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LE CONCEPT DE BESOIN : 1.1 La définition physiologique du ...

1 APPROCHE D INTERVENTION ANNEXE 2 LE CONCEPT DE BESOIN ET LE PROCESSUS MOTIVATIONNEL EN LIEN AVEC LES besoins 1. LE CONCEPT DE BESOIN : Au cours du si cle dernier, la d finition du CONCEPT de BESOIN a subi une importante volution. En effet, jusqu'aux ann es 40, on ne reconnaissait que les besoins physiologiques de l' tre humain (se nourrir, se reposer, copuler,..). Ce n'est qu'au milieu du si cle qu'on a reconnu la dimension psychologique des besoins humains (aimer et tre aim , conna tre, donner un sens,..). Pour tudier la notion de BESOIN , int ressons-nous dans un premier temps sa conception physiologique , puis celle d finie par l'Approche d'intervention favorisant l'autonomie.

Prenons connaissance de quelques-unes de ces théories. 1.3 Les besoins selon Glasser - Les besoins fondamentaux : forces puissantes qui poussent à agir. Vivre, c’est être propulsé. Au cœur de l’être humain, inscrits dans ses gènes, existe un ensemble de besoins fondamentaux à continuellement satisfaire.

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1 1 APPROCHE D INTERVENTION ANNEXE 2 LE CONCEPT DE BESOIN ET LE PROCESSUS MOTIVATIONNEL EN LIEN AVEC LES besoins 1. LE CONCEPT DE BESOIN : Au cours du si cle dernier, la d finition du CONCEPT de BESOIN a subi une importante volution. En effet, jusqu'aux ann es 40, on ne reconnaissait que les besoins physiologiques de l' tre humain (se nourrir, se reposer, copuler,..). Ce n'est qu'au milieu du si cle qu'on a reconnu la dimension psychologique des besoins humains (aimer et tre aim , conna tre, donner un sens,..). Pour tudier la notion de BESOIN , int ressons-nous dans un premier temps sa conception physiologique , puis celle d finie par l'Approche d'intervention favorisant l'autonomie.

2 La d finition physiologique du BESOIN Plusieurs th ories expliquent l apparition des besoins physiologiques (la faim, la soif, la copulation, le ) et des comportements associ s ces derniers. Par exemple, le BESOIN de se nourrir est introduit par des contractions de l estomac qui traduisent la faim. Le comportement de s alimenter r tablit l quilibre physiologique en r duisant les tensions physiques. Ainsi, chaque fois qu un BESOIN physiologique est combl , il s ensuit l apaisement de la sensation de manque ou de d s quilibre et la r duction des tensions physiques. Cependant, la satisfaction qui en r sulte n'est que temporaire; par exemple, la faim r appara t r guli rement1.

3 Cette d finition ne tient pas compte des besoins psychologiques. C'est en s'int ressant l'Approche d'intervention favorisant l'autonomie que nous serons en mesure de saisir l'ensemble des besoins de l' tre humain, tant physiologiques que psychologiques. La d finition du BESOIN dans l'Approche d'intervention favorisant l'autonomie Cette approche d finit le BESOIN comme la n cessit , pour un individu, de r pondre aux tats physiologiques et psychologiques qu'il ressent. En effet, de fa on naturelle et quotidienne, les besoins mergent spontan ment et orientent constamment l'action vers des buts pr cis qui se d finissent aussi avec les exigences de l'environnement.

4 Ainsi, l'atteinte de ces buts permet la satisfaction des besoins et favorise le d veloppement de l'individu en harmonie avec son environnement. Par exemple, lorsqu'un individu choisit d' tudier dans une formation, il fait son choix en fonction de ses pr f rences et de ses aptitudes tout en tenant compte de ce que le march du travail peut lui offrir. Si l'individu prouve un grand BESOIN de s curit , il peut accorder une plus grande importance l information sur le placement dans le domaine choisi, alors qu'un autre individu qui, lui, a davantage BESOIN de relever des d fis accorde moins de poids cette donn e dans sa prise de d cision2. 1 Thill et Vallerand, 1993.

