualit.


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