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INITIATION A L'ETHNOBOTANIQUE: COLLECTE DE DONNEES. Pr. Henri Paul BOUROBOU BOUROBOU. IPHAMETRA/CENAREST. Libreville, Gabon Ecole d' t sur les savoirs ethnobiologiques 22 juillet 3 ao t 2013 Libreville & La Lop . PLAN DU COURS. D finitions et concepts Aspects socio-culturels de l'ethnobotanicit . Les noms des plantes Champ d'activit . Collecte des donn es en ethnobotanique D roulement de la collecte Donn es ethnobotaniques R sultats d'enqu tes Conclusions DEFINITIONS ET CONCEPTS. C'est quoi l'ETHNOBOTANIQUE? - C'est l' tude de la relation entre les hommes et les plantes;. - L'utilisation que les hommes ont fait des plantes qui les entouraient;. - et ceci depuis la nuit des temps. DEFINITIONS ET CONCEPTS. L 'Ethnobotanique est synonyme de l' tude des plantes utilis es par des populations primitives, ce qu'elles en ont fait de celles-ci, comment ces v g taux se sont distribu s autrefois et quelles ont t les voies de cheminement de ces produits ou des objets confectionn s avec ces plantes?

INITIATION A L’ETHNOOTANIQUE: COLLECTE DE DONNEES Pr. Henri Paul BOUROBOU BOUROBOU IPHAMETRA/CENAREST Libreville, Gabon E ole d’été sur les savoirs ethno iologiques

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1 INITIATION A L'ETHNOBOTANIQUE: COLLECTE DE DONNEES. Pr. Henri Paul BOUROBOU BOUROBOU. IPHAMETRA/CENAREST. Libreville, Gabon Ecole d' t sur les savoirs ethnobiologiques 22 juillet 3 ao t 2013 Libreville & La Lop . PLAN DU COURS. D finitions et concepts Aspects socio-culturels de l'ethnobotanicit . Les noms des plantes Champ d'activit . Collecte des donn es en ethnobotanique D roulement de la collecte Donn es ethnobotaniques R sultats d'enqu tes Conclusions DEFINITIONS ET CONCEPTS. C'est quoi l'ETHNOBOTANIQUE? - C'est l' tude de la relation entre les hommes et les plantes;. - L'utilisation que les hommes ont fait des plantes qui les entouraient;. - et ceci depuis la nuit des temps. DEFINITIONS ET CONCEPTS. L 'Ethnobotanique est synonyme de l' tude des plantes utilis es par des populations primitives, ce qu'elles en ont fait de celles-ci, comment ces v g taux se sont distribu s autrefois et quelles ont t les voies de cheminement de ces produits ou des objets confectionn s avec ces plantes?

2 DEFINITIONS ET CONCEPTS. Francis HALLE disait souvent Montpellier (Institut de Botanique) dans son cours , ceci: dommage! Nous vivons nous, dans une soci t urbaine et industrielle ; si nous tions dans une des civilisations du v g tal des pays tropicaux, nous utiliserons des centaines de plantes, chaque jour . CONCEPTS ET DEFINITIONS. Ethnobotanicit : l' tat ou le fait de mise en relation fonctionnelle entre le monde v g tal et les soci t s humaines dans un espace ethno-floristique. Espace ethno-floristique: tendue spatiale de co-existence entre une nature floristique d termin e et une ethnie ou un groupe humain. CONCEPTS ET DEFINITIONS. Deux ethnies diff rentes contigu s au sein de la m me nature floristique peuvent ou ne pas ressentir de la m me fa on, le m me milieu v g tal, d s lors qu'elles ne tirent pas toujours les m mes usages partir des m mes v g taux. Ex. scyphocephalium ochocoa dans le Nord(Est du Gabon). Aspects socio-culturels de l'ethnobotanicit.

