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LE CHANGEMENT ET L’ECOLE DE PALO ALTO

S minaire CHANGEMENT et intervention dans les organisations LE CHANGEMENT ET L ECOLE DE PALO ALTO Jean-Mark Monachon Nathan Bento Julien Moncalvo Groupe 1 LE CHANGEMENT ET L ECOLE DE PALO ALTO Table des mati res 1. L Ecole de Palo Alto Introduction Les principaux membres de l Ecole de Palo Alto Concepts et apports L approche syst mique La notion de syst me Les propri t s des syst mes ouverts d interaction L organisation comme syst me Une logique de communication Quelques notions-clefs labor es par l Ecole de Palo Alto Les mod les d interaction : sym trie et compl mentarit La pathologie de la communication La perturbation des niveaux de la communication La ponctuation discordante L impossibilit de m tacommuniquer La pathologie des mod les de communication La communication paradoxale 2.

caractéristiques les plus importantes des systèmes ouverts complexes et qui se retrouve tout particulièrement dans les systèmes écologiques, biologiques ou sociaux.

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1 S minaire CHANGEMENT et intervention dans les organisations LE CHANGEMENT ET L ECOLE DE PALO ALTO Jean-Mark Monachon Nathan Bento Julien Moncalvo Groupe 1 LE CHANGEMENT ET L ECOLE DE PALO ALTO Table des mati res 1. L Ecole de Palo Alto Introduction Les principaux membres de l Ecole de Palo Alto Concepts et apports L approche syst mique La notion de syst me Les propri t s des syst mes ouverts d interaction L organisation comme syst me Une logique de communication Quelques notions-clefs labor es par l Ecole de Palo Alto Les mod les d interaction : sym trie et compl mentarit La pathologie de la communication La perturbation des niveaux de la communication La ponctuation discordante L impossibilit de m tacommuniquer La pathologie des mod les de communication La communication paradoxale 2.

2 CHANGEMENT et intervention syst mique Typologie du CHANGEMENT CHANGEMENT I et CHANGEMENT II Petits changements et r actions en cha ne Typologie de l apprentissage Buts de l intervention 2 L intervention Principes Sympt mes institutionnels et crit res D marche et strat gie d intervention 3. Analyse d un cas Br ve pr sentation L entreprise Organigramme Fonctionnement et probl mes La hi rarchie Politique conomique et politique commerciale Le jeu des deux dirigeants Une d mission Concepts et apports du cas Coalition CHANGEMENT D saccord fonctionnel 4. Conclusion 5. R f rences bibliographiques 3 LE CHANGEMENT ET L ECOLE DE PALO ALTO 1. L Ecole de Palo Alto Introduction L Ecole de Palo Alto d signe un groupe de chercheurs d origines scientifiques diverses qui, un moment donn de leur existence, ont travaill Palo Alto, petite bourgade de la grande banlieue sud de San Fransisco.

3 Les travaux de ce groupe se sont orient s selon trois grands axes de recherche : une th orie de la communication, une m thodologie du CHANGEMENT et une pratique th rapeutique ; l unit de ces recherches se retrouve dans leur r f rence commune la d marche syst mique, d marche que l on retrouve autant dans l approche de la communication, du CHANGEMENT que dans les techniques th rapeutiques. L inspiration du groupe, son orientation th orique et ses fondements pist mologiques trouvent leur origine dans l uvre de Gregory Bateson qui travaillait l h pital psychiatrique de la Veterans Administration Palo Alto partir de 1949. Les principaux membres de l Ecole de Palo Alto Gregory BATESON (1904-1980) Zoologue, ethnologue britannique, mari de l anthropologue Margaret Mead.

4 Homme de g nie pr nant l interdisciplinarit et d non ant la d mesure humaine, il est convaincu de la pertinence de l application de la d marche syst mique aux sciences humaines. Instigateur de l Ecole de Palo Alto. Principaux ouvrages : - Naven, 1936. - Vers une cologie de l esprit, 1956. John WEAKLAND Ing nieur chimiste, ancien tudiant de Bateson et psychoth rapeute. Jay HALEY Psychiatre. William FRY Psychiatre. Don D. JACKSON Psychiatre. Paul WATZLAWICK Docteur en philosophie, psychanalyste, psychoth rapeute autrichien. Membre du (Mental Research Institute). 4 Concepts et apports L approche syst mique L Ecole de Palo Alto n est pas l origine m me de la d marche syst mique, son m rite est d avoir chercher l appliquer de fa on m thodique et rigoureuse au domaine des relations humaines et notamment aux probl mes des troubles psychiques.

