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L’alcool sur les lieux de travail

Juin 2007L alcoolsur les lieuxde travailGuide pratique DRTEFP Basse-NormandieInspection M dicale3 place Saint ClairBP 7003414202H ROUVILLE SAINT-CLAIR CEDEX IURFST Basse-NormandieFacult de M decineAvenue de la C te de Nacre14032 CAEN CEDEX guide pratiquer alis par une quipe pluridisciplinaire de partenaires sociaux, salari s,employeurs, m decins du travail , de repr sentants de l'administration(Inspection M dicale du travail et de la Main d' uvre, Inspection du travail ),sous l gide de la Direction R gionale du travail de l Emploi et dela Formation Professionnelle de Basse-Normandie et de l InstitutUniversitaire de Recherche et de Formation en Sant au travail alcoolsur les lieuxde travailCe guide pratiquese veut un outilr pondant aux besoins exprim spar les entreprises ;il doit permettre d instaurer un dialogue apais entre hi rarchie et salari

l’alcool sur les lieux de travail Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises ; il doit permettre d’instaurer un dialogue apaisé

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1 Juin 2007L alcoolsur les lieuxde travailGuide pratique DRTEFP Basse-NormandieInspection M dicale3 place Saint ClairBP 7003414202H ROUVILLE SAINT-CLAIR CEDEX IURFST Basse-NormandieFacult de M decineAvenue de la C te de Nacre14032 CAEN CEDEX guide pratiquer alis par une quipe pluridisciplinaire de partenaires sociaux, salari s,employeurs, m decins du travail , de repr sentants de l'administration(Inspection M dicale du travail et de la Main d' uvre, Inspection du travail ),sous l gide de la Direction R gionale du travail de l Emploi et dela Formation Professionnelle de Basse-Normandie et de l InstitutUniversitaire de Recherche et de Formation en Sant au travail alcoolsur les lieuxde travailCe guide pratiquese veut un outilr pondant aux besoins exprim spar les entreprises.

2 Il doit permettre d instaurer un dialogue apais entre hi rarchie et salari spour une bonne r solution des difficult sindividuelles ou collectivesli es la consommation d politique anti-alcoolne se d cr te s laboreavec le personnel de l est une d marche collectivesans laquelle les solutions ponctuellesne peuvent tre mises en ,interventions,pr vention,l gislationSavoir Comprendrepour mieux faire comprendre 15 60 minutes P. 06 2 sortes d alcoolisation risque P. 06 un comportement caract ris P. 07 pas d alcools forts et d alcools faibles P. 07 Agir Mise en placed une politique de pr vention constat P.

3 08 cr ation d un comit de pilotage P. 08 pr sentation du projet P. 08 cr ation d un groupe de pr vention P. 09 formation P. 09 action P. 09 valuation P. 09 Protocolede gestion d un tat d alcoolisation dans l urgence : ivresse P. 10 en cas d alcoolisation chronique P. 11 GlossaireP. 12/15 Annexes I - tat des lieuxP. 16 II - Fiche de constatP. 17 III - R glement int rieurP.

4 1 8 contacts/liens/remerciements P. 19NB - les noms en italiquesont repris, d finis et comment s, si n cessaire,dans notre glossaire la fin de ce consommation d alcool reste dans notre paysun probl me d actualit comme le d montre son inscription dans le plan national de sant publique le monde du travail , l'alcoolisation de certains salari s reste unepr occupation pour les employeurs et la collectivit de que le fait soit devenu heureusement le plus souvent marginal dansles entreprises, chaque cas d'alcoolisation aigu , ou d'alcoolisme chronique.

5 Est v cu difficilement par le chef d'entreprise, la hi rarchie, les coll guesde outre, il constitue un facteur aggravant du risque probl me humain entre souvent en conflit avec les imp ratifs des curit , voire de productivit ou d'image de l' longtemps, on s'est accord pour minimiser les choses, cacherle buveur excessif ou l'alcoolique. Il tait tol r , parfois m me soutenu,par ses coll gues et ses responsables hi rarchiques, sans que soient voqu s l'abus d'alcool, ou une ventuelle aide au le monde s'accorde de nos jours pour consid rer que ne rien faireest non seulement pr judiciable l'entreprise, mais pr judiciable aussiaux salari s concern quelque chose, mais quoi ?

