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Impulser une démarche de projet au sein d'une ... - EHESP

Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 CAFDES Nord Pas- de-CalaisOption : EnfanceImpulser une d marche de projet au sein d une MECS pour optimiser l accompagnement des enfantsIsabelle MESSIAENI sabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 SOMMAIREINTRODUCTION1LA MAISON D ENFANTS SAINT-VICTOR3IL tablissement en quelques rep enfants, des adolescents et jeunes implantation sur plusieurs ressources humaines4II L ADES : une association gestionnaire aux valeurs valeurs de l m thode organisation d mocratique7 IIIL tablissement et son contexte8 III .1L action sociale : un secteur en usager au c ur du Maison Saint Victor et la territorialisation9 IVUne n cessaire volution de la Maison longue absent de taille : le projet d architecture peu adapt e la vie des enfants13V Les ressources quipe de direction : une volution services aux trajectoires tr s diff L' quipe services g n communication au sein de l tablissement20 VILes enfants rep vie la maison enfants en grande difficult 24 Co

I.2 Inscrire le projet dans le temps 60 I.3 Affirmer le cadre 61 I.4 Procéder à un diagnostic de l’établissement 61 I.5 Mener une étude sur les besoins 62 I.6 Développer la communication avec les partenaires 63 I.7 Formaliser la praxis 64 II Développer les moyens dans le domaine des ressources humaines 64

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1 Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 CAFDES Nord Pas- de-CalaisOption : EnfanceImpulser une d marche de projet au sein d une MECS pour optimiser l accompagnement des enfantsIsabelle MESSIAENI sabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 SOMMAIREINTRODUCTION1LA MAISON D ENFANTS SAINT-VICTOR3IL tablissement en quelques rep enfants, des adolescents et jeunes implantation sur plusieurs ressources humaines4II L ADES : une association gestionnaire aux valeurs valeurs de l m thode organisation d mocratique7 IIIL tablissement et son contexte8 III .1L action sociale : un secteur en usager au c ur du Maison Saint Victor et la territorialisation9 IVUne n cessaire volution de la Maison longue absent de taille : le projet d architecture peu adapt e la vie des enfants13V Les ressources quipe de direction.

2 Une volution services aux trajectoires tr s diff L' quipe services g n communication au sein de l tablissement20 VILes enfants rep vie la maison enfants en grande difficult 24 Conclusion de la premi re partie28 Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 UNE D MARCHE DE projet POUR OPTIMISER LA QUALIT DE L ACCOMPAGNEMENT DES ENFANTS 29IL enfant et sa famille au c ur du projet centr sur les besoins des et conscience de individualisation de l acte collaboration avec les r forme des placements d enfants et d nouvelle conception du r le des parents34II De la prise en charge l accompagnement des citoyennet droits et devoirs des parole de l enfant au sein d une enfant acteur au sein de l conseil d r unions d journal de la maison41 IIILa concr tisation par le projet d accompagnement personnalis accompagnement par l ducateur d marche de valuation du service rendu47 IVLa gestion des ressources humaines pour am liorer la qualit D finir mes orientations en gestion des ressources management personnel moteur du valuation du et f d rer au sein d une d marche de projet .

3 F d rateur de l identit et de la et animer une d marche de Combattre l usure et la d communication et la transversalit velopper la capacit d innovation et l adaptabilit la demande56 Conclusion de la deuxi me partie58 Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 Impulser UNE D MARCHE DE PROJET59I D finir la strat la direction g n rale de l le projet dans le le der un diagnostic de l une tude sur les velopper la communication avec les la praxis64II D velopper les moyens dans le domaine des ressources humaines64II. 1 Elargir l quipe de velopper la coh rence les groupes de travail et les personnes un nouveau salari des r f les salari finir les profils de poste et les d l le gestion financi re comme outil de un plan de formation la communication au sein de l r unions g n r unions de instances repr sentatives du personnel77 IIID velopper la qualit de l accompagnement des Aider l enfant se positionner comme enfant sujet.

4 Acteur de sa r unions hebdomadaires d d l gu s d avec les accueil des familles lors de l accueil des familles dans la maison d velopper un projet velopper la communication avec nos partenaires84 Diversifier les r ponses en fonction du territoire 85 IVLa D marche qualit 86 Conclusion de la troisi me partie87 CONCLUSION88 Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 LISTE ET SIGNIFICATION DES SIGLES UTILISESAAH: Allocation aux Adultes Handicap sAAMS: Association d Action M dico-SocialeADES: Association pour le D veloppement des Equipements SociauxAEMO: Action Educative en Milieu OuvertANCE: Association Nationale des Communaut s EducativesAP: Accueil ProvisoireAPJM: Accueil Provisoire Jeune MajeurASE: Aide Sociale l EnfanceARTT: Am nagement et R duction du Temps de TravailCAFDES: Certificat d Aptitude la Fonction de Directeur d Etablissement SocialCAP: Certificat d Aptitude ProfessionnelleBP: Budget Pr visionnelBEP: Brevet d Etude ProfessionnelleCDI: Contrat Dur e Ind termin eCFAS: Code de la Famille et de l Aide SocialeCHSCT: Comit d Hygi ne, de S curit et des Conditions de TravailCLAD: Classe d AdaptationCLIS: Classe d Int gration ScolaireCMP: Centre M dico-PsychologiqueDEF: Direction de l Enfance et de la FamilleDAP: D l gation d Autorit ParentaleESPC: Enfant Sous Protection ConjointeETP: Equivalent Temps PleinGRH: Gestion des Ressources HumainesMECS: Maison d Enfants Caract re SocialPAP.

