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KIT PEDAGOGIQUEV olet 2 Accompagnement des personnes autistes SOMMAIREPR AMBULE :Comprendre l histoire de l autismePROPOS INTRODUCTIFS :La place des Troubles du Spectre de l Autisme(TSA) au sein des Troubles du Neuro-D veloppement (TND)FICHE 1 : tat actuel des connaissances sur les TSAFICHE 2 : Les Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles (RBPP)FICHE 3 : Suspicion de TSA, diagnostic et valuations fonctionnellesFICHE 4 : Compr hension et gestion des comportements-probl mesFICHE 5 : Autisme et soins somatiquesFICHE 6 : Les interventions recommand es2 FICHE 7 : Les m thodes de communication alternative et augment eFICHE 8 : Les interventions non recommand es et non consensuellesFICHE 9 : Autisme et scolarisationFICHE 10 : Autisme et insertion professionnelleFICHE 11 : Autisme et vie affective et sexuelle FICHE 12 : La politique publique de l autisme et ses acteursANNEXE 1 : Sigles3PR AMB

diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) dont la dernière version a été publiée en 2013 (DSM-5)6. Il s’agit de proposer une classification des maladies mentales utilisée principalement par les professionnels de ces maladies dans la pratique quotidienne, l’enseignement et la recherche clinique.

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1 KIT PEDAGOGIQUEV olet 2 Accompagnement des personnes autistes SOMMAIREPR AMBULE :Comprendre l histoire de l autismePROPOS INTRODUCTIFS :La place des Troubles du Spectre de l Autisme(TSA) au sein des Troubles du Neuro-D veloppement (TND)FICHE 1 : tat actuel des connaissances sur les TSAFICHE 2 : Les Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles (RBPP)FICHE 3 : Suspicion de TSA, diagnostic et valuations fonctionnellesFICHE 4 : Compr hension et gestion des comportements-probl mesFICHE 5 : Autisme et soins somatiquesFICHE 6 : Les interventions recommand es2 FICHE 7 : Les m thodes de communication alternative et augment eFICHE 8 : Les interventions non recommand es et non consensuellesFICHE 9 : Autisme et scolarisationFICHE 10 : Autisme et insertion professionnelleFICHE 11 : Autisme et vie affective et sexuelle FICHE 12 : La politique publique de l autisme et ses acteursANNEXE 1 : Sigles3PR AMBULE :Comprendre l histoire de l autismeDans son ouvrage D mences pr coces ou groupe de schizophr nies1 paru en 1911, le psychiatre suisse EUGEN BLEULER utilise pour la premi re fois le mot autisme.

2 Du grec autos qui signifie soi-m me, Bleuler utilise le terme autismus pour parler d une forme s v re de schizophr nie2 . Selon lui, l autisme serait une sorte de m canisme de d fense secondaire permettant la personne de s extraire du monde r el pour s isoler dans un monde l poque, les premiers signes autistiques sont consid r s comme relevant de la notion de d mence infantile 3 .Il faut attendre les ann es 1940 pour que se d veloppent les recherches sur l autisme. En 1943, le p dopsychiatre am ricain L O KANNER, se basant sur l observation empirique de onze enfants en situation de retrait social et pr sentant des difficult s similaires de communication, qualifie l autisme de maladie et le d finit de la mani re suivante : incapacit inn e tablir le contact affectif habituel avec les personnes, telle que biologiquement pr vue, exactement comme d autres enfants viennent au monde avec des handicaps physiques ou intellectuels.

3 Si, par l emploi de l adjectif inn e , il sous-entend une origine biologique, L. Kanner associe galement l autisme au fait d tre n et d avoir volu au sein d une famille peu aimante. Les recherches de L o Kanner constituent un moment cl de l histoire de l appr hension de l autisme dans la mesure o , employant le concept d autisme infantile pr coce , il se d marque de l approche pr c dente consistant associer l autisme la schizophr nie. En effet, tandis que le schizophr ne se retire du monde dans son ensemble, l enfant autiste, lui, fuit seulement les autres tres humains et non les objets qui l entourent avec lesquels il entretient parfois un contact soutenu.

