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La pratique médicale en soins de longue durée - …

LA pratique M DICALE EN soins DE longue DUR E04 /2015 GUIDE D EXERCICEP ublication du Coll ge des m decins du Qu bec Coll ge des m decins du Qu bec2170, boulevard Ren -L vesque Ouest Montr al (Qu bec) H3H 2T8 T l phone : 514 933-4441 ou 1 888 M DECIN T l copieur : 514 933-3112 Site Web : : des communicationsGraphismeFrancis BernierR vision linguistiqueOdette LordCe document pr conise une pratique professionnelle int grant les donn es m dicales les plus r centes au moment de sa publication. Cependant, il est possible que de nouvelles connaissances scientifiques fassent voluer la compr hension du contexte m dical d crit dans ce pr sent document est valide dans la mesure o aucune disposition l gislative ou r glementaire l effet contraire ou incompatible n est susceptible de le modifier ou de l affecter directement ou indirectement, et ce, de quelque fa on que ce reproduction est autoris e condition que la source soit mentionn p t l gal : 2e trimestre 2015 Biblioth que et Archives national

LA PRTIQTUIEMQTLÉDUIQCINCMSTL 03 — Membres du groupe de travail responsable de la mise à jour du guide d’exercice La pratique médicale en soins de longue durée En août 2012, le comité exécutif du

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1 LA pratique M DICALE EN soins DE longue DUR E04 /2015 GUIDE D EXERCICEP ublication du Coll ge des m decins du Qu bec Coll ge des m decins du Qu bec2170, boulevard Ren -L vesque Ouest Montr al (Qu bec) H3H 2T8 T l phone : 514 933-4441 ou 1 888 M DECIN T l copieur : 514 933-3112 Site Web : : des communicationsGraphismeFrancis BernierR vision linguistiqueOdette LordCe document pr conise une pratique professionnelle int grant les donn es m dicales les plus r centes au moment de sa publication. Cependant, il est possible que de nouvelles connaissances scientifiques fassent voluer la compr hension du contexte m dical d crit dans ce pr sent document est valide dans la mesure o aucune disposition l gislative ou r glementaire l effet contraire ou incompatible n est susceptible de le modifier ou de l affecter directement ou indirectement, et ce, de quelque fa on que ce reproduction est autoris e condition que la source soit mentionn p t l gal : 2e trimestre 2015 Biblioth que et Archives nationales du Qu becBiblioth que et Archives CanadaISBN 978-2-9815140-1-1 (PDF) Coll ge des m decins du Qu bec, avril 2015 Note.

2 Dans cette publication, le masculin est utilis sans pr judice et seulement pour faciliter la GE DES M DECINS DU QU BEC03 Membres du groupe de travail responsable de la mise jour du guide d exercice La pratique m dicale en soins de longue dur eEn ao t 2012, le comit ex cutif du Coll ge des m decins du Qu bec a cr un groupe de travail compos des personnes suivantes : DR ANNE-MARIE BOIRE-LAVIGNE , m decin de famille, Sherbrooke DR JEAN PELLETIER , m decin de famille, Montr al DR MANON POIRIER , m decin de famille et inspecteur, Direction de l am lioration de l exercice, Coll ge des m decins du Qu bec DR MARCEL PROVOST, m decin de famille, Beloeil Table des mati res06/Introduction 08/1.

3 Admission08/ Note d admission et prise en charge prioritaire08/ valuation m dicale globale 09/ Examen subjectif09/ a) Raison d admission09/ b) Histoire de la maladie actuelle09/ c) Allergies10/ d) Habitudes de vie10/e) Ant c dents personnels et familiaux pertinents10/ f) Histoire psychosociale10/g) Histoire nutritionnelle11/ h) Histoire m dicamenteuse11/ i) Revue des syst mes 13/ Examen objectif14/ valuation fonctionnelle14/ Examen m dical p riodique de la personne g e15/ Liste de probl mes15/ Plan d intervention m dicale16/ Examens compl mentaires17/ Proches aidants17/ valuation interdisciplinaire19/ 2. Aptitude consentir aux soins21/ 3. Niveau d intervention m dicale et d cision de tenter ou non une r animation cardiorespiratoire21/ Niveau d intervention m dicale (NIM) : un outil facilitant la communication surles objectifs des soins 22/ Niveau d intervention m dicale et consentement 23/ 4.

4 Suivi23/ Suivi r gulier24 pisode de soins aigus 25 Transfert en centre hospitalier de soins g n raux et sp cialis s (CHSGS) 26 R valuation-synth se p riodique 26 Prise en charge de la douleur 27 Sympt mes comportementaux et psychologiques de la d mence28 Contention29 Une utilisation judicieuse des m dicaments31 Di te32/ 5. soins de fin de vie Table des mati res34/ 6. Tenue de dossiers35 Lisibilit 35 Date et signature 35 Liste des diagnostics et des probl mes35 Liste des m dicaments35 Notes m dicales35/ 1 Note d admission36/ 2 valuation m dicale globale36/ Notes d volution36/ Note de d c s37 Le plan d intervention m dicale 37 Formulaire concernant la r animation cardiovasculaire et le niveau d intervention m dicale38 R valuation-synth se annuelle38 Note de d part38 Feuille sommaire38 Constat de d c s et bulletin de d c s40/ 7.

