guide de bonnes pratiques - jeunes.gouv.fr

1 guide de bonnes pratiquesVigilance attentats : les bons r flexesGuide destination des organisateurs, des directeurs et des animateurs en charge d accueils collectifs de mineurs caract re ducatifD cembre 2016 Direction de la Jeunesse, de l ducation populaire et de la Vie associativeLa s curit et la vigilance sont l affaire de menace terroriste impose un renforcement des mesures de s curit dans les accueils collectifs de mineurs. La mise en place de ces mesures n cessite la coop ration de l ensemble des membres de la communaut ducative, p riscolaire et extrascolaire. Ce guide de bonnes pratiques a deux objectifs : fournir des indications concr tes pour pr parer les lieux d accueil, les personnels et les enfants accueillis l ventualit d une attaque ; savoir r agir au mieux avant m me l arriv e des forces de s curit et durant leur bonne organisation pr alable des lieux d accueils, de m me qu une r action adapt e de l ensemble des agents et des mineurs accueillis, peuvent permettre de mieux se prot ger et de sauver des guide s inscrit dans la d marche civique Faire face ensemble d clin e dans le nouveau plan Vigipirate du 1er d cembre 2016*.

2 Il repose sur 3 piliers : - la vigilance de chacun- la pr vention qui s appuie sur une bonne pr paration et une bonne organisation la protection afin de r duire les vuln rabilit s. La d marche de protection des accueils collectifs des mineurs, s inscrit ainsi dans un dispositif institutionnel renforc au plan , par son comportement, permet de renforcer l efficacit du dispositif de s curit . 2 COMMENT D VELOPPER UNE CULTURE COMMUNE DE LA S CURIT ?Pr ambule* Les s jours ainsi que les d placements organis s l occasion des vacances ou des loisirs sont autoris s par principe. Les pr fets peuvent adapter localement voire s opposer au d roulement d un accueil de mineurs si les conditions de s curit ne sont pas remplies. Dans le cadre des postures Vigipirate, en cas d attentat ou de menace tr s forte, les activit s de plein air et les grands rassemblements peuvent tre interdits.

3 Dans tous les cas, les organisateurs doivent observer la plus grande vigilance sur les lieux de s jours ou d activit s et lors des embarquements, d barquements et transferts des publics concern s dans les cars, gares ou a guide n a pas vocation se substituer la r glementation en vigueur. Son but est de dispenser des conseils pratiques . Il ne cr e pas de nouvelles obligations juridiques, en particulier dans le domaine de la s ret , en mati re de moyens mis en uvre pour faire face aux actes ayant pour but de porter atteinte aux collectifs de mineurs :Quelles sont les sorties, les voyages, les manifestations qu il est possible d organiser ?Nous sommes tous les acteurs de notre propre s curit et de celle d autrui. COMMENT SE PR PARER ?44D velopper les relations avec les partenaires ext rieursPour les accueils collectifs de mineurs situ s au sein d tablissements scolaires : Travailler en partenariat avec : les services communaux (ou de coop ration intercommunale lorsque la comp tence scolaire est transf r e) ; la direction de l cole ou de l tablissement scolaire dans le cadre du Plan Particulier de mise en s curit (PPMS).

4 Pour les accueils collectifs de mineurs situ s au sein d tablissements scolaires comme pour les accueils se d roulant hors structures communales ou intercommunales :Travailler en partenariat avec : Les forces de s curit int rieure et interlocuteurs d partementaux s curit : les r f rents s curit des services de police ou de gendarmerie nationale territorialement comp tents. Les maires et les pr fets, autorit s respectivement responsables de la s curit dans les communes et les d : Coordonner la vigilance sur le temps en accueil collectif de mineurs et identifier les ventuels travaux de s curisation : B n ficier d un accompagnement, veiller l assurance d une surveillance de la voie publique et des abords des lieux d accueil en coh rence avec les flux de l tablissement (entr e et sortie des mineurs, d placement vers le lieu d accueil, de restauration, d placement vers les plateaux sportifs et/ou ).

5 Analyser les vuln rabilit s de l accueil collectifS organiser55 Conna tre la configuration de son lieu d accueil : agencement des b ti-ments, am nagement des espaces, cheminements et issues de secours. Identifier ce qui pourrait tre une vuln rabilit physique de l tablissement (portes ne fermant pas cl , acc s livraisons, espaces accessibles par la voie publique). Envisager des moyens d action possibles pour valuer la menace ventuelle (possibilit de garer un v hicule pi g ou pr sence de signes de radicalisation d une personne proximit voire en contact avec l ). Conna tre son environnement ext rieur (lieux de rassemblement ou de cultes, pr sence d un service de l tat, moyens de transport, services de secours, voisinage). Limiter les acc s pour une meilleure surveillance sans r duire la capacit d vacuation. Installer si possible un digicode (penser changer les codes r guli -rement), des badges ou un syt me de vid o-protection.