3 Au sein d'une soci t humaine, les divisions bas es sur les castes, les niveaux sociaux, la nature des activit s, le clivage sexuel, les groupes d' ge, les groupes parentaux, les modes de vie, sont autant de comportement qui multiplient les secteurs d'ethnobotanicit . Le gu risseur, le chasseur-cueilleur, l'agriculteur, etc, ont tous des comportements diff rents vis- -vis des v g taux, Aspects socio-culturels de l'ethnobotanicit . Tout en reconnaissant eux-m mes, l'existence d'un fonds commun des connaissances qu'ils d tiennent. Si l'on veut savoir ce qu'une ethnie et une soci t savent, il faut enqu ter dans tous ces secteurs. Il existe en fait un ensemble de connaissances d tenu par un groupe d'individus mais personne ne d tient cet ensemble malheureusement. LES NOMS DES PLANTES. Toute esp ce v g tale entr e en relation est d nomm e, elle porte une appellation. ex. dibughi, muvuve-diague (punu). Toute esp ce tant d nomm e - peut tre consid r e comme remarqu e par l'homme - et par cons quent, r pond par certaines de ses propri t s ou aspects, aux d sirs ou la satisfaction de certains besoins humains.

4 LES NOMS DES PLANTES. Quand la plante ne se pr sente pas ou plut t ne se repr sente pas l'homme, celui-ci n'a aucune raison de lui attribuer un nom. Les noms des plantes peuvent d signer l'usage qu'on en fait (dibughi- Iboga; fughe-mambe- Cissus dinklagei, liane eau; mukemufumbi- senna occidentalis, sert embaumer les morts; le biotope dans lequel elle vit (muvuve-dyanghe- arbre vivant dans des milieux mar cageux, Anthocleista vogelii). CHAMP D'ACTIVITE. L'ethnobotanique associe efficacement les sciences naturelles aux sciences humaines d'apr s Faulks (1958). C'est une science qui est cheval donc entre la botanique et les sciences sociales. L'ethnobotanique plonge dans tous les ges et s' tale en tous lieux, que les peuples soient primitifs ou non CHAMP D'ACTIVITE. En Occident, on a cru un moment, appartenir la civilisation d'acier, mais nous le savons tous bien, qu'il a fallu une petite plante d'Am rique du sud appel e Hevea brasiliensis (Euphorbiaceae) pour rendre possible l'av nement de l'automobile avec le caoutchouc Des v g taux d'importance conomique ont donc jou un r le culturel sans pr c dent.)

5 CHAMP D'ACTIVITE. Robbins, Harrington et Freire-Harreco montrent que l'ethnobotanique est une discipline qui s' tend au- del m me des simples usages par les populations parce qu'elle doit toucher la pens e et la vie des peuples. L'homme modifie ou am nage son environnement; il d sertifie m me, en incendiant ou en appauvrissant les sols. Rousseau (1961) d veloppe le contenu d'une ethnobotanique qui met la plante au centre de la civilisation. Les plantes n'ont d'histoire que dans la mesure o nous la faisons. CHAMP D'ACTIVITE. L'ethnobotanique est donc un vaste sujet qui comprend de nombreuses branches Selon Jacques Barreau, l'ethnobotanique englobe les recherches suivantes: 1. l'identification des plantes;. 2. la disponibilit de la plante;. 3. les noms vernaculaires des plantes CHAMP D'ACTIVITE. 4. Les parties utilis es;. 5. Les motifs d'utilisation des v g taux (alimentation, chauffage, textile, mat riaux de construction, teinture, parfum, m decine, magie et rituel, poison, etc).

6 6. La fa on d'utiliser, de cultiver et de traiter la plante;. 7. Saison de cueillette ou de r colte des plantes, l'habitat et l' cologie;. CHAMP D'ACTIVITE. 8. l'origine de la plante (indig ne ou non);. 9. la nomenclature populaire des v g taux selon leur aspect et leur utilit ;. 10. l'importance de chaque plante dans l' conomie du groupe humain;. 11. l'impact des activit s humaines sur les plantes et sur l'environnement v g tal;. CHAMP D'ACTIVITE. 12. la nomenclature populaire des groupements v g taux (for ts, prairies, jach res, jardins, etc) difutu, mussagha, didjombi, faghala, dibumbu;. 13. croyances populaires concernant la croissance des v g taux et leur reproduction (palmiers huile plant par des perroquets). COLLECTE DE DONNEES EN. ETHNOBOTANIQUE. Objectifs: la collecte de donn es vise r unir les informations consid r es comme tant n cessaires la r solution d'un probl me particulier de recherche. Elle peut parfois constituer une vaste banque de donn es.

