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La guerre AUX S - The Global Commission on Drug Policy

rapport de la Commission MONDIAle POUR la politique deS dRoguesJuin 2011(version fran aise publi e en septembre 2011)La guerre AUX drogueS LeS membreS de La Commission :Asma Jahangir, militante des droits de l homme, ancien rapporteur sp cial des nations unies sur les ex cutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, PakistanCarlos Fuentes, crivain et intellectuel, mexiqueC sar Gaviria, ancien pr sident de la colombieErnesto Zedillo, ancien pr sident du mexiqueFernando Henrique Cardoso, ancien pr sident du br sil (pr sident de la Commission )George Papandreou, premier ministre de la gr ceGeorge P. Shultz, ancien secr taire d tat, tats-unis (pr sident honoraire)Javier Solana, ancien Haut repr sentant de l union europ enne pour la politique trang re et la politique de s curit commune, espagneJohn Whitehead, banquier et fonctionnaire, pr sident de la World trade center memorial Foundation, tats-unisKofi Annan, ancien Secr taire g n ral des nations unies, ghanaLouise Arbour, ancienne Haut commissaire des Nations uniesau Haut c

RappoRt de la Commission MONDIAle POUR la politique deS dRogues Juin 2011 (version française publiée en septembre 2011) La guerre AUX drogueS. LeS membreS de La commiSSion : Asma Jahangir, militante des droits de l’homme, ancien rapporteur spécial des nations unies sur les exécutions

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1 rapport de la Commission MONDIAle POUR la politique deS dRoguesJuin 2011(version fran aise publi e en septembre 2011)La guerre AUX drogueS LeS membreS de La Commission :Asma Jahangir, militante des droits de l homme, ancien rapporteur sp cial des nations unies sur les ex cutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, PakistanCarlos Fuentes, crivain et intellectuel, mexiqueC sar Gaviria, ancien pr sident de la colombieErnesto Zedillo, ancien pr sident du mexiqueFernando Henrique Cardoso, ancien pr sident du br sil (pr sident de la Commission )George Papandreou, premier ministre de la gr ceGeorge P. Shultz, ancien secr taire d tat, tats-unis (pr sident honoraire)Javier Solana, ancien Haut repr sentant de l union europ enne pour la politique trang re et la politique de s curit commune, espagneJohn Whitehead, banquier et fonctionnaire, pr sident de la World trade center memorial Foundation, tats-unisKofi Annan, ancien Secr taire g n ral des nations unies, ghanaLouise Arbour, ancienne Haut commissaire des Nations uniesau Haut commissariat aux droits de l homme, pr sidente de l international crisis group, canadaMaria Cattaui, membre du conseil d administration de Petroplus Holdings, ancienne secr taire g n rale de l international chamber of commerce, SuisseMario Vargas Llosa, crivain et intellectuel, P rouMarion Caspers-Merk.

2 Ancienne secr taire d tat au minist re f d ral de la Sant allemand, Kazatchkine, directeur ex cutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, FrancePaul Volcker, ancien pr sident de la r serve f d rale am ricaine et du conseil pour la reconstruction conomique, Branson, entrepreneur, philanthrope, fondateur du groupe Virgin, cofondateur de the elders, royaume-uniRuth Dreifuss, ancienne pr sidente de laConf d ration suisse et ancienne responsable du d partement f d ral de l Int rieur, Stoltenberg, ancien ministre des Affaires trang res et Haut commissaire des nations unies pour les r fugi s, norv geraPPort de La Commission internationaLe Sur La PoLitique en mati re de drogueSPour en apprendre davantage sur la Commission , rendez-vous sur le communiquez avec nous par email l adresse : membreS de La Commission :Asma Jahangir, militante des droits de l homme, ancien rapporteur sp cial des nations unies sur les ex cutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, PakistanCarlos Fuentes, crivain et intellectuel, mexiqueC sar Gaviria, ancien pr sident de la colombieErnesto Zedillo, ancien pr sident du mexiqueFernando Henrique Cardoso, ancien pr sident du br sil (pr sident de la Commission )George Papandreou, premier ministre de la gr ceGeorge P.

3 Shultz, ancien secr taire d tat, tats-unis (pr sident honoraire)Javier Solana, ancien Haut repr sentant de l union europ enne pour la politique trang re et la politique de s curit commune, espagneJohn Whitehead, banquier et fonctionnaire, pr sident de la World trade center memorial Foundation, tats-unisKofi Annan, ancien Secr taire g n ral des nations unies, ghanaLouise Arbour, ancienne Haut commissaire des Nations uniesau Haut commissariat aux droits de l homme, pr sidente de l international crisis group, canadaMaria Cattaui, membre du conseil d administration de Petroplus Holdings, ancienne secr taire g n rale de l international chamber of commerce, SuisseMario Vargas Llosa, crivain et intellectuel, P rouMarion Caspers-Merk.

