Example: tourism industry

LA SANTÉ ET SES DÉTERMINANTS

LA SANT ET. SES D TERMINANTS. MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR. LA SANT ET. SES D TERMINANTS. MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR. Le pr sent document est une synth se du Cadre conceptuel de la sant et de ses d terminants : R sultat d'une r flexion commune, labor . l'initiative du comit de pilotage du Projet d'implantation du cadre d'orientation en surveillance et publi en 2010. Ce comit tait sous la responsabilit de la Direction de la surveillance de l' tat de sant , laquelle rel ve de la Direction g n rale de la sant publique du minist re de la Sant et des Services sociaux. Le document initial et la synth se r sultent d'une d marche de r flexion qui a r uni de nombreux collaborateurs repr sentant cette m me direction g n rale, l'Institut national de sant publique du Qu bec, les tables de concertation nationale en sant publique ainsi que les directions de sant publique des agences de la sant et des services sociaux.

des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie1 ». Sur les déterminants de la santé Il s’agit de facteurs individuels, sociaux, économiques et environnementaux que l’on peut associer à un

Tags:

  Agri, Asnt, 201 et

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of LA SANTÉ ET SES DÉTERMINANTS

1 LA SANT ET. SES D TERMINANTS. MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR. LA SANT ET. SES D TERMINANTS. MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR. Le pr sent document est une synth se du Cadre conceptuel de la sant et de ses d terminants : R sultat d'une r flexion commune, labor . l'initiative du comit de pilotage du Projet d'implantation du cadre d'orientation en surveillance et publi en 2010. Ce comit tait sous la responsabilit de la Direction de la surveillance de l' tat de sant , laquelle rel ve de la Direction g n rale de la sant publique du minist re de la Sant et des Services sociaux. Le document initial et la synth se r sultent d'une d marche de r flexion qui a r uni de nombreux collaborateurs repr sentant cette m me direction g n rale, l'Institut national de sant publique du Qu bec, les tables de concertation nationale en sant publique ainsi que les directions de sant publique des agences de la sant et des services sociaux.

2 L'adoption, en 2006, du Cadre d'orientation pour le d veloppement et l' volution de la fonction de surveillance au Qu bec a permis d'enclencher un ensemble d'actions relatives aux orientations et aux objectifs qui y sont nonc s. C'est dans ce contexte qu'une r flexion collective devait amener des acteurs de tous les domaines d'intervention en sant publique concevoir un cadre conceptuel commun. Le mod le tats-unien du National Center for Health Statistics a servi de base de discussion, tout comme lors de l' laboration du Plan commun de surveillance de l' tat de sant de la population et de ses d terminants 2004-2007. Une vue d'ensemble aussi exhaustive de la sant et de ses d terminants avait initialement pour objectifs d'orienter l' volution de la fonction de surveillance et d'influencer l'action en faveur de la sant . En effet, un tel cadre contribue multiplier les sources de donn es, soutenir la diversification des analyses, tendre l'interpr tation des r sultats et, cons quemment, influencer un ventail d'actions le plus large possible.

3 DIRECTION DITION. Roseline Lambert Lyne Jobin quipe politiques publiques, Institut national La Direction des communications du Directrice de la planification, de l' valuation de sant publique du Qu bec minist re de la Sant et des Services sociaux et du d veloppement en sant publique et directrice de la surveillance de l' tat Pascale Leclerc Le pr sent document a t dit en quantit . de sant , minist re de la Sant et des Bureau de surveillance pid miologique, limit e et n'est maintenant disponible qu'en Services sociaux Direction de sant publique, Agence de version lectronique l'adresse : la sant et des services sociaux de Montr al section Documentation, rubrique Publications. COORDINATION ET Carole Morissette CONTRIBUTION LA R DACTION quipe infections transmissibles sexuellement Le genre masculin utilis dans ce document et par le sang, Direction de sant publique, Marjolaine Pigeon d signe aussi bien les femmes que les Agence de la sant et des services sociaux Direction de la planification, de l' valuation hommes.

4 De Montr al et du d veloppement en sant publique, minist re de la Sant et des Services sociaux Marie-Rose S n chal D p t l gal Direction de la planification, de l' valuation Biblioth que et Archives nationales et du d veloppement en sant publique, du Qu bec, 2012. R DACTION. minist re de la Sant et des Services sociaux Biblioth que et Archives Canada, 2012. Herv Anctil Consultant Andr Simpson ISBN : 978-2-550-63956-5 (version imprim e). quipe tudes et analyses de l' tat de sant ISBN : 978-2-550-63957-2 (version PDF). de la population, Institut national de sant . COLLABORATION publique du Qu bec Tous droits r serv s pour tous pays. La reproduction, Lucie B dard par quelque proc d que ce soit, la traduction Bureau de surveillance pid miologique, Le r seau des r pondants minist riels pour ou la diffusion de ce document, m me partielles, Direction de sant publique, Agence de l'application de l'article 54 de la Loi sur la sont interdites sans l'autorisation pr alable des la sant et des services sociaux de Montr al sant publique, particuli rement : Publications du Qu bec.