7 Des donn es peuvent tre collect es pour diff rentes raisons: - des fins d'exploration, par exemple pour servir de base une tude d'impacts utilit locale des bois d'oeuvre;. - pour r pondre des questions de recherche (plantes antipaludiques d'une r gion, etc.. COLLECTE DE DONNEES SECONDAIRES. On diff rencie les donn es selon leur origine, c'est- -dire, on peut distinguer des donn es primaires ou donn es nouvelles g n r es au cours de la recherche et des donn es secondaires ou donn es existantes. Collecte des donn es secondaires: elle consiste . r unir des informations qui existent d j . L'utilisation appropri e de ce type d'informations va faciliter l'entr e en mati re dans la probl matique et faciliter le processus de recherche. COLLECTE DE DONNEES SECONDAIRES. Les donn es secondaires constituent la principale source d'informations sur les conditions physiques et socio-culturelles de la r gion d' tude. C'est dans ce cadre qu'une mission peut avoir des informations sur le type de v g tation (for t, savane, etc) ou la nature des populations de la r gion d' tude.)

8 COLLECTE DE DONNEES SECONDAIRES. Les sources de donn es: diverses sources d'informations peuvent tre sollicit es. Elles comprennent des cartes, des donn es m t orologiques, des rapports de terrain et des publications existants pour la r gion: - Walker et Sillans (1961), Plantes utiles du Gabon et Walker et Sillans (1963), Rites et croyances des peuples du Gabon, pour le Gabon par exemple;. - Bouquet (1969), F ticheurs et m decines traditionnelles du Congo (Brazzaville), pour le Congo COLLECTE DES DONNEES SECONDAIRES. - Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin, Marie-Fran oise Pr vost (2004)- Pharmacop es traditionnelles en Guyane pour la Guyane par exemple. COLLECTE DE DONNEES PRIMAIRES. Collecte des donn es primaires: on utilise g n ralement des interview pour demander aux personnes d'exprimer leur opinion sur le sujet . tudier. On distingue deux types d'interviews: - l'interview non standardis e: celui qui questionne est guid uniquement par une liste de sujets.

9 Les interviews ne sont pas structur es mais consistent en des conversations informelles. COLLECTE DE DONNEES PRIMAIRES. L'interview non standardis e est consid r e comme une m thode appropri pour la collecte des donn es exploratoires dans le contexte de la d couverte. C'est le type d'interview que nous utilisons g n ralement dans nos enqu tes surtout lorsqu'on ne conna t pas bien la r gion d' tude mais aussi cause de notre appartenance une soci t bas e sur l'oralit . COLLECTE DE DONNEES PRIMAIRES. - l'interview standardis : la personne qui questionne travaille au contraire avec un questionnaire fixe et formalis . La formulation et l'ordre des questions sont d termin es par le questionnaire. L'utilisation d'un questionnaire fixe limite la gamme des sujets qui peuvent tre abord s. Elle ne fournit que rarement des informations nouvelles. Elle est rarement utilis e en ethnobotanique DEROULEMENT DE LA COLLECTE. La travail de terrain se pr pare plusieurs semaines avant: - Il faut organiser la logistique en mettant de c t.

10 Tout le mat riel qu'il faut pour l'exp dition: les cartes, les GPS, les presses et les journaux, les machettes, les loupes, la flore et autres documentations, la nourriture, les sacs de couchage, les tentes, les lampes temp tes, les torches, les appareils photo, les ordinateurs, les s cateurs, etc. DEROULEMENT DE LA COLLECTE. - Il faut avoir une id e sur la dur e de l'exp dition pour constituer le budget en fonction de la taille du groupe. En g n ral, les missions durent une semaine pour les petites exp ditions sinon, elles peuvent s' taler jusqu' un mois, l'exemple des exp ditions ethnobotaniques et floristiques de l'ACCT. conduites en Afrique par le Professeur Adjanohoun, il y a quelques ann es d j . DEROULEMENT DE LA COLLECTE. - il faut d cliner les objectifs sp cifiques de la collecte en pr cisant les r sultats recherch s dans l'enqu te en question: - l'ethnobotanique concerne les plantes m dicinales ou alimentaires;. - l'exp dition concerne les plantes magiques ou des bois de service.


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