Transcription of LA PRISE EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSE DE LA …
1 M moire de Fin d tudes - UE S6 - Analyse de la qualit et traitement des donn es scientifiques et professionnelles. ROETYNCK Julie IFSI HENRI MONDOR (AP-HP) PROMOTION 2011-2014 DIRECTEUR DE M MOIRE : Mr Philippe PAUL Date de remise du travail : 27 Mai 2014 LLLAAA PPPRRRIIISSSEEE EEENNN CCCHHHAAARRRGGGEEE NNNOOONNN MMM DDDIIICCCAAAMMMEEENNNTTTEEEUUUSSSEEE DDDEEE LLLAAA DDDOOOUUULLLEEEUUURRR CCCHHHEEEZZZ LLLEEE NNNOOOUUUVVVEEEAAAUUU---NNN LLLOOORRRSSS DDD UUUNNN SSSOOOIIINNN IIINNNVVVAAASSSIIIFFF ! Dans ce milieu o le regard coute le langage du corps de l enfant, o l on coute les paroles et les silences autour de lui, on rep re, avec la douleur, celle dont on trouve le reflet dans les soignants et les parents Yolaine QUINIOU-PIZZOGLIO, Psychanalyste Note aux lecteurs : Il s agit d un travail personnel et il ne peut faire l objet d une publication en tout ou partie sans l accord de son auteur.
2 REMERCIEMENTS Je tiens remercier toutes les personnes qui ont pu m aider laborer ce m moire, de pr s ou de loin, ainsi que tous les professionnels qui ont fait de moi, ce que je suis aujourd'hui. Mais aussi : Mr PAUL et Mme LEBRIS de m avoir guid e, encourag e et qui ont t porteurs de bons conseils dans la r alisation de ce projet. L quipe de formateurs de l IFSI HENRI MONDOR de la promotion 2011-2014 et, particuli rement Mme Sylvie LAFON qui m avoir paul e, motiv e et remotiv e durant ces 3 ann es difficiles motionnellement, et surtout cout e et entendue. Mes amis et camarades de la promotion pour le soutien et les phases de d compression.
3 Mme Odile PERRIN, documentaliste du CNRD l h pital ARMAND TROUSSEAU, de m avoir offert tant d informations et de son temps pr cieux. Je tiens remercier plus particuli rement : Mes parents, premiers lecteurs, correcteurs et critiques de ce travail ; Mes s urs, Elodie et Blandine, de leurs demandes pour que j arr te de travailler tout le temps ! mais aussi et surtout de leur soutien ; Anthony, de son aide, sa compr hension, sa patience et de sa motivation permanente. Je d die ce m moire ma grand-m re, en esp rant qu elle aurait t fi re de moi. TABLE DES MATI RES I. INTRODUCTION 1 II. SITUATION D APPEL : 3 III.
4 QUESTIONNEMENT ET QUESTION DE D PART: 5 IV. CHAMPS DISCIPLINAIRES : 5 V. M THODE EXPLORATOIRE : 7 LE CHOIX DE L OUTIL 7 LE CHOIX DE LA POPULATION 7 LES LIEUX D INVESTIGATION 8 VI. CADRE DE R F RENCE : 9 DOULEUR 9 DOULEUR AIG E 10 DOULEUR CHRONIQUE 11 DOULEUR INDUITE 11 VALUATION 11 TRAITEMENTS M DICAMENTEUX 13 L GISLATION 15 M THODES NON M DICAMENTEUSES CONTRE LA DOULEUR 16 LES STRAT GIES SOIGNANTES 17 A) SACCHAROSE 17 B) SUCCION NON NUTRITIVE 18 C) ALLAITEMENT MATERNEL 18 D) LE PEAU PEAU 19 E) L EMMAILLOTAGE 19 F) LE TOUCHER-MASSAGE 19 G) LA PR SENCE DES PARENTS 20 L INFIRMIER ET LA DOULEUR 20 L GISLATION 20 LE SOIN 21 LE SERVICE DE N ONATALOGIE 22 D FINITION 22 SOINS 23 PROFESSIONNELS 23 POPULATION 24 PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DOULEUR CHEZ LE NOUVEAU-N 24 A) R CEPTEURS ET FIBRES NERVEUSES P RIPH RIQUES : 24 B) RELAI M DULLAIRE : 25 C) RELAI SUPRA-M DULLAIRE : 25 D) VOIES THALAMO-CORTICALES : 26 E) LES SUBSTANCES ALGOG NES : 26 F) LES M CANISMES DE CONTR LE : 27 VII.
