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Introduction à la Philosophie - Éditions du Grand Midi

Introduction la Philosophie Du m me auteur tudes sur la Signification historique de la Philosophie de Leibniz. Paris, Vrin, 1950. Ibn Gabirol (Avicembron), La Source de Vie, Livre III, trad., Paris, Vrin, 1950. Science et R alit . Paris, Aubier, 1954. Platonisme et Aristot lisme; la Critique d'Ibn Gabirol par Saint Thomas d'Aquin, Louvain, Paris, Nauwelaerts, 1965. Ma tre Eckhart, Paris, Seghers, 1969. FERNAND BRUNNER. Introduction . LA. Philosophie . DITIONS DU Grand MIDI. Ouvrage publi avec l'appui du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique Tous droits r serv s pour tous pays. GMB ditions du Grand Midi, Zurich, 1995. ISBN 2 88093 113 4. Composition : ditions du Grand Midi Impression: Druckerei a/d Sihl, Zurich Reliure: Buchbinderei Burkhardt, Zurich Tirage: 700 ex (Copie 2003, mise en page l g rement modifi e). PR FACE. Si le conf rencier, le savant, l'historien, le traducteur, le chercheur, le penseur Fernand Brunner est bien connu par ses nombreuses publications, le professeur ne pouvait gu re tre appr ci jusqu'ici que de ceux qui ont eu la chance de suivre ses cours.

Du même auteur Études sur la Signification historique de la Philosophie de Leibniz. Paris, Vrin, 1950. Ibn Gabirol (Avicembron), La Source de Vie, Livre III, trad., Paris,

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1 Introduction la Philosophie Du m me auteur tudes sur la Signification historique de la Philosophie de Leibniz. Paris, Vrin, 1950. Ibn Gabirol (Avicembron), La Source de Vie, Livre III, trad., Paris, Vrin, 1950. Science et R alit . Paris, Aubier, 1954. Platonisme et Aristot lisme; la Critique d'Ibn Gabirol par Saint Thomas d'Aquin, Louvain, Paris, Nauwelaerts, 1965. Ma tre Eckhart, Paris, Seghers, 1969. FERNAND BRUNNER. Introduction . LA. Philosophie . DITIONS DU Grand MIDI. Ouvrage publi avec l'appui du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique Tous droits r serv s pour tous pays. GMB ditions du Grand Midi, Zurich, 1995. ISBN 2 88093 113 4. Composition : ditions du Grand Midi Impression: Druckerei a/d Sihl, Zurich Reliure: Buchbinderei Burkhardt, Zurich Tirage: 700 ex (Copie 2003, mise en page l g rement modifi e). PR FACE. Si le conf rencier, le savant, l'historien, le traducteur, le chercheur, le penseur Fernand Brunner est bien connu par ses nombreuses publications, le professeur ne pouvait gu re tre appr ci jusqu'ici que de ceux qui ont eu la chance de suivre ses cours.

2 Or l'enseignement tait l'une des t ches qui lui tenaient certainement le plus c ur. Jusque peu avant son d c s, en octobre 1991, l' ge de 71 ans, Fernand Brunner a continu de donner des cours dans les universit s de Suisse romande, satisfaisant ainsi son go t tr s vif pour cette forme d'activit . Et c'est alors qu'il r digeait pour la publication son cours donn . l'Universit de Lausanne durant le semestre d'hiver 1988 89 que la mort l'a surpris. Ainsi cet ouvrage destin prolonger l' uvre du professeur est-il rest sous la forme d'un manuscrit inachev . Le travail r dactionnel tait toutefois suffisamment avanc . pour que la publication se justifie et s'impose m me. La plupart des chapitres taient peu pr s achev s et n'attendaient plus que le polissage final. Quelques autres textes taient en chantier, des degr s d'avancement divers : certains n' taient encore que pr vus, sans qu'il en exist t m me un d but de r daction, d'autres taient sur le point de prendre une forme d finitive.

