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Indicateur et tableau de bord - univ-orleans.fr

Indicateur et tableau de bord : instruments d'aide la d cision et de suivi : le cas de SITA Centre Ouest, soci t de gestion des d chets Jo lle Morana Ma tre de Conf rences en gestion Indicateur et tableau de bord : instruments d'aide la d cision et de suivi : le cas de SITA Centre Ouest, soci t de gestion des d chets R sum : L'objet de ce document a pour but de montrer comment une entreprise dont l'activit est de g rer les d chets valuait sa performance, tout en s'int grant dans une r flexion globale de d veloppement durable. Pour cela, nous essayons de mettre en exergue le lien entre le d veloppement durable, la logistique rebours ou reverse logistics, la logistique verte et la collecte et le traitement des d chets. Nous constatons au-travers du cas - que loin de chercher multiplier les d chets , la volont de l'entreprise est de favoriser la ma trise des processus.

3 Ce document a pour but d’identifier le mode d’évaluation de la gestion des déchets dans le cadre d’une entreprise dont l’activité principale est la

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1 Indicateur et tableau de bord : instruments d'aide la d cision et de suivi : le cas de SITA Centre Ouest, soci t de gestion des d chets Jo lle Morana Ma tre de Conf rences en gestion Indicateur et tableau de bord : instruments d'aide la d cision et de suivi : le cas de SITA Centre Ouest, soci t de gestion des d chets R sum : L'objet de ce document a pour but de montrer comment une entreprise dont l'activit est de g rer les d chets valuait sa performance, tout en s'int grant dans une r flexion globale de d veloppement durable. Pour cela, nous essayons de mettre en exergue le lien entre le d veloppement durable, la logistique rebours ou reverse logistics, la logistique verte et la collecte et le traitement des d chets. Nous constatons au-travers du cas - que loin de chercher multiplier les d chets , la volont de l'entreprise est de favoriser la ma trise des processus.

2 Mots-cl s : d veloppement durable, reverse logistics, logistique verte, indicateurs Indicator and balanced scorecard : decision and follow-up tools the case of SITA centre ouest, firm of scraps processing Abstract : Precise indicators have got a real deal with managerial decision. Furthermore, due to the improvement of processes and the implementa tion of news concepts like sustainable development, reverse logistics and green logistics, firms need help and solutions to access and use their scraps. The article presents the place and the utility of useful balanced scorecard for each stakeholder of a supply chain. An empirical analysis focuses on different aspects to improve the transfer of strategic information between members of the supply chain. Key-words : sustainable development, reverse logistics, green logistic , indicators 3.

3 Ce document a pour but d'identifier le mode d' valuation de la gestion des d chets dans le cadre d'une entreprise dont l'activit principale est la collecte et de traitement de ceux-ci. A ce jour, g rer un d chet n cessite des techniques et d marches de qualit . N anmoins, les r glementations cons quentes en termes d'environnement n'occultent pas l'obligation pour ce type d'organisation d' tre performante. D tenir le ou les indicateurs permettant de conna tre la performance soci tale repr sente un enjeu qu'il n'est pas possible d'ignorer. Sur ce point, la d tention d'un tableau de bord est primordiale. Cet outil d'aide la d cision et de suivi est un v ritable outil de management strat gique. Dans sa conception, il permet (1). d'identifier les caract ristiques qui r sultent des choix strat giques de l'entreprise, savoir les facteurs-cl s de succ s et le style de management et (2) de choisir les r gles d'organisation (structure, crit res de gestion des unit s, indicateurs de performance) qui permettront de g rer lesdits facteurs- cl s de succ s (Bouquin, 2001).

4 La r glementation du code de l'environnement est devenu tr s strict en termes de collecte et de traitement des d chets. La loi de 1975 pose les grands principes de la responsabilit du producteur de d chets dont celui du pollueur-payeur. Les diff rents amendements soulignent que le producteur de d chets doit en assurer l' limination et est responsable de ces derniers de la collecte l' limination finale. De m me, les d chets dangereux doivent tre trait s s par ment. De fait, toute entreprise doit pouvoir, la demande de l'administration, justifier l'origine, la nature, les caract ristiques, les quantit s, la destination et les modalit s d' limination des d chets. Parmi les amendements de la loi de 1975, et depuis le 1er juillet 2002, il convient de noter que seuls peuvent tre stock s les d chets dits ultimes en d charge.

