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La Sève de Bouleau Un peu de botanique - …

La S ve de Bouleau un peu de botaniqueLe Bouleau blanc (Betula alba) est un arbre de la famille des Betulaceae. C'est un arbre qui pr sente des capacit s d'adaptation tr s d velopp es. Les sols de pr dilection des bouleaux sont en g n ral pauvres et siliceux, plut t acides et humides. Le Bouleau se pla t en altitude jusqu' 2000 m. Il est aussi tr s r pandu dans les r gions arctiques (Laponie, Sib rie, Grand nord ). C'est une plante pionni re qui contribue la (re)-colonisation de landes par la for t. Les for ts de bouleaux sont appel es Boulaies, boulini res ou b esp ces cohabitent dans les Hautes-Alpes : Le Bouleau verruqueux (Betula alba var. verucosa L. ou betula pendula Roth.)

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1 La S ve de Bouleau un peu de botaniqueLe Bouleau blanc (Betula alba) est un arbre de la famille des Betulaceae. C'est un arbre qui pr sente des capacit s d'adaptation tr s d velopp es. Les sols de pr dilection des bouleaux sont en g n ral pauvres et siliceux, plut t acides et humides. Le Bouleau se pla t en altitude jusqu' 2000 m. Il est aussi tr s r pandu dans les r gions arctiques (Laponie, Sib rie, Grand nord ). C'est une plante pionni re qui contribue la (re)-colonisation de landes par la for t. Les for ts de bouleaux sont appel es Boulaies, boulini res ou b esp ces cohabitent dans les Hautes-Alpes : Le Bouleau verruqueux (Betula alba var. verucosa L. ou betula pendula Roth.)

2 , le Bouleau pubescent (Betula alba var. pubescens Ehrh.), surtout dans le nord du d partement et le Bouleau glutineux (Betula alba var. pubescens ssp. glutinosa Berher), dont les rares stations sont situ es dans le 'esp ce la plus courante dans les Hautes-Alpes est le Bouleau verruqueux, qui se reconna t surtout ses rameaux glabres et verruqueux et ses feuilles triangulaires et doublement dent es, r sineuses et aromatiques, ses chatons m les (cylindriques et pendants) et femelles (port s par un long p doncules et pr sentant des cailles 3 lobes) sur le m me arbre et son corce si caract ristique, blanche et lisse, barr e de traits horizontaux et qui s'exfolie en fines bandes circulaires.

3 Les fruits ou ak nes sont constitu s d'une graine envelopp e d'une membrane en forme d'aile permettant leur dispersion par le vent. Le Bouleau est un arbre exigeant en lumi re. Il pousse dans des for ts bien clair es et peut atteindre 20 30 m tres, d'o le nom d' arbre de lumi re est parfois donn (Bonnier, 1999 ; Couplan, 1994 ; Flore Alpes, PNE, 2006 ; Tela Botanica) Nicole & Olivier Lhomme, NICOLL-Nature, Le Bio Logis , 68, rue Jean Eymar, 05000 GapHistorique Dans tout le Nord de l'Europe jusqu'aux confins de la Russie, l'eau de Bouleau est l'espoir, le bonheur, et la panac e des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperoses, etc.

4 Lui r sistent rarement. C'est un rem de pr cieux dans les affections rhumatismales les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques. Comme le constatait Pierre-Fran ois Percy, chirurgien de la Grande Arm e de Napol on, les peuples arctiques ont depuis toujours exploit la s ve de Bouleau pour de nombreuses vertus. Celles-ci sont connue en Europe occidentale depuis le Moyen-Age. D j en 1565 que Math ole, m decin siennois crivait : Si on perce le tronc du Bouleau avec une tari re, il en sort une grande quantit d'eau, laquelle a grande propri t et vertu rompre la pierre tant aux reins qu'en la vessie, si l'on continue d'en user. Si on s'en lave la bouche, elle gu rit les ulc res qui sont dedans.

5 L'abesse Sainte Hildegarde de Bingen soulignait d j ses effets diur tiques d s le XII me si tous temps, la s ve de Bouleau a t utilis e par les peuples nordiques ou de r gions froides et humides. Si certaines civilisations ont divinis cet arbre, il n'est pas n cessaire de partir dans des consid rations sot riques pour comprendre tous les bienfaits que peuvent apporter cet arbre. Toutes ses parties (bois, corce, feuilles) sont exploit es : chauffage, parchemin, construction et toitures, futailles, Corbeilles, cordes, filets, assiettes, chaussures, parfum (cuir de Russie), tannage (avec l'huile essentielle extraite de l' corce), dulcorant (xylitol extrait de l' corce).. Notre tude se limitera la s ve qui est certainement l' l ment le plus int ressant.