5 Cependant, la reproduction de ce document ou son utilisation des fins Kristina Maud Bergeron Marl ne Cadorette personnelles, d' tude priv e ou de recherche quipe politiques publiques, Institut national Minist re de la Famille et des A n s scientifique, mais non commerciales, sont permises de sant publique du Qu bec condition d'en mentionner la source. France Gagnon Gouvernement du Qu bec, 2012. Caroline Druet Minist re de l'Immigration et des Direction de la planification, de l' valuation Communaut s culturelles et du d veloppement en sant publique, minist re de la Sant et des Services sociaux Sylvie R gimbald Minist re des Affaires municipales, Lise Dunnigan des R gions et de l'Occupation du territoire Direction de la surveillance de l' tat de sant , minist re de la Sant et des Services sociaux SECR TARIAT. H l ne Pich . Jean-Clet Gosselin Direction de la surveillance de l' tat de sant , minist re de la Sant et des Services sociaux TABLE DES MATI RES.

6 Introduction 4. Qu'est-ce qui d termine la sant ? 6. Premier champ : Les caract ristiques individuelles 8. Deuxi me champ : Les milieux de vie 9. Troisi me champ : Les syst mes 11. Quatri me champ : Le contexte global 12. Tous les d terminants ont-ils le m me poids ? 14. Quelques exemples d'application de la carte de la sant et de ses d terminants 15. Une image nette, un but commun ! 17. Pour en savoir davantage 18. Annexe : Champs et cat gories de la carte de la sant . et de ses d terminants et exemples s'y rapportant 20. La sant et ses d terminants | Mieux comprendre pour mieux agir 3. INTRODUCTION. Qu'est-ce qui fait qu'une population est en meilleure Pourquoi l'engagement de ces acteurs est-il important ? sant qu'une autre ? Au-del de la taille de l'enjeu et de la noblesse de l'objectif, les efforts consacr s l'am lioration de la Certains avancent que plus une soci t investit dans sant de la population s'av rent un investissement pour les services de sant , meilleure est la sant de sa popu- tous les secteurs d'activit : une population en bonne lation.

7 En d'autres mots : plus une population a acc s sant constitue la base d'une soci t dynamique au sein aux traitements de pointe, plus sa sant s'en trouve de laquelle tous les individus peuvent exploiter leur plein am lior e. Cette id e est tr s r pandue. potentiel et contribuer au d veloppement collectif. Pourtant, les progr s de la science r v lent, hors Le pr sent document de r f rence s'adresse tous de tout doute, que la sant d pend de plusieurs ceux qui peuvent apporter leur pierre l' difice de la facteurs. Pour que l'action s'av re efficace, la lutte sant et il vient soutenir leur action. Les d terminants contre la maladie ne saurait donc suffire, bien qu'elle de la sant sont r unis ici dans un sch ma appel carte soit essentielle. En effet, si l'intervention se limitait de la sant et de ses d terminants (voir la p. 7). Il s'agit au traitement des maladies, le combat serait perdu d'un sch ma simple, con u comme un aide-m moire d'avance puisque rien n'emp cherait le d veloppement auquel il est facile de se r f rer.

8 De probl mes de sant chez des personnes jusqu'alors bien portantes. Il faut aussi intervenir en amont des La carte de la sant et de ses d terminants ne fournit probl mes, en ciblant l'ensemble des d terminants pas de mode d'emploi pour am liorer la sant de la qui influencent, positivement ou n gativement, la sant population. Elle regroupe plut t les divers d terminants de la population ou de groupes particuliers au sein de prendre en compte. La liste est imposante, la celle-ci. sant tant un domaine complexe qui a de multiples ramifications. L' lu, l'administrateur, le gestionnaire, La diversit des d terminants de la sant laisse le professionnel, l'intervenant, le citoyen, chacun aura pr sager que la t che d borde largement le champ des choisir les d terminants qui sont pertinents au regard services de sant . l' vidence, il s'agit plut t d'une de son secteur d'activit , de son projet ou de son inter- action qui repose sur l'engagement de plusieurs vention.

9 Il sera ainsi en mesure de mieux tenir compte acteurs : les lus, les administrateurs, les gestionnaires, des effets de ses actions sur la sant de la population. les professionnels et les intervenants qui travaillent Ce faisant, l'am lioration de la sant deviendra dans diff rents secteurs d'activit ainsi que les citoyens un objectif partag plus largement par tous ceux qui sensibilis s la question. peuvent y contribuer, chacun sa mani re et ensemble. C'est l une premi re garantie de succ s. 4. Ce qu'il faut savoir Sur la sant Sur la mesure de l' tat de sant de la population Qu'est-ce que la sant ? Au Qu bec, il est d'usage de Plusieurs dimensions de l' tat de sant de la population consid rer la sant dans une perspective dynamique peuvent tre prises en consid ration, selon l'optique plut t que statique. Selon cette vision, la sant r sulte que l'on privil gie.

10 D'une interaction constante entre l'individu et son L' tat de sant global fournit une vue d'ensemble, milieu. Elle n'est plus consid r e uniquement comme obtenue partir d'indicateurs globaux comme la l'absence de maladie, mais comme une ressource de la mortalit g n rale, l'esp rance de vie, l'esp rance de vie quotidienne. Pr cis ment, la sant est d finie vie sans incapacit ainsi que la perception de l' tat comme la capacit physique, psychique et sociale de sant , physique et mentale. des personnes d'agir dans leur milieu et d'accomplir les r les qu'elles entendent assumer d'une mani re L' tat de sant physique est mesur l'aide de acceptable pour elles-m mes et pour les groupes donn es relatives aux maladies et aux traumatismes dont elles font partie1 . qui affectent tous les syst mes du corps humain . respiratoire, digestif, nerveux, reproducteur, etc.


Related search queries