GUIDE TECHNIQUE POUR METTRE EN OEUVRE UN …

1 GUIDE TECHNIQUE POUR METTRE EN. OEUVRE UN PROJET DE SANTE AUPR S. D'ENFANTS DE 5 A 11 ANS. THEORIE ET PRATIQUE. REGION RHONE-ALPES. Monique GALLET SENELONGE. 1. SOMMAIRE. 1 Titre 2 Pr ambule 3 Promotion de la sant . Niveau national. 6 Promotion de la sant . Les politiques de sant nationales, acad miques, r gionales. 11 Promotion de la sant . Education la sant l' cole primaire. 13 Partie th orique 26 Partie pratique. Quelques exemples. 30 projet dans une classe de CP : la pr vention du dos 35 projet dans une classe de CP : le sommeil 40 projet dans une classe de CP : l'hygi ne bucco-dentaire 45 projet dans une classe de CE1 : la pr vention des risques domestiques 50 projet dans une classe de CE1 : la pr vention de l'ob sit.

2 55 projet dans une classe de CE2 : les nuisances sonores 60 projet dans une classe de CM1 : le sommeil 65 projet dans une classe de CM2 : les comp tences psycho-sociales 71 Les erreurs viter 72 Bibliographie 73 Centres principaux de ressources documentaires 74 Sites internet r gionaux 2. Pourquoi ce GUIDE ? Les l ves peuvent tre des degr s divers, expos s des risques affectant leur sant , leur bien- tre, leur r ussite ducative. M me si la famille apporte tous les l ments de protection, de pr vention et conserve son r le de premier plan pour la r ussite scolaire, l' cole peut d velopper des strat gies et participer la construction des futurs adultes par sa mission ducative.

3 Les actions de promotion la sant sont inscrites au projet d' cole et projet classe. L' ducation la sant permet aux l ves d'acqu rir des comp tences favorables . leur sant , de valoriser leur autonomie et leur responsabilit . Elle est d velopp e dans une cole maternelle ou primaire l'initiative d'enseignants ou d'infirmiers scolaires pour une ou plusieurs classes. Elle n'est pas r duite des s ances d'information dans un but d'augmenter les connaissances des l ves mais rentre dans une d marche ducative.

4 Les l ves d veloppent ainsi des comp tences sp cifiques et deviennent acteurs de leur propre sant . Ce GUIDE vise accompagner tout professionnel de l'enseignement, de l' ducation, du social, de la sant dans la r alisation de ses projets de sant . La premi re partie est th orique, elle est la synth se de ma propre formation m thodologique re ue en 1997 . La deuxi me partie donne des exemples concrets, ce sont mes documents de travail labor s depuis 2002. Monique Gallet Senelonge 3. PROMOTION DE LA SANTE.

5 NIVEAU MONDIAL. LA PROMOTION DE LA SANTE. D finition de la sant propos e en 1946 par l'OMS : la sant globale est un " tat de complet bien- tre physique, psychique et social, qui ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou d'infirmit " . La charte d'Ottawa, le 21 novembre 1986 donne une autre d finition de la sant : 1. La sant est une ressource de la vie quotidienne, ce n'est pas un but en soi mais bien un moyen, parmi d'autres, qui participe l' panouissement des personnes. Ce n'est pas tre en bonne sant qui est panouissant, mais le fait d' tre en bonne sant qui donne la possibilit de faire des choses panouissantes.

6 2. La sant est un concept positif, on ne se limite pas la d finir par la n qui qui participe de la bonne sant , ce n'est pas seulement "je ne suis pas malade", mais aussi "je suis heureux". 3. La sant est un concept qui met en valeur l'importance des ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacit s physiques des personnes. Cette conception de la sant int gre les interactions permanentes entre les individus et leur environnement ( qui comprend les autres personnes, l'air qu'on respire, l'habitation, le lieu de travail, le fait d'habiter en ville ou la campagne, les lois r gissant la soci t o l'on vit.)

7 La charte de Bangkok, le 11 ao t 2005 propose un cadre pour faire voluer les strat gies de promotion de la sant et r duire les in galit s. Elle reprend et compl te les valeurs, les principes et les strat gies d'action de la charte d'Ottawa. Les quatre principaux engagements de la charte sont : - placer la promotion de la sant au centre de l'action mondiale en faveur du d veloppement - faire de la promotion de la sant une responsabilit centrale de l'ensemble du secteur public - faire de la promotion de la sant un axe essentiel de l'action communautaire et de la soci t civile - faire de le promotion de la sant une exigence de bonne pratique au niveau des entreprises 4.

8 LA SANTE publique . D finition : Ensemble de savoirs et de savoirs-faire qui concernent l'administration de la sant . l'exercice des professions m dicales Elle est g r e par le Haut Comit de la Sant publique . Objectif : Am lioration de la sant publique 5. LES TROIS PREVENTIONS. D finition : Prise d'un ensemble de mesures visant emp cher l'apparition d'une maladie, ou permettant de la d pister un stade pr coce. Primaire Objectif : Eviter l'apparition des maladies Exemple 1 Lutte contre l'ob sit : surveillance des IMC.

9 Exemple 2 Lutte contre le tabagisme: inciter les l ves viter le contact avec la cigarette Secondaire Objectif : Eviter l'aggravation ou le d veloppement des signes de la maladie chez une personne atteinte Exemple 1 Les troubles sensoriels : surveillance de la vision, de l'audition Exemple 2 La dyslexie : d tection des signes Tertiaire Objectif : pr vention des complications de la maladie ou ses r cidives Exemple Accompagnement des personnes handicap es : favoriser l'int gration des l ves handicap s dans une cole, une classe.

10 Facteurs de risque d'une maladie : Caract ristiques individuelles ou collectives li es l'environnement, la culture, au mode de vie qui entra nent pour la personne une probabilit plus lev e de d velopper une maladie ( exemple pollution, asthme ). 6. PROMOTION DE LA SANTE. LES POLITIQUES DE SANTE. Politique de sant en Minist re de l'Education Politique nationale faveur des l ves nationale Politique acad mique Plan acad mique de sant Rectorat Plan r gional de sant . Politique r gionale DRASS. publique Politique municipale Projet municipal Service de sant de la ville 7.