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edhec BUSINESS SCHOOL. P LE DE RECHERCHE EN CONOMIE, VALUATION DES POLITIQUES. PUBLIQUES ET R FORME DE L' TAT. 393-400 promenade des Anglais 06202 Nice Cedex 3. T l. : +33 (0)4 93 18 32 53. Fax : +33 (0)4 93 18 78 40. L' volution de la formation e-mail : professionnelle continue : une perspective internationale Janvier 2011. Arnaud Ch ron Directeur de Recherche, edhec Business School R sum . La formation professionnelle continue est Divers arguments peuvent tre avanc s un des axes d'action retenus par la pour expliquer cette chute de l'acc s . Commission Europ enne dans l'agenda de la formation professionnelle continue Lisbonne.

L’évolution de la formation professionnelle continue : une perspective internationale Janvier 2011 Arnaud Chéron Directeur de Recherche, EDHEC Business School

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1 edhec BUSINESS SCHOOL. P LE DE RECHERCHE EN CONOMIE, VALUATION DES POLITIQUES. PUBLIQUES ET R FORME DE L' TAT. 393-400 promenade des Anglais 06202 Nice Cedex 3. T l. : +33 (0)4 93 18 32 53. Fax : +33 (0)4 93 18 78 40. L' volution de la formation e-mail : professionnelle continue : une perspective internationale Janvier 2011. Arnaud Ch ron Directeur de Recherche, edhec Business School R sum . La formation professionnelle continue est Divers arguments peuvent tre avanc s un des axes d'action retenus par la pour expliquer cette chute de l'acc s . Commission Europ enne dans l'agenda de la formation professionnelle continue Lisbonne.

2 Un tat des lieux dans les pays en entreprises, et justifier du point de europ ens sur les vingt derni re ann es vue de l'efficacit conomique le relatif fait appara tre une r duction des efforts d sengagement observ des Etats. dans cette direction que nous proposons Un argument important repose sur le d'interpr ter au vu des enseignements de ph nom ne qualifi de turbulence la th orie conomique. Pour tablir ce conomique , et de son interaction avec constat, nous nous appuyons notamment l'optimalit des d cisions de formation sur les donn es d'enqu te collect es par professionnelle r cemment mise en Eurostat (Continuous Vocational Training vidence par Belan et Ch ron [2010].)

3 On Survey en 1999 et 2005). a en effet observ au cours des vingt derni res ann es que les travailleurs qui D'une part, notre constat tablit une forte connaissent des pisodes de ch mage h t rog n it entre les pays. La disparit subissent pour des dur es de ch mage des d penses engag es par les entreprises comparables, des pertes salariales plus en mati re de formation professionnelle importantes qu'auparavant. Ceci laisse . est essentiellement reli e aux carts de penser que le b n fice de l'exp rience et taux d'acc s. En 2005, les pourcentages des formations accumul es, constituant d'effectifs employ s ayant particip dans le capital humain des travailleurs, est plus l'ann e coul e une action de formation difficilement transf r entre les emplois.

4 Taient compris entre 10% et 61% au sein Dans ce contexte, tout investissement en l'Union Europ enne (34% en moyenne et formation effectu par une entreprise 46% en France). D'autre part, le d but tend tre sp cifique l'entreprise : il des ann es deux mille a t globalement devient moins ais pour un travailleur de caract ris par une diminution des efforts le valoriser en dehors de cette entreprise. en faveur de la formation professionnelle Or, traditionnellement, l'intervention de continue, principalement pour les pays dans l'Etat dans le domaine de la formation lesquels, la fin des ann es quatre-vingt- professionnelle continue se justifie eu dix, les d penses taient les plus lev es gard cette dimension transf rable des (pays nordiques, France et Royaume-Uni).