6 Filtrer les entr es et sorties. V rifier le fonctionnement des issues de secours. Prot ger l acc s ext rieur contre toute attaque de voiture-b lier (plot, bac de fleur ou bloc de b ton). Identifier les lieux de confinement et o se cacher ventuellement. Identifier le mobilier utile pour se barricader et se prot ger (tables, ). Conna tre les moyens d alerte du site d accueil, demander les tester et les porter la connaissance des animateurs. D terminer un signal d alerte simple en cas d intrusion et l apprendre aux enfants de fa on ludique. Savoir aupr s de qui signaler les comportements inhabituels et afficher les n de tel d SE PR PARER ?66Se former et former les personnels aux comportements adapt s S impliquer dans la d marche de vigilance collective. Conna tre les bons comportements en cas d attaque terroriste. Organiser des exercices progressifs et r p t s (cf annexe ci-jointe).

7 D terminer un signal d alerte en cas d intrusion, le tester avec les animateurs et en pr sence des enfants sous forme de jeu. Informer le personnel sur les proc dures de s curit et le r le de chacun. Favoriser une connaissance du site en organisant des reconnais-sances exploratoires pour montrer les cheminements, les lieux de confinements et les abris possibles, les issues de secours, le mobilier utile pour se barricader, les obstacles ventuels. Sensibiliser le personnel afin qu il sache rep rer des situations ou des comportements inhabituels. Encourager la vigilance de chacun et favoriser les remont es d informations suivant une proc dure tablie. Inviter les parents ne pas s attarder devant les portes d acc s pendant la d pose ou la r cup ration de leurs enfants. Se former aux premiers secours. R diger une fiche m moire conduite tenir pour la mise en s ret des enfants.

8 Cette fiche m moire pourra incorporer un plan des lieux et indiquer les espaces propices une mise en s ret ainsi que les circulations emprunter en situation de crise. tre alert : t l charger l application pour smartphones SAIP qui diffuse les alertes et les consignes de s curit .77 Transmettre les r flexes adapt s aux mineurs Accompagner les mineurs accueillis dans l acquisition des bons r flexes adopter en cas d alerte. Impliquer les mineurs dans la d marche de vigilance collective. Exercer les enfants par le jeu : s entrainer se cacher en SE PR PARER ?88 Participer un exercice de type intrusion/attentat1/ Concernant les accueils se d roulant dans des structures communales ou intercommunales Les tablissements scolaires organisent en cours d ann e trois exercices de s curit , dont un exercice intrusion/attentat . Le minist re charg de l ducation nationale insiste sur la n cessit d associer les personnels intervenant sur le temps p riscolaire au moins un de ces trois exercices, voire d organiser en accord avec la mairie ou l tablissement public de coop ration intercommunale un exercice sur ce temps sp cifique.

9 Il convient donc pour les organisateurs et directeurs d accueils collectifs de mineurs de se rapprocher des collectivit s comp tentes et des directeurs d :1. R aliser des exercices afin d acqu rir les bons r flexes. 2. viter dans les exercices de pr paration tout sc nario anxiog ne pour les enfants et leurs parents (ne pas utiliser d armes, m me factices, ni de simulation d explosion). 992/ Concernant les accueils se d roulant hors structures communales ou intercommunales Pour les accueils, s jours et d placements organis s hors structures communales ou intercommunales, il convient de se rapprocher des services de police ou de gendarmerie territorialement comp tents sur les lieux d est conseill d organiser un exercice annuel intrusion/attentat en s inspirant des consignes ou instructions du minist re de l ducation nationale. A cet effet, un fascicule, destin en priorit aux mineurs les plus jeunes est joint en annexe au pr sent guide .

10 Connaissance du siteCOMMENT SE PR PARER ?1010D velopper sa vigilance tre inform des mesures de vigilance et de protection adopter. Se montrer vigilant afin de d tecter et de signaler les comportements suspects et les situations inhabituelles. Faire remonter, suivant la proc dure tablie, toute situation anormale. A quoi faire attention ? Attitudes laissant supposer un rep rage (curiosit inhabituelle relative aux mesures de s curit , l organisation de l tablissement, all es et venues, observation prolong e, prise de photos et de vid os, v hicule avec ou sans occupant ou personne restant de mani re prolong e au m me endroit, menaces verbales, tags mena ants, appels ). Tenue vestimentaire inhabituelle pour la saison. V hicule stationn proximit du b timent sur un emplacement inappropri . Sous-traitants, livreurs intervenant en dehors des lieux et des horaires habituels.