5 C est dans ce sens qu il s agit d une v ritable novation par rapport aux d marches ant rieures de la psychologie. L approche syst mique n est donc pas une nouvelle science, ni m me une nouvelle discipline ; il s agit d un point de vue original sur la r alit , d une m thode pour aborder les ph nom nes complexes. Elle envisage une vision synth tique des probl mes alors qu a longtemps pr valu une d marche analytique dans les sciences. L o la vision analytique d compose un ph nom ne en autant de parties l mentaires dont elle tudie les propri t s et va du simple au complexe, la vision synth tique essaie de penser la totalit dans sa structure et sa dynamique ; au lieu de dissocier, elle recompose l ensemble des relations significatives qui relient des l ments en interaction, attitude laquelle correspond la notion de syst me.

6 La notion de syst me Il s agit d une notion g n rale qui a fait l objet de nombreuses d finitions. La plus r pandue est celle d un ensemble d l ments en interaction tels qu une modification quelconque de l un d entre eux entra ne une modification de tous les autres . Les caract ristiques essentielles d un syst me sont sa structure, sa fonction ainsi que son aspect communicationnel avec son environnement. La th orie g n rale des syst mes s applique autant aux syst mes biologiques, m caniques, conomiques que relationnels. Les propri t s des syst mes ouverts d interaction Principe de totalit Un syst me se d finissant comme un ensemble de relations, on ne peut l aborder comme un simple agr gat d l ments ind pendants ; un groupe n est pas une collection d individus ; si l on veut saisir la dynamique de groupe , c est au niveau de la totalit qu il faut de situer et non au niveau des individus.

7 Principe de r troaction Le feedback ou la r troaction conduit un d passement d une conception lin aire de la causalit et correspond l action en retour de l effet sur sa cause. On distingue deux sortes de r troaction : la r troaction positive conduit amplifier un ph nom ne, alors que la r troaction n gative tend neutraliser un ph nom ne. Principe d hom ostasie Il s agit du caract re d un syst me auto-r gul ; un tel syst me r agit toute perturbation d origine interne ou provenant de l environnement par une s rie de m canismes r gulateurs qui ram nent l ensemble son tat initial. C est l une des 5 caract ristiques les plus importantes des syst mes ouverts complexes et qui se retrouve tout particuli rement dans les syst mes cologiques, biologiques ou sociaux.

8 L hom ostasie est une des caract ristiques n cessaires des syst mes ouverts d interaction qui leur assure une identit et une permanence temporelle ; mais c est galement un m canisme qui s oppose au CHANGEMENT et qui peut donc, lorsqu un syst me doit affronter des modifications internes ou contextuelles importantes, nuire ses qualit s adaptatives. Principe d quifinalit Ce principe souligne le fait que le syst me est lui seul sa meilleure explication, ce qui signifie que si l on veut comprendre ce qui se passe dans un syst me, c est l analyse des interactions contemporaines qui importe plus que la gen se du syst me et de ses l ments. Pour le formuler autrement, l analyse syst mique conduit privil gier le point de vue synchronique par rapport au point de vue diachronique (ou g n tique).

9 L organisation comme syst me Les syst mes stables d interaction continue se d finissent comme des ensembles humains qui ont une certaine permanence dans le temps et dans lesquels les relations entre les membres sont relativement durables. Cette d finition co ncide pratiquement avec celle d institution et l on peut citer comme exemple l organisation. Une logique de la communication L approche de l Ecole de Palo Alto repose sur le postulat essentiel qu il est impossible de ne pas communiquer. En effet, il est impossible de ne pas avoir de comportement (l immobilit ou le mutisme absolus tant aussi des comportements) et tout comportement est communication. D s que des individus sont en pr sence, qu il y ait brouhaha ou silence, gesticulation ou immobilit , une certaine forme de communication s tablit entre eux et leurs comportements respectifs d pendent au moins en partie de celui des autres, que les acteurs soient ou non conscients de ce ph nom ne.

10 Quelques notions-clefs labor es par l Ecole de Palo Alto Les niveaux de sens d un message : contenu et relation Tout message comporte deux sens ; d un c t il transmet une information sur des faits, des opinions, des sentiments, des exp riences dont parle le locuteur (contenu), de l autre, il exprime aussi, directement ou indirectement, quelque chose sur la relation entre les interlocuteurs (relation). La dualit des messages : langage digital et langage analogique Pour communiquer, nous nous servons de signaux qui sont d ordres diff rents (mots, gestes, postures, mimiques), mais afin que la communication passe entre un metteur et un r cepteur, il faut que les signaux utilis s par le premier soient compr hensibles par le second : autrement dit, ils doivent appartenir un code qui soit commun l metteur et au r cepteur.


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