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Identification et mesure des problèmes d'alcool en …

Bulletin d information en conomie de la sant e questions d conomie de la sant m thodeRep resINSTITUT DE RECHERCHE ET DOCUMENTATIONEN CONOMIE DE LA SANT Adresse :10, rue Vauvenargues 75018 ParisT l phone : 01 53 93 43 02/17T l copie : 01 53 93 43 50E-mail : : de la publication :Dominique PoltonR dactrice en chef : Nathalie MeunierMaquettiste :Franck-S verin Cl rembaultISSN : 1283-4769 Diffusion par abonnement : 60 euros par anPrix du num ro : 6 eurosEn ligne sur 15 num ros par anI N S T I T U T D E R E C H E R C H E E T D O C U M E N T A T I O N E N E C O N O M I E D E L A S A N T En 97 - Ao t 2005 Identification et mesure des probl mes d alcool en France :une comparaison de deux enqu tes en population g n raleLaure Com-Ruelle, Paul Dourgnon, Florence Jusot, Eug nie Latil, Pascale LengagneComparaison des pr valences des diff rents profils d alcoolisation d finis partir de l AUDIT-C dans l ESPS et l ESEn France, 45 000 d c s d adultes de plus de 25 ans sont attribuables chaque a

Identification et mesure des problèmes d’alcool en France : une comparaison de deux enquêtes en population générale Q u e s t i o n s d’ é c o n o m i e d e l a s a n t é n° 97 - …

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1 Bulletin d information en conomie de la sant e questions d conomie de la sant m thodeRep resINSTITUT DE RECHERCHE ET DOCUMENTATIONEN CONOMIE DE LA SANT Adresse :10, rue Vauvenargues 75018 ParisT l phone : 01 53 93 43 02/17T l copie : 01 53 93 43 50E-mail : : de la publication :Dominique PoltonR dactrice en chef : Nathalie MeunierMaquettiste :Franck-S verin Cl rembaultISSN : 1283-4769 Diffusion par abonnement : 60 euros par anPrix du num ro : 6 eurosEn ligne sur 15 num ros par anI N S T I T U T D E R E C H E R C H E E T D O C U M E N T A T I O N E N E C O N O M I E D E L A S A N T En 97 - Ao t 2005 Identification et mesure des probl mes d alcool en France :une comparaison de deux enqu tes en population g n raleLaure Com-Ruelle, Paul Dourgnon, Florence Jusot, Eug nie Latil, Pascale LengagneComparaison des pr valences des diff rents profils d alcoolisation d finis partir de l AUDIT-C dans l ESPS et l ESEn France, 45 000 d c s d adultes de plus de 25 ans sont attribuables chaque ann e l impr gnation thylique chronique (Hill, 2000).

2 Les d penses de sant li es l al-coolisation excessive repr sentent 2,7 mil-liards d euros par an au sein d un ensem-ble de co ts sociaux s levant 18 milliards d euros (Inserm Expertise collective, 2003 : Kopp, 2000). Dans le but de mieux me-surer et comprendre les comportements de consommation excessive d alcool, l Enqu te sant et protection sociale 2002 de l IRDES et l Enqu te sant 2002-2003 de l INSEE, men es en population g n rale, ont int gr le test document d crit la m thodologie de construction des profils d alcoolisa-tion et tudie l influence de la m thode de recueil sur les r sultats. Il s agit d une premi re tape s inscrivant dans une probl matique g n rale sur les relations entre caract ristiques socio- conomiques, tat de sant et consommation d alcool.

3 Ce travail a b n fici d un financement de la Direction g n rale de la sant du minist re de la Sant et des Solidarit consommation excessive d alcool repr sente la fois un probl me de sant publique et un probl me de soci t . Afin d clairer l action publique, il est n cessaire de mieux comprendre ces comportements. Pour cela, les modes de consommation doivent tre tudi s non seulement par le biais des structures de soins qui accueillent et traitent les personnes ayant un syn-drome d abus ou de d pendance, mais galement en population g n -rale, afin d estimer les pr valences de l ensemble des risques li s l alcool selon la quantit consomm e. Il s agit de d terminer des profils d alcoolisa-tion : non-consommateurs, consommateurs sans risque, travail propose une m thode de construction de ces profils partir d un instrument valid , l AUDIT-C, et des recommandations de l OMS.

4 Il value ensuite la robustesse de l outil en comparant les r sultats obtenus partir de deux enqu tes men es en population g n rale en 2002, l Enqu te sant et protection sociale (IRDES) et l Enqu te sant (INSEE). Deux analyses sont conduites dans cet objectif : une comparaison des pr valences des profils d alcoolisation et une comparaison des liens statistiques mesur s entre ces profils et diff rentes caract ristiques socio conomiques. Ce travail conclut que l outil de recueil est robuste et autorise ainsi la r alisation d autres analy-ses sur les relations entre caract ristiques socio- conomiques, tat de sant et consommation d : IRDES 200531,932,415,210,52,10,07,923,430,517, 513,13,00,212,3 Non consommateursConsommateursoccasionnelsCo nsommateursr guliersConsommateurs risque ponctuelConsommateurs risque chroniqueAlcoolod pendantsInclass sConsommateurssans risqueConsommateurs risqueHOMMESFEMMESESPSES15,9 18,1 18,4 28,6 10,3 1,3 7,4 11,5 16,1 17,7 30,9 12,7 2,2 8,9 Identification et mesure des probl mes d alcool en France.

