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Hell’s Eight T3 Plaisirs Interdits - ekladata.com

A toutes les femmes de mon groupe Yahoo. Je ne pouvais r ver de meilleurssoutiens pour rire et partager les hauts et les bas de la vie. Vous tes toutsimplement les meilleures ! 1La musique montait dans la nuit, l g re et joyeuse. Adoss e la lourde portede bois de la grange, Sally Mae se laissait gagner par ses accents entra nants,marquant machinalement la cadence de son pied. Il y avait si longtemps qu ellen avait pas dans ! Sa culpabilit s moussait avec le temps, comme Jonah le luiavait pr dit. Mais Jonah avait toujours su voir plus loin que la surface deschoses. Et il avait toujours eu la lumi re de Dieu pour guide, au c ur dest n bres les plus paisses. Son chemin avait t d une clart limpide alors que saroute elle tait constamment h riss e d pourtant, elle avait t une bonne pouse. Certes, leur mariage n avait pas t de ceux qui font r ver les petites filles. Mais il lui avait apport une forme destabilit tr s pr cieuse pour une femme impulsive et priv e de rep res.

A toutes les femmes de mon groupe Yahoo. Je ne pouvais rêver de meilleurs soutiens pour rire et partager les hauts et les bas de la vie. Vous êtes tout

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1 A toutes les femmes de mon groupe Yahoo. Je ne pouvais r ver de meilleurssoutiens pour rire et partager les hauts et les bas de la vie. Vous tes toutsimplement les meilleures ! 1La musique montait dans la nuit, l g re et joyeuse. Adoss e la lourde portede bois de la grange, Sally Mae se laissait gagner par ses accents entra nants,marquant machinalement la cadence de son pied. Il y avait si longtemps qu ellen avait pas dans ! Sa culpabilit s moussait avec le temps, comme Jonah le luiavait pr dit. Mais Jonah avait toujours su voir plus loin que la surface deschoses. Et il avait toujours eu la lumi re de Dieu pour guide, au c ur dest n bres les plus paisses. Son chemin avait t d une clart limpide alors que saroute elle tait constamment h riss e d pourtant, elle avait t une bonne pouse. Certes, leur mariage n avait pas t de ceux qui font r ver les petites filles. Mais il lui avait apport une forme destabilit tr s pr cieuse pour une femme impulsive et priv e de rep res.

2 Elle avaittoujours su que si elle ne pouvait trouver sa voie travers la m ditation, elle latrouverait avec Jonah. Il avait t son rocher, son ma tre penser, et le jour o on le lui avait tu , sa flamme int rieure s tait teinte, la plongeant dans unenuit sans de longs mois, elle avait v cu dans un brouillard gris, d pourvud motions. Puis on l avait arrach e peu peu sa prostration. Des gens taientvenus frapper sa porte pour se faire soigner, faute d un vrai docteur, et elleavait trouv une forme de r confort dans cette mission. Aider les gens, apaiserleur souffrance, se rendre utile. Une petite lumi re s tait mise palpiter dans sanuit. Elle avait grandi au fil des jours, clairant un peu le vide laiss par la mortde son mari. Une solitude dont elle avait r ussi s accommoder jusqu au retourde Tucker McCade, il y avait de cela six leva les yeux vers le ciel sem d toiles qui s tirait au-dessus de sa t tecomme un immense champ de fleurs scintillantes.