4 Ces travaux ont marqu le champ de l autisme et la notion d autisme de Kanner est encore utilis e. 1911 BLEULERA pparition du terme d Autisme , class dans la d mence autisme est une forme s v re de schizophr nie, une d mence autisme est une incapacit inn e tablir un contact affectif habituel. L autisme est diff renci de la schizophr nie. On parle alors d autisme infantile pr E. BLEULER, Dementia praecox oder Gruppe der Schizophrenien, 1911. 2 J. HOCHMANN, Histoire de l autisme, 2009, ditions Odile Didier-Jacques DUCHE Histoire de la psychiatrie de l enfant, 1990, ditions 1943, le psychiatre autrichien HANS ASPERGER4 d crit une psychopathie autistique de l enfance5.

5 Il a en effet remarqu chez quatre gar ons un manque d empathie, une faible capacit se faire des amis, une conversation unidirectionnelle, une forte pr occupation vers des int r ts sp ciaux et des mouvements maladroits . Asperger pr sente ces quatre gar ons comme ayant des pics de comp tences dans des domaines pr cis, ce qu il nomme les int r ts sp cifiques . C est lui que l on doit l appellation syndrome d Asperger .En 1950, BRUNO BETTELHEIM, dans son ouvrage La forteresse vide, d veloppe une conception psychanalytique de l autisme. Selon lui, l autisme serait le fruit de l ducation re ue, en particulier celle de la m re bas e sur des comportements froids envers l enfant, une attitude glaciale et un manque d amour qui susciteraient chez lui le besoin de s enfermer comme dans une forteresse vide pour se couper du monde ext rieur.

6 A partir de l , deux courants de pens e se d veloppent : d une part, le courant biologiste qui explique l autisme par la g n tique et le neuro-d veloppement ; d autre part, le courant psychanalytique qui voit les causes de l autisme dans l enfance du sujet et notamment dans la carence affective de la m veloppe la notion de Syndrome d Asperger d crite comme une psychopathie autistique de l enfance. 1950 BETTELHEIMIl cherche expliquer l autisme d un point de vue psychanalytique : l autisme se d veloppe par l ducation particuli re de la m re (comportements froids, attitude ). 4 Johann Friedrich Karl Asperger, dit Hans Asperger 5 H.

7 ASPERGER, Archiv f r Psychiatrie une Nervenkrankheinten, 144, 76-136, 1969, L o Kanner s est excus publiquement aupr s des m res, jug es auparavant responsables de provoquer l autisme de leur d but des ann es 1970, ERIC SCHOPLER propose une approche innovante de l autisme : Il est le premier dire que les enfants autistes sontcapables de progr s et d volution gr ce une ducationadapt e. Il pr ne la co- ducation, c est- -dire dire la collaborationentre parents et professionnels. Il cr e le programme TEACCH (m thode d ducationstructur e pour enfants et adultes avec autisme).

8 Troubles de la communication verbale et troubles des relations centres d int r ts restreints et/ou des conduitesr p titives1971 SCHOPLERCr ation du programme TEACCH 1980 DSM-3L autisme apparait pour la premi re fois dans un couverte de la notion de triade autistique . 6 DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e r vision, publi e par l Association am ricaine de psychiatrie en 2013. L Association am ricaine de psychiatrie, cr e en 1844 et tablie Washington, r unit des membres du milieu hospitalier, des psychiatres et des psychologues am ricains et trangers.

9 En 2018, elle comptait plus de 37 800 met-on ?L Association am ricaine de psychiatrie labore le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) dont la derni re version a t publi e en 2013 (DSM-5)6. Il s agit de proposer une classification des maladies mentales utilis e principalement par les professionnels de ces maladies dans la pratique quotidienne, l enseignement et la recherche clinique. L autisme apparait pour la premi re fois dans le DSM-3 en 1980, dans la cat gorie de Trouble Global du d veloppement : autisme infantile, syndrome complet et syndrome r 1983, la psychiatre LORNA WING, rapprochant les travaux de Kanner et d Asperger est l origine de la triade autistique et la notion de spectre.

10 Elle est bas e sur une tude de recherche et identifie trois niveaux de signes d'alerte caract ristiques de l autisme : 6En 1984, THEO PEETERS publie Autisme : La forteresse clat e (traduit en fran ais en 1988) qui s oppose La forteresse vide de Bettelheim en affirmant que les parents ne sont en rien responsables de l autisme de leur enfant ce qu'affirme la HAS en 2010 dans son tat des connaissances sur l' 1987, l autisme infantile est renomm trouble autistique dans le DSM-3-R, avec les troubles envahissants du d veloppement (TED) non sp cifi s.


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