6 La s ve trouve toujours nombreux usages culinaires ou alimentaires. Nous nous concentrerons ici sur les applications de sant . Les recettes pourront faire l'objet d'un prochain ristiques et composition de la s ve de bouleauLa s ve de Bouleau est un liquide fade, incolore, l g rement sucr (0,4 2 % de sucres). La s ve de Bouleau est constitu e plus de 99% d'eau. (Bridel, 1923)H t rosides ph noliques : B tulose ou Rhododendrine : H t roside en C16 de masse 328,36 (Sosa, 1935 ; Thieme, 1969 ; Kim, 2011) Monotropitoside, Monotripitine ou Gaulth rine (Zhang, 2007) : Pr curseur par hydrolyse enzymatique, du salicylate de m thyle dont les propri t s antalgiques et anti-inflammatoires sont bien connues. Les salicylates tant lib r s dans Nicole & Olivier Lhomme, NICOLL-Nature, Le Bio Logis , 68, rue Jean Eymar, 05000 Gapl'intestin et non dans l'estomac, ils n'affectent pas la cyclooxyg nase-1, source de prostaglandines cytroprotecteurs de l' pith lium gastrique, et donc ne causent pas d'ulc res gastro-duod naux.

7 Figure 1: B tulose [3-(4-Hydroxyphenyl)-1-methylpropyl -D-glucopyranoside] Figure 2: Monotropitoside [2-[(6-O- -D-Xylopyranosyl- -D-glucopyranosyl)oxy]benzoic acid methyl ester] Sucres (Kallio, 1984) : Glucose : 2,5 4,7 g/l Fructose : 2,3 4,5 g/l Saccharose 0,7 g/l Galactose 0,05 Myo-inositol : TracesAcides : acide malique : 0,1 0,7 g/l Acide succinique 0,1 g/l Acide citrique 0,1 g/l Acide phosphorique 0,04 g/ Acide fumarique : TracesSels min raux : (Gayral, 1994) Calcium : 40,15 % Sodium : 0,16 % Potassium : 45,97 % Magn sium : 5,16 % Silicium : 33,05 % S l nium : 0,25 % Chrome : 0,01 % Cuivre : 0,01 % Fer : 0,01 % Mangan se : 0,31 % Phosphore : 4,24 % Zinc : 0,55 % Cobalt : 0,02 % Or : 0,01 % Lithium : 0,01 %Amino-acides et prot ines (Ahtonen, 1989) : 15 l' tat de traces dont la glutamine, la citrulline, l'acide glutamique, la valine et l'isoleucine, rep sentant 92 96% du total des amino-acides (20 -70 mg/l) une cinquantaine de prot ines majoritairement enzymatiques, l'acide absissique (hormone v g tale).

8 Mucilages, flavono des, cytosines, des traces d'huile essentielle (Demirci, 2004)Vitamines : A, E, D3, C, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, K1 D'un point de vue nutritionnel tous ces compos s sont n gligeables du fait de leur tr s faible les taux de glucose et de galactose restent constants, le taux de saccharose Nicole & Olivier Lhomme, NICOLL-Nature, Le Bio Logis , 68, rue Jean Eymar, 05000 Gapdiminue alors que le fructose augmente. Il semble que l'acide malique soit son taux maximum juste avant l' closion des bourgeons. L'acide malique contribue l'assimilation de certains oligo- l ments. C'est l'acide malique qui en se combinant avec certains oligo- l ments cr e un voile blanc lors de la fermentation de la s ve (Gayral).

9 La coul e de la s ve et sa r colteChez l' rable, la mont e de s ve ou coul e est associ e au printemps un cycle gel-d gel. Lors de la chute de la temp rature, les gaz dissous dans l'eau (CO2) se contractent, cr ant ainsi une d pression ou pression n gative dans la cellule. Ce vide va par osmose se combler partir de la s ve apport e par l'aubier et de proche en proche combler le vide cr jusqu'aux racines. Cette s ve va geler pendant l'hiver, emprisonnant les gaz dissous et en augmentant de volume, cr ant ainsi une pression positive cette fois au sein de la cellule. Au printemps, la combinaison du d gel et de l'entaillage pour la r colte du sirop d' rable lib re cette pression et permet la coul le cas du Bouleau , et contrairement aux id es re ues, la coul e ou mont e de s ve ne d pend pas des cycles de gel-d gel.

10 Au cours de ses deux derniers mois de la saison de croissance le Bouleau va stocker les sucres produits sous forme de grains d amidon. L amidon est une r serve d nergie qui permet l arbre d conomiser l eau puisqu il a l avantage d tre emmagasin sans tre dissous durant la p riode hivernale. Lors du r chauffement printanier du sol, cet amidon se d compose par hydrolyse (eau) en sucres simples et redevient nouveau en sucres utilisables par les cellules. La pr sence de glucides simples augmente le potentiel osmotique interne des cellules et plus d eau pourra tre absorb e par les racines. Nicole & Olivier Lhomme, NICOLL-Nature, Le Bio Logis , 68, rue Jean Eymar, 05000 GapDurant la m me p riode, les racines commencent d geler et leurs poils absorbants (radicelles) absorbent non seulement les sucres mais galement une concentration lev e de nutriments sous forme ionique, tels que le potassium et le calcium.


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