3 Parfois, elle avait l impressionque la femme qu elle tait autrefois avait disparu avec la mort de Jonah. A saplace, elle d couvrait une inconnue amoureuse de ces grands ciels de velours, deces nuits ti des. Une inconnue incapable de r sister son attirance pourl inqui tant Texas n aurait su dire ce qui la fascinait chez cet homme. Tucker McCade taittrop grand, trop sauvage, trop impr visible, trop inclassable pour analyser lesraisons de son trouble. Il respirait cette violence qu elle abhorrait, vivaituniquement dans l instant pr sent, et son visage rude ne laissait para tre aucune motion. Un homme myst rieux, tourment par une souffrance secr te. Il n avaitrien pour lui plaire et pourtant il l attirait comme une fiez-vous, ma belle. Tenter un homme comme moi peut tre avertissement r sonna dans sa m moire, aussi excitant qu une l instant, elle n avait pas compris le sens de sa remarque. Elle soignait unevilaine entaille sur son bras, elle ne cherchait pas lui plaire, encore moins les duire.

4 Mais avec le Il est vrai qu elle s tait pench e un peu trop pr s, etqu elle avait laiss sa main sur son bras sans doute plus longtemps quen cessaire. Quelque chose en lui la subjuguait. Ses yeux seuls deux fentescouleur d argent per ant son visage sombre avaient un pouvoir envo sa s duction ne tenait pas seulement son immense silhouette muscl e et sa beaut sauvage. Elle venait aussi de ces clairs de douceur, totalementinattendus, qu il cachait sous ses allures guerri res. Tucker McCade tait unhomme respectable, tout comme l avait t son mari, mais pour des raisonsdiff rentes. Ils avaient la m me assurance, mais, alors que Jonah marchait sur lalongue route droite ouverte par Dieu, Tucker empruntait des chemins de traversequ il avait trac s tout seul, sans rien demander personne, et il puisait sa forcedans sa libert .Secouant la t te, Sally Mae respira l air de la nuit o flottait encore l odeur dela viande grill e qu on avait servie avant le bal.

5 Tucker jouait des poings pour unoui ou pour un non. Il s tait battu pour d fendre Cissy Monroe le jour o elleavait d cid de ne plus se prostituer pour payer son loyer. Il s tait battu pourd fendre un chiot qu on voulait corcher vif parce qu il avait vol un morceau depain. Mais parfois aussi il se battait pour rien, pour le simple plaisir de tait dans ces moments-l , quand il tait fid le sa r putation de tueur, queTucker McCade la , cette facette ne la r pugnait pas. Tout au contraire, elle faisaitna tre en elle un trouble incompr hensible qui l effrayait. Fermant les yeux, elleimagina Tucker devant elle, immense, ses prunelles argent es fix es sur elle aveccette attention qui lui faisait perdre tous ses moyens. Ses longs cheveux d b neflottaient sur ses paules, soulignant ses pommettes saillantes et ses originesindiennes, mais aussi la sensualit de sa bouche. Ses grandes mainspromettaient un oc an de plaisir. Des mains aussi expertes pour tuer que frisson la parcourut cette pens e.

6 Comme tous les membres de lacommunaut quaker, elle refusait la violence et ne comprenait ni ne cautionnaitle recours la force, sous quelque forme que ce soit. Tucker, lui, assumaitparfaitement ce mode de vie. Il le revendiquait, m me. Quand il apparaissaitquelque part, son regard semblait clamer : Je suis ce que je suis. Acceptez-le outant pis pour vous. Ce d fi permanent, m l son m pris des conventions,formaient un cocktail puissant auquel il lui tait de plus en plus difficile der sister. Surtout dans les moments d abandon, comme en cet instant, o ellepouvait laisser son imagination musique s arr ta. Dans la grange transform e en salle de bal, les danseurschoisissaient leur prochaine partenaire en reprenant leur souffle. Sally Mae, elle,n avait nul besoin de r fl chir : elle connaissait d ores et d j le visage de soncavalier. Il tait l , derri re ses paupi res closes.