5 Il est consid r comme d chet ultime, un d chet qui techniquement ou conomiquement est non valorisable (ex. : balayures de bureau, ordures m nag res en m lange ou encore bennes de plastique selon le choix du d partement de r f rence). Nous pr senterons tout d'abord ( 1) ce qui conditionne l'importance de la collecte et du traitement des d chets dans nos soci t s actuelles. Pour cela, nous essaierons de mettre en exergue le lien entre le d veloppement durable, la logistique rebours ou reverse logistics, la logistique verte et la collecte et le traitement des d chets. Nous examinerons ensuite ( 2). l'importance de la plus value informationnelle d'un Indicateur (Giard et al., 1995) dans la prise de d cisions des gestionnaires. Cette revue de litt rature permettra d' tablir une assise de r flexions dans une perspective 4.

6 De confrontation une pratique de terrain ( 3). La d marche suivie juge de l'incidence d'une gestion fine pour une organisation au centre de contraintes soci tales, environnementales et conomiques de plus en plus critiques. 1. La collecte et le traitement de d chets Nous d crirons de mani re simplifi e mais suffisante les diff rents concepts qui soulignent l'importance de la collecte et du traitement des d chets dans la soci t du XXI me Si cle ( ). Pour cela, nous retenons le sch ma montrant l'incidence de ce travail dans les r flexions et d marches actuelles, savoir le d veloppement durable ( ), la logistique rebours ( ) et la logistique verte ( ). - La notion de d veloppement durable Le d veloppement durable s'inscrit tous les niveaux : sur le plan environnemental, conomique et soci tal.

7 Du simple geste du citoyen qui j te son m got de cigarette dans la rue sans l' teindre, des v nements catastrophiques d'ampleur tels que le Tsunami du 26 d cembre 2004 dans les r gions de l'Asie. Mais avant tout, le d veloppement durable a pour objet de pr venir avant de corriger. Ainsi, dans le cas du Tsunami, la strat gie aurait t de mettre en place des syst mes d'alerte (balises maritimes) et d'information (panneaux d'indications qui renseignent la population sur ce qu'elle doit faire face ce type de danger). Certes, les destructions mobili res n'auraient pu tre totalement emp ch es mais le co t des pertes humaines aurait pu tre largement diminu !. De m me, une conomie coordonn e permet de r agir dans des d lais brefs, vitant ou du moins limitant des probl mes sanitaires ( pid mies) et psychologiques (d tresse humaine, trafic d'enfants, etc.)

8 Bien que les r flexions sur la notion de d veloppement durable datent des ann es 19701, ce n'est qu'en juin 1992 que les 27 principes de ce dernier 1. Quelques dates cl s qui fondent la notion de d veloppement durable. 1970 : apparition du concept de croissance z ro par le Club de Rome ; 1972 : conf rence de Stockholm o est labor un mod le de d veloppement respectueux de l'environnement ; 1980 : l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) propose le terme de sustainable development, traduit par d veloppement soutenable, puis d veloppement durable ou viable ; 1987 : rapport Bruntland, du nom du 1er ministre norv gien qui d finit le d veloppement durable 5. ont t adopt s l'unanimit par 178 Etats lors de la D claration de Rio. Mais comment pr senter le d veloppement durable ?

9 Ce dernier est expos tel que suit sur le site : Le d veloppement durable doit permettre chacun de s' panouir dans une soci t plus humaine et un environnement pr serv . Le d veloppement durable est un concept que l'on r sume aujourd'hui d'une simple phrase : " Un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre aux leurs". 1987 Mme Gro Harlem Bruntland, ancienne Premier Ministre de Norv ge. Les modes de production et de consommation doivent respecter l'environnement humain ou naturel et permettre tous les habitants de la Terre de satisfaire leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se v tir, s'instruire, travailler, vivre dans un environnement sain . Comme l'a rappel le Pr sident de la R publique, Monsieur Jacques Chirac, lors du Sommet mondial de Johannesburg en septembre 2002, le d veloppement durable appelle un changement de comportement de chacun (citoyens, collectivit s territoriales, gouvernements, institutions internationales), face aux menaces qui p sent sur les hommes et la plan te (in galit s sociales, risques industriels et sanitaires, changements climatiques, perte de biodiversit ).

10 Selon Renaud Abord de Chatillon (2003), ing nieur g n ral des mines et ancien vice-pr sident de la commission fran aise du d veloppement durable, le d veloppement durable s'appr cie trois niveaux : - Dans les d cisions de l'ensemble des agents conomiques, tant d'un point de vue positif (cr ation d'une infrastructure) que d'un point de vue n gatif (bruit, pollution, ), - Dans la responsabilisation de chaque acteur conomique (exemple : dans le soin apporter lors d'am nagements du territoire), comme un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre aux leurs ; 1992 : d claration de Rio +. Agenda 21 ; 2002 : sommet de Johannesburg 6. - Dans le co-d veloppement ou plus sp cifiquement dans les accords entre pays d velopp s et en voie de d veloppement.