5 2 Saint-Arnaud, 1983. 2En d finitive, les besoins sont inn s, universels et propres la nature humaine. De plus, l'individu doit apprendre r pondre ses besoins car sa survie en d pend. Sa capacit prendre conscience de ses diff rents tats physiologiques et psychologiques lui permet de bien identifier ses besoins , alors que sa marge de manoeuvre r side dans le choix des moyens les plus ad quats pour r pondre ses besoins et se d velopper. Pour bien profiter de cette marge de manoeuvre, l'individu doit tre capable d'envisager une vari t de moyens possibles, d'en cr er de nouveaux, et de choisir celui qui semble le plus appropri selon les circonstances. Par exemple, un individu qui, apr s avoir volu quelques ann es dans un milieu de travail, ressent le BESOIN de relever de nouveaux d fis, peut explorer les possibilit s d velopper dans son poste, les promotions dans son milieu de travail ou les ouvertures dans d'autres entreprises.

6 Tout BESOIN doit tre reconnu. Lorsqu'on survalorise un BESOIN , c'est- -dire qu'en permanence on lui accorde trop d'importance, c'est n cessairement au d triment d'un autre BESOIN qui est per u comme un obstacle la satisfaction du BESOIN survaloris 3. Par exemple, un individu qui travaillerait 16 heures tous les jours pour assurer sa s curit financi re pourrait d t riorer sa sant en ne respectant pas son BESOIN de repos. De plus, l'incapacit identifier ou r pondre correctement un BESOIN peut produire de la tristesse, du d couragement ou de la d pression. Le BESOIN peut alors appara tre comme une faiblesse ou une incapacit et provoquer de la honte.

7 Par exemple, un individu qui a BESOIN d'aide pour effectuer sa recherche d'emploi, mais qui ne recourt pas aux services mis sa disposition parce qu'il a honte de ne pas tre autonome, peut vivre ventuellement du d couragement parce que ses d marches sont infructueuses. Pourtant, c'est uniquement la fa on de tenir compte du BESOIN et de le satisfaire qui peut tre questionn e, car tout BESOIN est naturel et s'inscrit dans le d veloppement de l'individu. Reconnaissant le bien-fond et l'importance des besoins dans l'actualisation de la personne, diff rentes th ories noncent des conceptions du d veloppement de la personne bas es sur la satisfaction de ces besoins . Certaines font r f rence un seul BESOIN qu'elles consid rent fondamental, alors que d'autres pr sentent un ensemble de besoins propres l'individu.

8 Prenons connaissance de quelques-unes de ces th ories. Les besoins selon Glasser - Les besoins fondamentaux : forces puissantes qui poussent agir. Vivre, c est tre propuls . Au c ur de l tre humain, inscrits dans ses g nes, existe un ensemble de besoins fondamentaux continuellement satisfaire. L un de ceux-ci est constamment pr sent : le BESOIN de respirer pour rester en vie. Chaque fois que nous manquons d air, tout le reste devient sans importance. Mais que ces besoins soient constants ou non, ils sont tous urgents dans le sens o nous prenons tr s rapidement conscience de l tat d insatisfaction de l un ou de plusieurs d entre eux. Une fois cette prise de conscience faite, nous n avons plus la libert de ne pas tenter de satisfaire ce ou ces besoins .

9 Aussit t que l un d entre eux est combl , un nouveau BESOIN commence r clamer satisfaction : il peut m me y en avoir plusieurs qui se manifestent de concert ou en s opposant. L tre humain est soumis l impulsion de cinq grands besoins qui constituent les forces le poussant agir : survie, appartenance, pouvoir, libert et plaisir. 3 Saint-Arnaud,1996. 3Le BESOIN de survie Le BESOIN de survie semble situ dans un ensemble de petites structures, regroup es au sommet de la moelle pini re, dans la partie la plus ancienne du cerveau. G n ralement d sign es sous le nom de vieux cerveau , ancien cerveau ou cerveau reptilien , ces structures g rent les fonctions qui permettent au corps de fonctionner et de se maintenir en sant.

10 La respiration, la digestion, la sudation et la r gulation de la pression sanguine font partie des fonctions vitales automatiquement contr l es par les structures du vieux cerveau. Cependant, quand tout va bien, la satisfaction des besoins de survie prend relativement peu de place. La plupart d entre nous sommes beaucoup plus occup s satisfaire les besoins nombreux et souvent conflictuels qui ont leur origine dans notre nouveau cerveau conscient . Des instructions beaucoup plus complexes et difficiles satisfaire sont appel es besoins psychologique parce que, comme l amour et le pouvoir, nous devons y r pondre avec des personnes et non avec des choses.


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