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La reproduction sexuée, dans différents milieux, assure la ...

La reproduction sexu e, dans diff rents milieux, assure la continuit des esp ces La naissance d un homme, d un animal, d un insecte, l apparition d une plante qui perce la terre pour la couvrir par la verdure ont fourni surement tous les hommes pensants un probl me dont la solution devait int resser singuli rement leur curiosit . L Spallanzani; 1785: Exp riences pour servir l'histoire de la g n ration des animaux et des seiches (Sepia officinalis Linnaeus) en train de se reproduire. Photo Wikimedia/Parent Gu ry!

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1 La reproduction sexu e, dans diff rents milieux, assure la continuit des esp ces La naissance d un homme, d un animal, d un insecte, l apparition d une plante qui perce la terre pour la couvrir par la verdure ont fourni surement tous les hommes pensants un probl me dont la solution devait int resser singuli rement leur curiosit . L Spallanzani; 1785: Exp riences pour servir l'histoire de la g n ration des animaux et des seiches (Sepia officinalis Linnaeus) en train de se reproduire. Photo Wikimedia/Parent Gu ry!

2 La n cessit , pour obtenir de nouveaux individus, d un m le et d une femelle ne s est impos e que tardivement: les humains savaient depuis toujours comment se reproduire, et n'ignoraient pas que le m canisme tait le m me pour leurs animaux domestiques, qui se r partissaient en m les et femelles. Par contre, la situation semblait moins claire pour les petits animaux (et plus encore pour les plantes ou les champignons): on d couvrait de petites souris dans un tas de vieux chiffons, des asticots semblant surgir des cadavres en d composition, ou des insectes sortant brutalement du sol.

3 Il tait donc possible de croire que des tres vivants taient capables de surgir spontan ment de la mati re, ce qui fut l opinion dominante de tous les peuples de l Antiquit , dont les philosophes Grecs, p res des sciences. Le plus influent de ces deniers, Aristote, crivit Les insectes, les mollusques, les poissons, et certaines plantes peuvent na tre spontan ment partir de vase, de ros e ou de neige . Il fera autorit jusqu au 18 me si cle, o de nombreuses exp riences clairciront la fa on dont animaux et plantes se reproduisent, et montreront l existence, dans le cadre de la reproduction sexu e, de deux types de cellules reproductrices dont l union est n cessaire pour obtenir un nouvel individu.

4 Nous allons tudier et pr ciser les particularit s de ce type de reproduction en suivant tout d abord les exp riences d un de ses principaux d fricheurs , le biologiste Lazzaro Spallanzani (1729-1799).SOMMAIRE6 - La reproduction sexu e7 - Des milieux de vie diff rents imposent des reproductions diff rentes8 - Le milieu de vie influence la reproduction sexu e des tres vivants En vain une foule d hommes ing nieux et profonds ont rassembl des observations sur cette mati re importante, en vain les g nies les plus hardis ont analys ce fait capital.

5 La succession des si cles ne pr sente qu une succession d erreurs. J Senebier, 1785, parlant de la reproduction . Pr face de Exp riences pour servir l'histoire de la g n ration des animaux et des plantes. de L. accouplement de Simosyrphus grandicornis, se produisant en vol, est ici r v l par le talent du Wikimedia/ Fir0002/Flagstaffotos sous licence - La reproduction sexu eLa reproduction sexu e comporte l union de deux cellules reproductrices, les gam tes#Les premiers biologistes qui ont voulu faire des exp riences, et non plus seulement des observations, sur la reproduction des animaux ont t g n s: les animaux qu ils pouvaient utiliser facilement s accouplent, et tout se passe dans la femelle: on ne peut rien voir clairement.

6 La solution consistait utiliser des animaux o les contributions respectives du m le et de la femelle sont visibles: c est le cas de la plupart des animaux aquatiques, dont les grenouilles, abondantes, peu ch res, faciles capturer et qui ont le bon gout de survivre aussi hors de l eau, ce qui facilite et leur levage et leur observation.#Lorsque les grenouilles s accouplent, le m le grimpe sur le dos de la femelle. La femelle pond alors des oeufs qui, dans l eau, se d veloppent pour donner des t tards, qui eux-m mes deviendront des grenouilles.

7 Cette reproduction avait t observ e et d crite par Jan Swammerdam en 1679, mais peu de scientifiques l avaient pris au s rieux. Presque 100 ans plus tard, en 1768, Lazzaro Spallanzani est le premier scientifique a avoir effectu des exp riences compl tes et rigoureuses sur cette reproduction , en se basant sur les conseils et les d couvertes de ses coll gues.#Il commence par v rifier que les oeufs de la grenouille, pr lev s dans son corps juste avant l accouplement, ne donnent pas naissance des t tards: ils pourrissent rapidement.

8 Ce ne sont donc pas r ellement des oeufs (qui donnent naissance des petits) mais des ovules, puisque le m le doit intervenir pour que le d veloppement des petits soit possible. Spallanzani observe l accouplement des grenouilles, et se demande si, comme chez les mammif res, le m le produit du sperme. Tout d abord, il n en voit pas, puis force des grenouilles s accoupler hors de l eau: il constate alors qu un peu de liquide sort du m le, au niveau d une bosse situ e l arri re, sous le ventre, et coule sur les oeufs de la grenouille au fur et mesure qu ils sortent de son abdomen.

9 #Spallanzani se rappelle alors d une exp rience men e 30 ans auparavant par deux scientifiques, Nollet et R aumur: pour tudier l influence du m le dans la reproduction , ces derniers avaient isol les m les des femelles en fabriquant des cale ons en taffetas (un tissu aux mailles serr es, quasiment imperm able) avec lesquels ils avaient habill les grenouilles m les. Ils s taient rendu compte que le m le, ainsi habill et isol de la femelle, ne parvenait plus f conder les oeufs : il y avait bien accouplement, mais pas de f condation des oeufs.

10 Le m le devait donc bien produire quelque chose d'indispensable. Dessin de J. Swammerdam, en 1679, d crivant la reproduction des grenouilles. Le m le s agrippe sur le dos de la femelle pendant qu elle pond. Notez la masse des oeufs sombres visibles l arri re de ces animaux, et not s f sur le dessin. La photographie ci-dessous permet de v rifier l exactitude des observations de de la grenouille dor e#Spallanzani reproduit avec soin ces exp riences, les v rifie, mais surtout les prolonge en examinant les cale ons apr s l accouplement: il trouve dedans quelques gouttes d un liquide.


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