4 Ancienne secr taire d tat au minist re f d ral de la Sant allemand, Kazatchkine, directeur ex cutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, FrancePaul Volcker, ancien pr sident de la r serve f d rale am ricaine et du conseil pour la reconstruction conomique, Branson, entrepreneur, philanthrope, fondateur du groupe Virgin, cofondateur de the elders, royaume-uniRuth Dreifuss, ancienne pr sidente de laConf d ration suisse et ancienne responsable du d partement f d ral de l Int rieur, Stoltenberg, ancien ministre des Affaires trang res et Haut commissaire des nations unies pour les r fugi s, norv geraPPort de La Commission MONDIALe POur La PoLitique deS drogueSPour en apprendre davantage sur la Commission , rendez-vous sur le communiquez avec nous par email l adresse : mondiale pour la politique des droguesr Sum La guerre mondiale contre la drogue a chou.

5 Avec des cons quences d vasta-trices pour les hommes et pour les soci t s du monde entier. cinquante ans apr s la cr ation de la convention unique sur les stup fiants des nations unies, quarante ans apr s le lancement de la guerre contre la drogue par le gouvernement am ricain du pr sident nixon, il est urgent de r former les politiques antidrogues l chelle nationale et d penses consid rables engag es pour la criminalisation et la mise en place de mesures r pressives visant les produc-teurs, les trafiquants et les consommateurs de drogues illicites ne sont visiblement pas parvenues freiner efficacementni l approvisionnement ni la victoires apparentes sur l limination d une source ou d une organisationde trafiquants sont presque instantan mentrendues caduques par l apparition d autres sources et d autres trafiquants.

6 Les efforts de r pression ciblant les consomma-teurs vont l encontre des mesures de sant publique visant pr venir la transmission du ViH/sida, les d c s par surdose et les autres dommages li s l usage de drogues. Les d penses publiques engag es dans de vaines strat gies de r duction de l approvisionnement et celles relatives aux co ts d incarc ration sont sup rieures aux investissements qui visent diminuer la demande et r duire les principes et recommandations peuvent tre r sum s comme suit :mettre un terme la criminalisation, la mar-ginalisation et la stigmatisation des con-sommateurs de drogues qui ne causent pas de pr judice autrui. rejeter les id es pr -con ues sur le trafic, la consommation et la d pendance au lieu de les l exp rimentation par les gou-vernements de mod les de r gulation l gale des drogues, de mani re r duire le pouvoir du crime organis et prot ger la sant et la s curit de leurs citoyens.

7 Si cette recomman-dation s applique particuli rement au cannabis, pour d autres drogues nous encourageons galement d autres exp riences en mati rede d p nalisation et de r glementationcapables d'atteindre les m mes des prestations de sant et des trai-tements aux personnes qui en ont besoin. garantir la mise disposition de traitements vari s, notamment la m thadone et la bupr nor-phine, mais aussi des programmes de pres-cription m dicalis e d h ro ne comme ceux qui ont t couronn s de succ s dans bon nombre de pays europ ens et au canada. mettre en uvre l change de seringues et les autres mesures de r duction des risques qui se sont r v l es efficaces sur la transmis-sion du ViH et des autres infections v hicul es par le sang, ainsi que la baisse des overdoses.

8 Respecter les droits des personnes qui font usage de drogues. mettre un terme aux pra-tiques abusives men es au nom du traitement (par exemple, l enfermement, le travail forc , les violences physiques ou psychologiques) allant l encontre des droits de l Homme ou confisquant le droit l autod graduellement ces principesaux personnes impliqu es aux niveaux inf rieurs du trafic de drogues illicites telles que les fermiers, les passeurs et les petits revendeurs. bon nombre d entre eux sont eux-m mes victimes de violence et d intimidation, ou sont toxicomanes. L arrestation et l incarc ration de dizaines de millions de ces personnes au cours des r centes d cennies ont d truit leur vie et celle de leur famille et ont rempli les prisons sans pour autant r duire la disponibilit des drogues illicites ou la puissance des organisations criminelles.

9 Le nombre de personnes susceptibles de s impliquer dans des trafics pour am liorer leurs conditions de vie, subvenir aux besoins de leur famille ou chapper la pauvret semble illimit . il est donc plus utile de concentrer les ressources en mati re de contr le des stup fiants sur d autres aspects du probl dans des activit s qui peuvent la fois emp cher les jeunes de commencer prendre de la drogue et emp cher ceux qui en prennent de d velopper des probl mes plus graves. viter les messages simplistes, tels que dites non la drogue , et les politiques de tol rance z ro . Privil gier plut t les efforts ducatifs fond s sur des programmes d information et de pr vention cr dibles qui se concentrent sur les capacit s des individus et l influence des pairs.

10 Il se peut que les efforts de pr vention les plus efficaces soient ceux qui ciblent pr cis ment les groupes les plus vuln les mesures de r pression sur les organisations criminelles violentes, de sorte que cela affaiblisse leur puissance tout en donnant la priorit la diminution de la violence et de l intimidation. Les efforts des forces de l ordre ne doivent pas se concen-trer sur la r duction de l offre elle-m me, mais plut t sur la r duction des pr judices pour les personnes, les collectivit s et la s curit la transformation du r gime de prohibition mondiale des les politiques et les strat gies en mati re de drogue, motiv es par l id ologie et l int r t politique, par des politiques et des strat gies fiscalement responsables, fond es sur la science, la sant , la s cu-rit et les droits de l homme ; adopter des crit res appropri s pour cette valuation.


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