5 Le maintien domicile et les ressources non institutionnelles (RNI)41/ 8. valuation de la qualit de l acte m dical en CHSLD43/Conclusion44/ Annexe I Le niveau d intervention m dicale (NIM) : un outil facilitant la communication sur les objectifs des soins en contexte de maladies graves et de fin de vie58/Annexe II Liste des abr viations59/Annexe III Exemple de formulaire de niveau d intervention m dicale (NIM)62/R f rencesCOLL GE DES M DECINS DU QU BEC06La pratique m dicale en soins de longue dur e a volu dans les derni res ann es. Le temps o des b n ficiaires quasi autonomes vivaient en centres hospitaliers de soins de longue dur e (CHSLD) est r volu. De nos jours, les personnes qui y sont h berg es sont d pen-dantes pour les activit s de la vie domestique (AVD) et ont habituelle-ment besoin d'aide pour plusieurs des activit s de la vie quotidienne (AVQ).

6 De plus, elles pr sentent de multiples comorbidit s, ont des besoins com-plexes et sont souvent avanc es dans leur parcours de vie. En 2005-2006, 52,8 % des personnes admises en CHSLD avaient plus de 80 ans alors que ce pourcentage a augment 59 % en 2011-2012. Quant aux patients g s de moins de 65 ans, ils repr sen-taient 14 % des admissions en 2005-2006 et 11,7 % en 2011-2012 1. Cette tendance devrait se maintenir dans les prochaines ann es. Le m decin qui travaille dans ces tablissements est donc confront des patients d ge et d ant c dents m dicaux tr s vari s, mais qui ont tous en com-mun une perte d autonomie s v re en lien avec des d ficits physiques ou cognitifs.

7 Les atteintes cognitives sont de plus en plus fr quentes et elles sont souvent accompagn es de sympt mes comportementaux et psy-chologiques de la d mence (SCPD) dont la prise en charge repr sente un d fi quotidien pour les quipes de qu on ait mis l accent sur l impor-tance du milieu de vie en CHSLD, ces tablissements demeurent n anmoins des milieux de soins . La multitude de probl mes qui touchent cette clien-t le n cessite l intervention d une quipe multidisciplinaire incluant, de fa on non exclusive, le m decin, l infirmi re 2, l ergoth rapeute, le physioth rapeute, le pharmacien, le nutritionniste et le travailleur social. Ce travail en collaboration inter-professionnelle assurera une prise en charge globale et optimale du patient.

8 Cette quipe se joint main-tenant le patient, ou son repr sentant en cas d inaptitude, ce qui favorise la reconnaissance de l approche patient partenaire. 1 Gouvernement du Qu bec, statistiques du L Ordre des infirmi res et infirmiers du Qu bec (OIIQ) utilise g n ralement le terme infirmi re . Cette d signation n est nullement restrictive et elle englobe aussi les infirmiers. Cela ne constitue en aucune fa on une n gation des privil ges et des droits des infirmiers du Qu bec. GE DES M DECINS DU QU BEC07La prise en charge m dicale des patients en CHSLD implique des connaissances concernant de mul-tiples pathologies. Heureusement, l expertise m dicale en soins de longue dur e s est d velopp e dans la derni re d cennie et le m decin peut maintenant s appuyer sur des connaissances de plus en plus vastes au sujet du vieillissement et de ses impacts sur les pathologies aig es et chroniques des patients.

9 Ce guide abordera les grandes lignes de l or-ganisation de la pratique m dicale en CHSLD, de l admission du patient jusqu son cong , en incluant la tenue de dossiers. L accent a t mis sur les l ments qui ont suscit le plus de recommandations lors des visites d inspection professionnelle en CHSLD ainsi que sur des sujets com-me le processus d cisionnel et les soins de fin de vie, qui s imposent par leur importance et leur actualit . De plus, ce guide pourra servir de balise pour la prise en charge d une client le ayant un profil g riatrique, qu elle soit suivie domicile ou h berg e dans un autre type d document est une mise jour du guide publi en 2007 et on pr voit d j que certaines modifications devront y tre apport es au cours des deux prochaines ann es.

10 Plusieurs projets de loi, pr sentement l tude ou adopt s, pourraient modifier cer-tains l ments de ce guide, advenant leur mise en vigueur (notamment les lois touchant les soins de fin de vie, les activit s partageables, etc.). Nous tenterons d effectuer r guli rement les mises jour requises, mais le lec-teur devra toujours porter une atten-tion particuli re la date de r daction du guide qu il consulte. NOTE AUX LECTEURS :Lorsque la Loi concernant les soins de fin de vie (mieux connue sous le nom de projet de loi no 52) et la Loi modifiant la Loi sur la pharmacie (mieux connue sous le nom de projet de loi no 41) entreront en vigueur, les intervenants qui utiliseront ce guide devront ajuster leur pratique en cons quence.


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