3 Pour respecter l'intention de l'auteur, plut t qu'une dition critique de ses manuscrits, nous donnons ici l' uvre dans une forme aussi proche que possible de celle qu'elle aurait prise, en juger par l' tat actuel des textes, tout en limitant au maximum notre intervention pour laisser s'exprimer le plus directement le g nie propre de Fernand Brunner. Dans cet esprit, nous avons renonc tout appareil critique pour adresser ce livre ses v ritables lecteurs, ceux qui se soucient de p n trer dans la Philosophie plut t que dans la seule philologie1. 1 De ce point de vue, il se pose de nouveaux probl mes importants concernant l' dition critique d' uvres posthumes dont les manuscrits n'ont plus la forme habituelle 6 PR FACE. Outre l'interpr tation de Parm nide2, c'est essentiellement la seconde partie de l' Introduction et la conclusion qui taient dans l' tat le moins avanc 3. Or cette derni re devait constituer une r flexion importante sur la forme de l'ouvrage et sur la Philosophie et son histoire.

4 L' Introduction se termine sur un probl me qui ne re oit pas de solution cet endroit : la question de la conciliation entre la pluralit des philosophies et l'exigence radicale de v rit propre la Philosophie para t destin e . demeurer ouverte travers tout le parcours des philosophies que propose le corps du livre. C'est la conclusion qui devait revenir . de papiers , mais restent sous forme de fichiers d'ordinateur. C'est le cas pour celui-ci, dont la version la plus r cente est celle des fichiers de travail sur ordinateur de Fernand Brunner, tandis que d'autres versions existent sur papier, qu'il s'agisse de tirages partir de fichiers d'ordinateur plus anciens ou d'esquisses et de brouillons manuscrits au sens propre. 2 A part l'analyse du fragment de Parm nide, pr sente uniquement dans des notes encore tr s loign es de la r daction d finitive, tous les chapitres qui constituent le corps du livre taient arriv s un tat d'ach vement presque entier. Deux ou trois chapitres taient pr vus encore, mais n'ont pas t entrepris, si bien qu'ils manquent totalement.

5 Ainsi, un chapitre sur le scepticisme tait projet , mais la seule trace qui en reste se trouve dans la section de la bibliographie qui lui est consacr e, ainsi que dans une allusion de la conclusion, qui en marque provisoirement l'absence. Un chapitre sur la Philosophie politique tait galement envisag , sans que le penseur destin en fournir le sujet ait t d termin (peut- tre Hobbes ?). Des chapitres sur le nominalisme (Ab lard, Occam?) et sur un auteur du moyen ge tardif (Eckhart, Occam, Nicolas de Cues?) peut- tre r unis en un seul . auraient probablement compl t l'ouvrage. De l'analyse du fragment de Parm nide, nous avons r dig ce qui pouvait l' tre avec une relative s ret . En revanche, nous avons renonc d velopper les indications concernant l'influence de Parm nide, que nous laissons sous leur forme sch matique. 3 Il a fallu r diger partir de notes relativement labor es la fin de l' Introduction . l'histoire de la Philosophie (le texte r dig par l'auteur se termine toute Philosophie est une id e de la totalit , la page 26).

6 Mais le mouvement du texte pouvait tre reconstitu . avec une assez grande s ret . Quant la conclusion, except les premi res pages, elle n'avait videmment pas d pass le stade de la gestation. Il tait donc exclu de vouloir reconstituer un d veloppement qui n'avait pas encore trouv sa forme. Et probablement d'ailleurs n'aurait-elle t crite qu' la fin, une fois que tous les chapitres du corps de l'ouvrage auraient trouv leur place exacte, c'est- -dire une fois r dig es les sections sur le scepticisme et sur les autres philosophes ventuellement retenus. Quant la bibliographie nous en conservons les divisions et la compl tons selon les principes expos s dans la note qui l'accompagne. Comme la version originale ne s'adressait pas au sp cialiste d'abord, mais au lecteur d sireux de s'introduire aux diverses philosophies et de les aborder au moyen d'ouvrages accessibles, il convenait de lui conserver cette fonction. On constatera que la bibliographie comporte des sections sur des domaines non trait s dans le livre, notamment le champ des philosophies juives, arabes et indiennes.