7 Il attendait qu elle vienne lui,avec ce sourire tendre et ironique qui faisait battre son c ur plus vite. Ellen avait qu un geste faire pour prendre sa main tendue. Un geste qu elle n avaitjamais eu le courage de faire dans la vie r elle parce que, malgr les apparences,elle tait l che. Pas parce qu il tait m tis et que la soci t condamnait touterelation entre une Blanche et un homme moiti indien, mais parce que leursvies suivaient des directions oppos es. Dans ses r ves, en revanche, elle avait ledroit de glisser sa main dans la sienne et de se blottir dans ses bras. Elle respiratout doucement tandis que le d sir se r pandait dans ses veines, attis par desmois de le disait cruel et brutal, mais son instinct de femme lui soufflait qu aveclui elle ne conna trait que la passion. Elle avait vu briller cette promesse dans sesyeux, elle la sentait vibrer entre eux chaque fois qu ils taient en pr sence l un del autre. Tucker veillerait son plaisir, tout comme il veillait sur elle depuis lepremier , elle se laissa porter par son imagination.

8 Dans l ombre complice dela nuit, elle pouvait lui accorder tout ce qui lui tait interdit dans la lumi refroide de la r alit . Le droit de la caresser, de l embrasser, de la faire s tait faufil dans sa vie jour apr s jour, avec une incroyable t nacit , etaujourd hui elle ne voulait plus r sister. Elle en avait assez de se battre contreelle-m me et de se refuser la seule chose qui pourrait redonner des couleurs savie. S il venait elle, ce soir, elle ne le repousserait musique s leva de nouveau, joyeuse et entra nante, emportant sespens es dans un tourbillon d images sensuelles. Ses cils fr mirent tandis qu elleimaginait les mains de Tucker sur son corps, rugueuses, intraitables, l amenant la reddition avec une brutalit qu elle n avait jamais connue avec r action de son corps ranima son sentiment de culpabilit . Jonah avait t son premier et unique amant, et elle n avait jamais regard un autre hommeque lui. Pendant les semaines qui avaient suivi son d c s, elle n avait plusconscience de rien.

9 M me pas de la pr sence de Tucker, qui dormait d j dans sagrange, l poque, quand il n tait pas par monts et par vaux pour le compte desHell s Eight . Elle tait an antie de douleur, r volt e par cette mort absurde. Etpuis, un jour, elle avait senti qu on lui glissait une tasse de caf dans les avait lev les yeux et elle avait vu Tucker devant elle, le visage grave,compr hensif. A partir de ce jour, il avait toujours t l pour elle. Il apparaissaitdans sa vie au gr de ses s jours en ville, veillant sur sa sant , sur sa s curit .Lui rappelant par sa simple pr sence qu il tait l , et qu il l attendrait aussilongtemps qu il le faudrait.*Le clair de lune caressait Sally Mae avec la tendresse d un amant, parant sescheveux blonds de reflets argent s, soulignant la p leur de son et sond sarroi. Le jour, elle parvenait dissimuler sa fragilit derri re ses airs defemme ind pendante et forte mais, dans la qui tude de la nuit, son secret lui chappait.

10 Son angoisse, sa solitude, sa soif d autre chose. Tucker aimait la nuitet les p pites que r v le l obscurit . Sally Mae tait un de ces joyaux que l ombrefait tinceler. Sous ses habits s v res se cachait une perfection laquelle il neparvenait plus r de tr sors, sous cette vilaine robe Elle ressemblait une f equ un rayon de lune aurait d pos e sur terre. Ses cheveux blond p le,emprisonn s sous son bonnet de coton, tranchaient avec le mur sombre de lagrange. Le soleil et les t n bres. Il vit ses cils fr mir et une motion passa sur sonvisage. Regret ? Peur ? Nostalgie ?Il aurait voulu sortir de l ombre, la prendre dans ses bras et l emmener dansun lieu o elle n aurait plus rien craindre, o elle serait l abri pour toujours,prot g e. Chaque fois qu il revenait en ville, impatient de la retrouver, elle levaitsur lui ce regard gris sombre qui le transper ait jusqu au c ur, et il oubliaitpourquoi il n avait pas le droit de la l entendit soupirer tandis que la musique montait joyeusement dans lanuit.


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