Example: confidence

La prise en charge du pied diabétique – ses traitements

La prise en charge du pied diab tique ses traitementsT. CREA DEFINITIONLa notion de pied diab tique regroupe l ensemble des affections atteignant le pied, directement li es aux cons quences de la maladie diab tique. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE Pr valence 20% en France. Certaines tudes r trospectives valuent l incidence des plaies chroniques chez les diab tiques 2 3 ulc res /100 patients /an. Un taux lev d amputation : 5 10 % des patients diab tiques auront un jour subir une amputation mineure ou majeure d un membre inf rieur. En France, l incidence des plaies est estim e entre 50 000 et 60 000 par an. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE Le diab te est l origine d environ 40 60 % des amputations non traumatiques.

ELEMENTS D’EPIDEMIOLOGIE • Le diabète est à l’origine d’environ 40 à 60 % des amputations non traumatiques. • 85 % de ces amputations sont précédées par une ulcération du pied, et 80 % de ces ulcérations sont d’origine traumatique.

Tags:

  Iped

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of La prise en charge du pied diabétique – ses traitements

1 La prise en charge du pied diab tique ses traitementsT. CREA DEFINITIONLa notion de pied diab tique regroupe l ensemble des affections atteignant le pied, directement li es aux cons quences de la maladie diab tique. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE Pr valence 20% en France. Certaines tudes r trospectives valuent l incidence des plaies chroniques chez les diab tiques 2 3 ulc res /100 patients /an. Un taux lev d amputation : 5 10 % des patients diab tiques auront un jour subir une amputation mineure ou majeure d un membre inf rieur. En France, l incidence des plaies est estim e entre 50 000 et 60 000 par an. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE Le diab te est l origine d environ 40 60 % des amputations non traumatiques.

2 85 % de ces amputations sont pr c d es par une ulc ration du pied, et 80 % de ces ulc rations sont d origine traumatique. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE 6 30 % des patients amput s subiront dans les un trois ans une autre amputation majeure ou mineure. Le taux de r cidive des ulc res neuropathiques est estim 50% dans les 5 ans. Plus de la moiti des sujets amput s, subiront, s ils sont diab tiques, une amputation sur le membre controlat ral dans les quatre ann es suivant la premi re op ration. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE 5% 15% des diab tiques seront amput s. Si l on consid re la population des personnes amput es, plus de 50% sont diab tiques. ELEMENTS D EPIDEMIOLOGIE 589 diab tiques inscrits dans le r seau Diabcoeur de Nord Lorraine Le d pistage du risque podologique, retrouvait 33 patients atteints de plaie soit une pr valence de 5,6%.

3 Par ailleurs, les patients haut grade de risque (grade 3) repr sentaient 56% de la population adress e pour un d pistage. Il faut par ailleurs signaler un taux de mortalit lev et un co t conomique majeur. QUE FAIRE DEVANT UNE PLAIE CHRONIQUE DU PIED CHEZ LE DIAB TIQUE ?1 TENTER D ELABORER LA CHRONOLOGIE DE LA PLAIE2 TENTER DE TRAITER LA CAUSE DE LA PLAIE 6 RECHERCHER DES SIGNES GENERAUX ET LOCAUX DE GRAVITE 4 CLASSER DE MANIERE SIMPLE LA PLAIE Plaie sur pied neuropathique : c est le classique mal perforant plantaire Plaie art ritique Plaie neuro-isch mique ou mixte Mal perforant plantaire QUE FAIRE DEVANT UNE PLAIE CHRONIQUE DU PIED CHEZ LE DIAB TIQUE ?

4 1 CHOISIR LA prise EN charge EN AMBULATOIRE OU EN HOSPITALISATIONUn seul de ces crit res doit conduire hospitaliser le patient Pr sence de signes de gravit locaux ou g n raux Pr sence d une art rite : car cela signifie que la plaie a un fort potentiel d volution d favorable, et impose la r alisation rapide d un bilan art riel. Le d s quilibre du diab te : l optimisation du traitement et l insulinoth rapie sont la r gle. L impossibilit d effectuer des soins quotidiens domicile. L impossibilit de revoir dans les 48 heures le patient. EQUILIBRATION DU DIABETE Le recours l insuline est obligatoire avec des objectifs glyc miques tenant compte du patient et du sch ma utilis Objectif : HbA1c inf rieure 7% voire chez le sujet jeune inf rieure 6,5% Les traitementsLa d charge est le seul traitement ayant fait preuve de son efficacit SAVOIR RESTREINDRE LES INDICATIONS DE L ANTIBIOTHERAPIE.

5 L antibioth rapie locale doit tre contre indiqu e NE PAS OPTER POUR UNE ANTIBIOTH RAPIE OUTRANCE CHOISIR DES ANTIBIOTIQUES DE BONNE DIFFUSION OSSEUSE PAS DE MONOTHERAPIE NE PAS OPTER POUR UNE ANTIBIOTH RAPIE OUTRANCE PLAIE SANS SIGNE INFLAMATOIRE NI ECOULEMENT PAS D ANTIBIOTIQUE PLAIE AVEC DES SIGNES INFLAMATOIRES LOCAUXPAS DE SIGNES GENERAUX ATTENDRE LE PRELEVEMENT PLAIE AVEC DES SIGNES LOCAUX ET GENERAUX SURTOUT EXTENSIFS DISCUTER LE DEBUT D UNE ANTIBIOTHERAPIE OSTEITE CHRONIQUE ATTENDRE LE PRELEVEMENT LIMITER LA DUREE DE L ANTIBIOTHERAPIE OSTEITE DONT LE FOYER INFECTE A ETE RESEQUE 15 JOURS OSTEITE AIGUE : 4 6 SEMAINES OSTEITE CHRONIQUE : 3 MOIS


Related search queries