7 Nous ignorons si l'auteur envisageait de leur consacrer un chapitre ou si ces indications doivent uniquement rappeler de mani re discr te que la Philosophie occidentale n'est pas seule au monde, et qu'elle a re u des influences importantes de ces philosophies. PR FACE 7. ce th me. Quoique l'inach vement du manuscrit reste ici tr s sensible, il est fort probable que l'auteur n'avait pas pr vu de donner dans la conclusion une solution d finitive la question inaugurale. Je crois plut t que le livre devait se clore sur de nouvelles questions, et demeurer ainsi ouvert, comme le destin a voulu qu'en un sens un peu diff rent, il le reste. M me si la conclusion n'avait sans doute pas pris sa forme d finitive dans l'esprit de son auteur, il importe d'en dire ici quelques mots, dans la mesure o elle devait comporter des indications essentielles sur la structure du livre. En effet, deux consid rations ont d termin le choix de la mati re : d'abord l'id e de faire un parcours historique de plusieurs grandes philosophies entre l'antiquit et l' poque moderne ; ensuite le projet d'aborder quelques th mes essentiels de la r flexion philosophique.

8 Ainsi le choix des textes analys s d coule-t-il d'un jugement sur la meilleure fa on de concilier ces deux s ries. Voici leur correspondance (selon une note, probablement ancienne d j , de Fernand Brunner) : l'ontologie Parm nide la mission du philosophe Socrate la th orie de la connaissance 1 Platon la th orie de la r alit 1 Aristote la th orie de la r alit 2 picure la morale pict te le salut Plotin le mal Augustin Dieu Anselme la cr ation Thomas d'Aquin la certitude Descartes la connaissance des corps Malebranche la causalit divine Spinoza la th orie de la r alit 3 Leibniz (substance individuelle, choix du monde, libert ). la th orie de la connaissance 2 Locke Le jeu de cette double s rie, des auteurs et des th mes, a eu un r le essentiel dans la construction du livre, et il tait destin . organiser une partie importante de la conclusion. Un premier 8 PR FACE. ensemble de r flexions devait y tre consacr aux th mes, un second aux auteurs. En ce qui concerne l'examen des th mes, il ne se serait pas limit une simple reprise des sujets retenus pour le choix des textes, tels qu'ils apparaissent dans la liste ci-dessus, mais il aurait consist en un parcours de th mes pr sent s en fonction de leur traitement par l'ensemble des philosophes retenus, dans une perspective la fois syst matique et historique, afin de montrer aussi bien le syst me des r ponses propos es que les volutions partielles de la pens e propos de chacun de ces probl mes.

9 Ainsi devaient tre abord s les th mes de la r alit , de Dieu, du rapport Dieu-monde, de l' me, de la mort, de l'espace et du temps, du monde physique dans sa relation avec notre connaissance, de la morale et de son but : la libert . Quant aux auteurs, ils devaient donner lieu un double questionnement. D'abord chacun pour lui-m me devenait l'objet d'une s rie de questions concernant autant les solutions qu'il donne ses propres probl mes que son attitude intellectuelle ou la m thode utilis e pour les aborder. Ensuite la succession des philosophies tait envisag e afin d'examiner s'il y a une logique dans leurs rapports r ciproques travers l'histoire. On voit que la suite manquante de la conclusion aurait constitu un morceau tr s important : la fois une reprise critique du parcours ant rieur, un largissement de la perspective par la consid ration des rapports entre les philosophies tudi es, et une contribution la solution du probl me de la multiplicit des philosophies. Le myst re subsistera, et le regret de ne pas y entrer plus avant avec l'auteur car on se convaincra d s la lecture de l' Introduction que son but n' tait s rement pas d' liminer le myst re, mais de lui donner plus de pr sence et d'insistance.

10 Toutefois, m me sans cette fin, le texte peut jouer pleinement son r le d' Introduction la Philosophie et son histoire. Car, quel qu'e t t l'extr me int r t de la conclusion pour mettre les pages pr c dentes dans leur juste lumi re, celles-ci n'en conservent pas moins leur valeur en elles-m mes : elles poussent la pens e sur les chemins que l'auteur n'a pas eu le temps de finir de frayer enti rement ici. Or, n'en point douter, le but premier de l'ouvrage consiste justement provoquer ce dynamisme de PR FACE 9. l'interrogation philosophique ; et la m thode choisie est appropri e cette fin. Chaque chapitre pr sente d'abord l' uvre et la pens e d'un philosophe, dans un r sum limpide. Il est suivi d'un extrait repr sentatif de la Philosophie tudi e, auquel le r sum donne son contexte. Enfin, l'analyse de ce passage introduit simultan ment certaines questions essentielles de la Philosophie et une mani re particuli re d'aborder ce genre de probl mes. Il met au jour l'articulation des questions et des th mes, en expose l'originalit , et offre le texte ainsi d frich , mais non d flor.


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