5 projet d Accompagnement Personnalis SEGPA: Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt UTPAS: Unit s Territoriales de Pr vention et d Action SocialeIsabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 IntroductionL Association pour le D veloppement des Equipements Sociaux m a confi , depuis le moisde mai 2000, la direction de la maison d enfants Saint Victor Merville (Nord) avec, outre lesd l gations donn es aux directeurs, des demandes sp cifiques :- d velopper, au sein de l'institution, la prise en compte de la parole de l enfant, la collaborationavec les parents,- laborer le projet d tablissement- mettre en phase la dynamique de la maison d enfants avec l volution du secteur m dico-social- envisager l prenant mes fonctions, je d couvre un tablissement relativement serein, sans tensionsparticuli res parmi le personnel et les enfants dont l agressivit et la violence sont canalis es parune quipe ducative bien r d e.

6 La vie des enfants est balis e, le cadre et les rep res correctementpos vie est organis e et chacun y coule des jours assez tranquilles dans une certaine convivialit .En quelques mois, je prends conscience du chemin parcourir pour mettre en phase ladynamique de l tablissement avec l volution des politiques sociales. Les exigences se font deplus en plus pr cises, notamment avec le projet de loi r novant la loi du 30 juin 1975relative aux institutions sociales et m dico-sociales, loi de r f rence pour les MECS Maisonsd Enfants Caract re Social- .Il me faut penser en termes de qualit de la prestation fournie aux usagers, d volution, demodification des pratiques, d adaptation, de projets et d me fixe comme objectif de mettre l tablissement en mouvement pour anticiper ces changements, tre un interlocuteur sur le territoire de Flandres Int rieures qui est entrain de se constituer, tout enoptimisant la qualit du travail effectu au sein de la maison d MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002Il me semble alors important d Impulser , aupr s du personnel, une d marche de projet afind accompagner chacun dans ce cheminement et d aborder sereinement l valuation du servicerendu et la d marche qualit.

7 C est donc l objet de ce premi re partie est consacr e une pr sentation de l tablissement. Je mettrai en lumi re,au fil de ce chapitre, mes motivations faire voluer l institution au regard des modificationsl gislatives, de l environnement, de la territorialisation, de la d marche associative, de ladynamique propre aux enfants accueillis et de celle de l dresserai un portrait aussi complet que possible de la maison d enfants afin d tablir un tat deslieux pr cis, mettant en vidence ses potentialit s et d , dans la deuxi me partie, je d velopperai, d un point de vue th orique, ma conceptiond un accompagnement de qualit pour les enfants ainsi que mes choix en terme de managementpour mobiliser et impliquer le s avoir expos ce qu est une prestation de qualit , c est au fil de la troisi me partie quemon projet de direction sera op rationnalis , au travers d une d marche de projet pour optimiser laqualit de l accompagnement des enfants.

8 Nous serons alors dans l re de l adaptation del tablissement aux besoins des usagers, de l anticipation de l volution des politiques sociales et dela l gislation, dans celle de l valuation et de la d marche qualit .Isabelle MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002La Maison d Enfants Saint-VictorApr s avoir situ le cadre de l tablissement : son contexte associatif, l gislatif,environnemental, j effectuerai un diagnostic de la maison d enfants. Celui-ci d terminera les basesde mon projet de travail qui s articulera sur les diff rents param tres mis en L tablissement en quelques rep resL tablissement est g r par l Association pour le D veloppement des Equipements dont le si ge social est Lille.

9 La maison d enfants Saint-Victor est implant e Merville, petite ville de moyenne importance, au sud-ouest de accueille en permanence 81 enfants, adolescents et jeunes maison d enfants est agr e au titre de l Aide Sociale l Enfance; l ASE tant l une descomp tences d volues par la d centralisation, aux conseils g n conseil g n ral du Nord en finance le fonctionnement sous forme de prix de journ e. Celuin goci pour l ann e 2001 est de fr. soit . enfants, des adolescents et jeunes majeursLes enfants mineurs de 3 18 ans sont confi s l tablissement par le juge des enfants ou lepr sident du conseil g n ral au titre de la protection de l enfance en danger (articles 375 377 duCode Civil).

10 Les jeunes majeurs sont accueillis dans le cadre d un Accueil Provisoire Jeune Majeur (APJM) li un contrat tri-partite (jeune majeur - conseil g n ral - tablissement) dont les objectifs visent lapoursuite de la scolarit , l insertion moyenne d ge est de 12 ans 8 familles sont issues pour la majorit de la r gion lilloise ; elles sont souvent confront es des r alit s tr s difficiles : conditions d existence, int gration sociale d MESSIAEN M moire de L Ecole Nationale de la Sant Publique - 2002 Des moyens sont mis en place pour leur permettre d tre le plus pr sent possible au c t deleurs enfants et travailler en collaboration avec l plupart des enfants sont en grandes difficult s li es des carences affectives importantes, de lamaltraitance, un parcours souvent chaotique.


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