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L'efficacité et l'impact des traitements …

L efficacit et l impact des traitements antiangiog niques de la d g n rescence maculaire li e l ge de forme humide Document-synth se de veille informationnelle Recherche documentaire Jos e Duquette, agente de planification, programmation et recherche Francine Baril, technicienne de documentation Pr paration du document Jos e Duquette, agente de planification, programmation et recherche Le 23 avril 2013 Avertissement Ce document ne constitue pas une revue de litt rature. Il a t labor dans le but de fournir et de rendre plus facilement accessibles certaines informations s lectionn es en fonction de leur lien direct avec le sujet, sans toutefois passer en revue tous les articles ou documents qui pourraient y tre associ s.

L’efficacité et l’impact des traitements antiangiogéniques de la dégénérescence maculaire liée à l’âge de forme humide Document-synthèse de veille informationnelle

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1 L efficacit et l impact des traitements antiangiog niques de la d g n rescence maculaire li e l ge de forme humide Document-synth se de veille informationnelle Recherche documentaire Jos e Duquette, agente de planification, programmation et recherche Francine Baril, technicienne de documentation Pr paration du document Jos e Duquette, agente de planification, programmation et recherche Le 23 avril 2013 Avertissement Ce document ne constitue pas une revue de litt rature. Il a t labor dans le but de fournir et de rendre plus facilement accessibles certaines informations s lectionn es en fonction de leur lien direct avec le sujet, sans toutefois passer en revue tous les articles ou documents qui pourraient y tre associ s.

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3 1L efficacit et l impact des traitements antiangiog niques de la d g n rescence maculaire li e l ge de forme humide Sommaire LA DMLA de forme humide est caract ris e par la formation anormale de nouveaux vaisseaux sanguins sous la macula (n ovascularisation). Fragiles, ils laissent diffuser du liquide ou du sang; un d collement r tinien ou une h morragie s ensuit. La macula se d t riore et une perte s v re de la vision centrale peut survenir tr s rapidement. Les m dicaments antiangiog niques permettent une r duction substantielle et imm diate de ces fluides. Les personnes ligibles re oivent initialement au moins 3 injections intravitr ennes mensuelles cons cutives. Puis, la th rapie se poursuit sur une base mensuelle ou au besoin.

4 S il y a lieu, l acuit visuelle s am liore surtout lors des 3 premiers mois. Les tudes sur 2 ans montrent des r sultats spectaculaires. Les injections mensuelles permettent de stabiliser ou d am liorer la vision dans 90 % des cas, parmi lesquels environ le tiers a une am lioration significative de l acuit visuelle (AV) . Par contre, environ 10 % des usagers continuent d avoir une perte visuelle. l oppos , tr s peu de personnes non trait es ont une am lioration significative de leur AV et pr s de la moiti ont une d t rioration. Les usagers trait s ont, au terme de 2 ans, une AV nettement meilleure que celle des individus non trait es. Plusieurs personnes trait es retrouvent une AV d au moins 6/12. Dans une tude, cette proportion est pass e de 35 % avant traitement 63 % apr s traitement, et dans une autre, de 15 42 %.

5 Par ailleurs, chez les individus trait s, le taux de d ficience visuelle s v re demeure stable, mais il augmente chez les autres. L efficacit du traitement semble s estomper quelque peu avec le temps. Une recherche a couvert une p riode de 4 ans. Comparativement aux r sultats d tudes sur 2 ans, presque deux fois moins de sujets ont eu un gain de vision (17 %) tandis que presque deux fois plus ont subi une perte d AV (23 %). Pour diverses raisons, 45 % des sujets n taient plus trait s au terme de la 4e ann e. Les individus ayant la base une meilleure AV ont de meilleures chances de succ s. Toutefois, plusieurs facteurs peuvent faire en sorte que le traitement pr coce ou le suivi du traitement soient difficilement r alisable (ex.)