5 Une comparaison de deux enqu tes en population g n ralen 97 - Ao t 2005Q u e s t i o n s d c o n o m i e d e l a s a n t 2L Enqu te sant et protection sociale (ESPS), r alis e tous les deux ans par l IRDES, a pour objectif principal l tude des probl mati-ques d acc s aux soins en population g -n rale. L enqu te recueille des informations relatives l tat de sant (sant per ue, morbidit d clar e), la couverture mala-die, au statut social, au recours aux services de sant , aux comportements de sant et l exp rience des patients dans le syst me de soins. Elle est repr sentative de la popu-lation vivant en m nage ordinaire de France continentale. L ESPS comprend galement des questionnements ponctuels cibl s sur certains probl mes de sant , comme l asthme ou la d pression.

6 Elle permet de participer l valuation des politiques de sant (CMU, m decin traitant, etc.). Elle poss de en outre deux importantes carac-t ristiques : elle est pour partie appari e aux donn es de remboursement de l Assurance maladie et elle recueille des donn es indi-viduelles de fa on r p t e dans le temps, permettant une approche longitudinale de certains ph nom nes (cf. ).L Enqu te sant (ES), r alis e par l Institut national de la statistique et des tudes conomiques (INSEE), a pour objectif prin-cipal la mesure de l tat de sant de la population dans sa globalit (sant per ue, morbidit d clar e, qualit de vie ; d ficien-ces, incapacit s, handicaps). Elle recueille galement les comportements pr ventifs et de sant.

7 Elle est repr sentative de la population vivant en m nages ordinaires de France m tropolitaine (cf. ).Ces deux enqu tes ont donc en commun des questionnements sur le statut social et certaines dimensions de l tat de sant . Si dans des versions ant rieures de ces enqu tes les questions sur l alcool taient inexistantes ou non fond es sur des tests valid s, l ESPS a introduit le test AUDIT-C dans son auto-questionnaire en 2002 et l ES en a fait de m me en 2002/2003 et y a ajout le test DETA. Le nombre de questionnaires remplis par des personnes de 16 ans ou plus et consid r s comme exploitables constitue une base de donn es consid rable : 11 172 dans l ESPS et 24 145 dans l consommation excessive d alcool repr -sente, par son ampleur, un probl me de san-t publique et, par son in gale r partition sociale, un probl me de soci t (Inserm Expertise collective, 2001 et 2003).

8 Il est donc n cessaire, non seulement de con-na tre la pr valence des consommations risque, mais encore de pouvoir relier ces comportements des donn es sociales et conomiques, ces informations permettant de mieux orienter l intervention publique et de mieux la cela, les informations individuelles n -cessaires doivent tre recueillies la fois par des enqu tes aupr s des acc dants aux soins et aupr s de la population g n rale. Les pre-mi res captent les personnes pr sentant les risques les plus lourds, dont l alcoolod pen-dance, qui sont mal repr sent es dans les en-qu tes en population g n rale, notamment en cas d hospitalisation. Cependant, elles ne donnent pas une image repr sentative de l ensemble de la population.

9 D o l int r t des secondes afin d estimer les pr valences de l ensemble des risques gradu s d alcooli-sation excessive et d en mieux comprendre les d recueil de ces informations d licates pose toutefois un probl me sp cifique de sous-d claration, voire de d ni. Dans l tude des comportements de consommation d alcool, il est donc indispensable de v rifier la robus-tesse de l outil. Il s agit en particulier d en v rifier la reproductibilit , c est- -dire de voir si les profils cr s partir d un m me module de recueil sont comparables entre deux enqu tes de champs travail m thodologique vise tirer parti de l existence de deux enqu tes en popula-tion g n rale, l Enqu te sant et protection sociale (ESPS) et l Enqu te sant (ES) (cf.)

10 Encadr ci-contre), qui ont int gr le test AUDIT-C et nous permettent ainsi d va-luer la robustesse des profils construits. Dans une premi re partie, nous construi-sons une classification en profils progressifs d alcoolisation. Puis, nous comparons les pr valences estim es de ces profils et leurs liens avec certaines variables socio- cono-miques classiques communes aux deux en-qu tes (niveau d ducation, cat gorie socio-professionnelle, occupation, etc.).Nous pouvons ainsi non seulement conclure que les pr valences estim es sont proches, quantit s d alcool ou chez ceux qui connaissent des ivresses fr quentes : les dangers encourus sont, en plus de ceux communs aux consommateurs risque ponctuel, les probl mes professionnels ( ) et les maladies induites par l abus d alcool (hypertension art rielle, cirrhose du foie, cancers des voies a rodigestives sup rieures, d pendance alcoolique, psychose alcoolique, etc.


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