5 ANALYSE 28 R SULTATS 28 DISCUSSION DES R SULTATS 32 PROBL MATIQUE 35 LIMITES DE L'ENQU TE 37 VIII. CONCLUSION 39 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES ANNEXE I : CHELLE EDIN ANNEXE II : CHELLE NFCS ANNEXE III : CHELLE DAN ANNEXE IV : CHELLE EVENDOL ANNEXE V : CHELLE PIPP ANNEXE VI : CHARTE DE L'ENFANT HOSPITALIS ANNEXE VII : MATURATION DES VOIES DE LA DOULEUR ANNEXE VIII : TRAJET NOCICEPTIF DE LA DOULEUR ANNEXE IX : VOIES DE LA DOULEUR ANNEXE X : LE "GATE CONTROL" ANNEXE XI : CONTR LE INHIBITEUR DESCENDANT ANNEXE XII : GUIDE D'ENTRETIEN ANNEXE XIII : GRILLE DE D POUILLEMENT R SUM / ABSTRACT 1 I.
6 INTRODUCTION : Primum non nocere 1 disait Hippocrate. Ce concept appris aux tudiants en m decine, est l un des principaux. Le P re de la M decine enseignait d j le principe de ce que l on nomme de nos jours, bienveillance . Cette r flexion est valable pour tous les professionnels de sant ainsi que pour toutes les populations en demande de soins. Est-elle respect e chez les enfants, en particulier chez les nouveau-n s ? Longtemps reni e, la douleur des tout-petits est aujourd hui explicitement accept e. En effet, il y a environ cinquante ans, BALMES Jean et L VY Andr disaient que : Pour la plupart des interventions on peut durant les quatre premiers jours, se passer de toute anesth sie 2.
7 Depuis, les travaux de certains auteurs comme le Dr ANAND, le Dr TWYCROSS, le Dr ANNEQUIN, ou encore le Dr CARBAJAL3 r volutionnent et permettent de prouver au monde m dical que les nouveau-n s souffrent, eux aussi. La PRISE en CHARGE de la douleur chez le nouveau-n est un concept extr mement r cent, le Dr ANAND en 1987, fut un des premiers r v ler cette douleur. C est sans doute pour cela qu elle est souvent mise de c t et oubli e privil giant le soin en lui-m me : s agit-il d un manque de connaissances aupr s des professionnels de sant ? Ces trois ann es en Institut de Formation en Soins Infirmiers m auront permis d acqu rir des comp tences en soins g n raux.
8 Lors de mon parcours de stage en tant qu tudiante en soins infirmiers, j ai t confront e diff rents terrains de stage qui m ont pouss e m interroger sur mon futur professionnel et ainsi confirmer mon projet d avenir, qui est de devenir Infirmi re Pu ricultrice. C est un vrai bonheur de travailler aupr s des enfants, les petits comme les grands. 1 Citation latine d Hippocrate : Avant tout, ne pas nuire. 2 FRESCO, O. Entendre la douleur du nouveau-n , Aux confins de l oubli. France : Belin. 2004. P. 10 3 Ces quatre docteurs sont des sp cialistes de la douleur chez le nouveau-n (Indien, Anglaise, Fran ais).
9 2 De plus, ils attendent tellement de nous, soignants, que la meilleure chose que nous puissions leur apporter, est cette douceur et cette attention au quotidien. J ai galement t amen e rencontrer certaines situations qui m ont mue, offusqu e ou encore attendrie. Les stages r alis s aupr s des enfants ont t plus que formateurs et m ont amen e ce travail de fin d tudes. J y ai rencontr plusieurs professionnels, aux caract res diff rents et donc aux m thodes de travail diff rentes. La PRISE en CHARGE de la douleur chez les enfants m a beaucoup interpell e durant ces stages et plus particuli rement, en N onatalogie o j ai pu d couvrir des techniques de lutte contre la douleur autant m dicamenteuses que non m dicamenteuses.
10 Comment ces nouveau-n s peuvent-ils exprimer leur souffrance ? Comment peut-on les soulager sans savoir clairement qu ils ont mal ? Tant d autres questions m ont travers l esprit mais celles-ci me paraissent plus importantes. C est en r alisant ce travail que j ai pu obtenir des r ponses et que je souhaiterai transmettre ceux qui se sont pos les m mes questions. A ce jour, l envie de faire ressortir ces proc d s de soulagement de la douleur, me tient d autant plus c ur que cela m tait inconnu, il y a encore quelques mois. Ces techniques pourraient me permettre d tre une professionnelle plus efficace aupr s des enfants, mais aussi, de mieux comprendre les signes de leur douleur et je pourrais mon tour transmettre ces techniques aux tudiants ainsi qu aux professionnels.