5 Formations. Les entreprises ont en effet Ce constat, surprenant a priori, vaut non tendance ne pas suffisamment investir seulement pour les d penses effectu es dans la formation de leurs travailleurs, par les entreprises mais aussi pour les notamment parce qu'elles n gligent les subventions des Etats. En France, le ratio b n fices des formations dispens es pour des d penses publiques en programmes les ventuels futurs employeurs. Au bilan, de formation continue rapport es au PIB en p riode de forte turbulence conomique, tait au d but des ann es deux mille les investissements en formation tendant.

6 Revenu un niveau comparable celui tre sp cifiques aux entreprises, il se peut du milieu des ann es quatre-vingt (soit que le besoin en subventions publiques environ 0,25%). se fasse moindre et prenne une forme diff rente. Ce document constitue une synth se de travaux scientifiques conduits au sein de l' edhec . Pour plus d'informations, nous 2 vous prions de vous adresser Joanne Finlay de la direction de la recherche de l' edhec : Les opinions exprim es sont celles des auteurs et n'engagent pas la responsabilit de l' edhec . A propos de l'auteur Arnaud Ch ron est professeur des Universit s en Sciences Economiques (Le Mans) et directeur de recherche sur l' valuation des politiques de l'emploi au sein du p le conomie de l' edhec .

7 Ancien chercheur l'EUREQua et au CEPREMAP, il a obtenu son doctorat en 2000 l'Universit de Paris I. Panth on-Sorbonne. Il a effectu des recherches dans les domaines de l' conomie de l'emploi, les politiques publiques et les cycles conomiques, donnant lieu de nombreuses publications dans des revues acad miques fran aises et internationales (Annales d'Economie et Statistiques, Revue Fran aise d'Economie, Journal of Economic Theory, Review of Economic Dynamics). ainsi qu' des r alisations professionnelles (contrats avec le Minist re du Travail, le Commissariat G n ral au Plan et la Commission europ enne).

8 3. Table des mati res 5. 1. Portrait statistique du recours la formation professionnelle continue en Europe .. 7. 2. Faut-il accro tre les d penses publiques en faveur de la formation professionnelle continue des employ s ? .. 17. Conclusion .. 24. R f Position Papers et Publications du P le de Recherche en Economie de l' 26. 4. Introduction La strat gie arr t e au Conseil europ en de entreprise ou Etat). Il valait initialement (en Lisbonne en mars 2000 par les quinze Etats 2000) 7,1%. L'objectif fix pour 2010 tait membres de l'Union europ enne visait d'atteindre le chiffre de 12,5% : en 2006, ce faire de l' conomie europ enne l' conomie pourcentage quivalait 9,6% et stagnait de la connaissance la plus comp titive encore 9,7% en 2007.

9 Un examen d taill . et la plus dynamique du monde d'ici du rapport fait subrepticement appara tre2. 2010, capable d'une croissance conomique qu'une des causes de ce r sultat mitig sur le durable accompagn e d'une am lioration th me de la formation et de l' ducation tout quantitative et qualitative de l'emploi et au long de la vie pouvait tre attribu e la d'une plus grande coh sion sociale . Le volet diminution, dans un grand nombre de pays, ducation et formation de cette strat gie de la formation professionnelle continue en tait initialement structur autour d'objectifs entreprises. chiffr s concernant cinq grands axes : le pourcentage (1) d' l ves en difficult.

10 (apprentissage de la lecture), (2) de sorties Dans une perspective internationale pr matur es du syst me scolaire, (3) de (essentiellement europ enne) et historique, dipl m s du secondaire, (4) de dipl m s de l'objectif de la pr sente tude est d'examiner l'enseignement du sup rieur, et enfin (5) en d tail la place et l' volution de la formation d'adultes (entre 25 et 64 ans) participant professionnelle continue des travailleurs en des actions d' ducation ou de formation . situation d'emploi. Il s'agit de discuter les d terminants de l'h t rog n it entre pays et Le rapport publi en 2008 par la Commission de son volution dans le temps, pour valuer europ enne (Progress towards the Lisbon la pertinence d'un ventuel accroissement objectives in education and training), faisant des d penses des Etats en faveur de la r f rence la p riode 2000-2006, a permis formation professionnelle continue.


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