6 : manque d ophtalmologistes entra n s; tendance la baisse du ratio ophtalmologiste-population; distance importante entre le domicile de l usager et l tablissement m dical; sant pr caire de l usager; manque de connaissances sur la DMLA et ses cons quences, de la part de l usager ou de ses proches). 2 L efficacit et l impact des traitements antiangiog niques de la d g n rescence maculaire li e l ge de forme humide Les m thodes de traitement de la DMLA humide ont grandement volu au cours de la derni re d cennie. Les traitements antiangiog niques, qui permettent une r duction substantielle et imm diate des fluides pr sents dans ou sous la r tine, sont les plus efficaces et les plus prometteurs jusqu maintenant. Des am liorations spectaculaires ont t obtenues aupr s d un pourcentage significatif de personnes ayant une DMLA avec n ovaisseaux.

7 En fait, comment peut-on interpr ter ces r sultats sur le plan de la r adaptation en d ficience visuelle ? Pour pouvoir r pondre cette question, il faut en premier lieu savoir quelle est l efficacit de ces traitements . Les personnes qui ont un gain de vision suite aux traitements sont-elles nombreuses ? Regagneront-elles pour autant une vision normale ? Quel est l impact sur l incidence et la s v rit de la d ficience visuelle chez les personnes trait es ? Et que sait-on de l efficacit long terme de ces traitements et des obstacles potentiels ces traitements ? Telles sont les questions auxquelles nous avons tent de trouver r ponse dans la litt rature, afin d clairer les gestionnaires et cliniciens du domaine de la r adaptation en d ficience visuelle et leur fournir une base permettant d valuer l impact de ces traitements sur les offres de service.

8 1. La DMLA La d g n rescence maculaire li e l ge (DMLA) est une maladie r tinienne d g n rative chronique qui d bute apr s l ge de 50 ans. Selon l Organisation mondiale de la sant , elle est devenue la premi re cause de c cit dans les pays industrialis s, en raison du nombre croissant d individus g s de plus de 70 ans. La DMLA cause une d t rioration de la macula, zone de la r tine responsable de la vision centrale et de la meilleure acuit visuelle. Elle entra ne une perte graduelle ou soudaine de la vision centrale et alt re la capacit de voir les d tails (ex. : traits de visage), la capacit de lire et la vision de loin [4] . La DMLA existe sous deux formes : s che et humide. La forme s che est la plus fr quente et la moins grave.

9 Elle repr sente 85-90 % des cas diagnostiqu s [18]. Elle est caus e par la formation de drusens, petits s diments qui s accumulent dans une des couches profondes de la r tine, soit la membrane de Bruch. Selon Jager (2008), au stade pr coce de la maladie, l on note plusieurs petits drusens, en plus de quelques-uns de taille moyenne. Au stade interm diaire, il y a pr sence d au moins un gros drusen et de plusieurs de taille moyenne. Au stade avanc , en plus des drusens, il y a une atrophie g ographique qui s tend vers le centre de la macula. Il s agit d une alt ration 3de la couche d pith lium pigmentaire r tinien qui se situe sous la r tine. Cette atrophie entra ne une l sion des photor cepteurs (cellules qui re oivent les images) dans la partie centrale de l il.

10 Ces cellules finissent par mourir en laissant des zones vides ou taches aveugles, lesquelles alt rent la vision centrale. Au stade pr coce de la DMLA de forme s che, la personne est g n ralement asymptomatique, mais une perte visuelle centrale s installe progressivement dans le stade avanc . L volution peut durer des mois ou des ann es, jusqu 10-20 ans et parfois m me 30 [4; 18]; l individu peut donc s'adapter graduellement son incapacit visuelle [6]. Il y a rarement une perte visuelle importante. Toutefois, la personne peut avoir besoin de plus de lumi re pour lire et ressentir plus de difficult lire, s adapter aux changements d intensit lumineuse, distinguer les couleurs ou percevoir les contrastes [4; 18].