6 Bien souvent, le chef d'entreprise d muni se tourne vers son m decin du travailpour que celui-ci prenne le probl me en charge. Et il comprend mal la r ponse dece dernier qui lui dit ne pas pouvoir agir seul. Car mettre en place une politique alcool dans l'entreprise est une d marche de toute la collectivit de travail danslaquelle l'employeur est le d cideur et le moteur de l'action avec le soutien desacteurs de pr vention(service de sant au travail , service social et partenaires sociaux). C'est pour vous aider dans cette t che que ce guide a t r alis parune quipe pluridisciplinaire comprenant des repr sentants despartenaires sociaux salari s et employeurs, des m decins du travailet des repr sentants de l'administration (Inspection M dicale duTravail et de la Main d' uvre, Inspection du travail ).

7 On ne doit pas oublier, par ailleurs, que d'autres substances dites psychoactives(drogues diverses et, notamment, le cannabis, certains m dicaments,..)peuvent entra nerdes troubles du comportement avec des cons quences sur la vigilance, la s curit etla qualit du augmentation et la banalisation de la consommation de ces produits en font unequestion qui doit tre voqu e dans chaque 'approche de ce probl me est n anmoins plus d licate que celle de l'alcool dansl' tat actuel des connaissances. Les pistes d'action seront abord es au fur et mesuredans ce que ne disposant pasde r centes statistiquesofficielles,les experts s accordent estimer quel alcoolisation sur les lieuxde travailaurait occasionn quelque16 milliards d eurosde perte de productivit pour les entreprisesnationalesen plus,l alcoolest ind niablement unfacteur d multiplicateurdes accidents du travailet de sortes d alcoolisation risque.

8 Aigu apr s une prise d alcool importante mais ponctuelle chroniquedue une consommation excessive et r guli 60 minutes alcool thylique est une petite mol cule absorb e parsimple diffusion au niveau de l estomac et de la premi repartie de l intestin. Dans le sang, le pic de concentrationest proportionnel la dose ing r alcool thylique se distribue tr s rapidement danstous les organes vascularis s comme le cerveau, le foie,les poumons. Le pic d alcool mie est maximum entre 15 30 minutes jeun et 45 minutes 1 heure lors d un repas. Au niveau du cerveau, l alcool provoque une modifi-cation et une perturbation du fonctionnement desneurones entra nant, en cas de consommationexcessive, des troubles :- parfois vidents (d s quilibre, marche difficile, difficult d locution.)

9 ,- parfois insidieux (troubles des r flexes, de la concentra-tion, des performances visuelles,..). Dans le foie, au-del d une certaine quantit (3 verrespar jour pour un homme et 2 verres pour une femme),l alcool thylique provoque des l sions pouvant voluer vers la cirrhose et le cancer. L alcool thylique est tout autant toxique pour lepancr as, le c ur et les alcool thylique est m tabolis par le foie. Une partieseulement, car le foie est capacit limit e . Toutl alcool r siduel non transform , quant lui, est limin sous sa forme inchang e dans les urines, la sueur et D o l int r t de l alcootest pour valuer leniveau d alcoolisation d un limites La consommation maxi-male journali re d alcoolne doit pas d passer : 3 verrespour un homme 2 verrespour une femmeen plusieurs prises.

10 Absorb e en une seulefois, cette quantit ainsi que tout volumesup rieur, accroissentle taux d alcool mieet cr ent une situation risque, susceptibled induire des dommages plus ou moins graves. D pendance : cette situa-tion est acquise s il y aperte de la ma trise de alcoolisationcomprendrepour mieux faire g n ral non sp ci-fique d un tat caus parl autres cau-ses sont possibles :- l absorption de toxiques(drogue,m dicaments,produits industriels, sol-vants,..)- des pathologies diverses- des causes comportement caract ris ivresse- signes ext rieurs d tectables par toute personne de l entourage : difficult s d expression, propos incoh rents et/ou r p titifs, agitation verbale et/ou physique, troubles moteurs visibles, difficult s de tenir l quilibre, haleine caract ristique.


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