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Le conte : un outil pour donner sens aux apprentissages

Professeur des colesCentre d partemental de DijonLe conteLe conte ::Un outil pour donner sens auxUn outil pour donner sens aux apprentissagesapprentissages ??Directeur de m moire : Mr Guineret Aur lie Courcelles N de dossier: 05 STA0750 Ann e 2006 Sommaire I : Le conte l coleA)IO et litt rature l Au cycle Au cycle Au cycle )Int r ts du conte : comp tences et Ma triser la langue ..p8 Enchanter ..p8 Ecouter ..p9 Imaginer ..p9 Int r t culturel ..p10 Int r t psychologique ..p11C)Le conte comme Le conte comme projet ax sur l oral ..p13 Le conte comme projet d criture ..p172 Partie II: Un projet au cycle II A) Mon B) D roulement de la s Progression des s ances ..p21 Progression des objectifs g n raux ..p25 C) Analyse de la s Points positifs ..p26 Limites ..p27 D) Evaluer l III: Un projet au cycle III A) Mon Progression des s ances.

Le conte : un outil pour donner sens aux apprentissages ? Partie I : Le conte à l’école A) IO et littérature à l’école : Afin d’analyser la place du conte à l’école, il faut dans un premier temps

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  Pour, Apprentissage, Sens, Ordnen, Pour donner sens aux apprentissages

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1 Professeur des colesCentre d partemental de DijonLe conteLe conte ::Un outil pour donner sens auxUn outil pour donner sens aux apprentissagesapprentissages ??Directeur de m moire : Mr Guineret Aur lie Courcelles N de dossier: 05 STA0750 Ann e 2006 Sommaire I : Le conte l coleA)IO et litt rature l Au cycle Au cycle Au cycle )Int r ts du conte : comp tences et Ma triser la langue ..p8 Enchanter ..p8 Ecouter ..p9 Imaginer ..p9 Int r t culturel ..p10 Int r t psychologique ..p11C)Le conte comme Le conte comme projet ax sur l oral ..p13 Le conte comme projet d criture ..p172 Partie II: Un projet au cycle II A) Mon B) D roulement de la s Progression des s ances ..p21 Progression des objectifs g n raux ..p25 C) Analyse de la s Points positifs ..p26 Limites ..p27 D) Evaluer l III: Un projet au cycle III A) Mon Progression des s ances.

2 P33 Progression des objectifs g n raux ..p37 B) Analyse de productions d' l constats et limites ..p39 Bilan ..p41 C) Limites et Evaluation? ..p43 Perspectives .. :Aujourd hui, dans le langage courant, le conte peut tre d fini comme tout r cit constitu de faits et d aventures imaginaires destin distraire les enfants . Cette d finition tr s vaste englobe sans distinction r elle la litt rature enfantine en g n ral rendant difficile la mise en relief du pourrait le d finir de mani re plus pr cise comme un objet appartenant au monde de la fiction et de l imaginaire qui prend la forme d un r cit en prose d v nements fictifs transmis oralement . Cette vision du conte renvoie donc la production verbale, au verbe conter et l art du conteur. Il n est jamais r ellement achev et reste ouvert de nouvelles r alisations.

3 Le conte n'a pas toujours eu la m me place l' cole. Dans les IO de 2002 plusieurs contes sont directement cit s comme oeuvres de r f rence dans les programmes de litt rature du cycle III. Dans les IO de 1923, on insistait sur l' apprentissage de la lecture et on ne faisait pas vraiment r f rence la litt rature. Les programmes de 1995 mettent l'accent sur la lecture comme n cessit , comme instrument de travail et une source de plaisir, sans particuli rement pr coniser une tude de textes litt raires. L'introduction de la litt rature dans les nouveaux programmes pour but d'apprendre lire, crire et de construire des connaissances et une culture commune. Notons par ailleurs que de fa on traditionnelle le conte s'utilisait surtout l' cole maternelle pour son c t ludique et enchanteur, mais aujourd'hui son utilisation s' tend l' cole trouve des formes diverses du conte mais on rel ve cependant des crit res stables comme la structure narrative, les motifs ( mergence d images mentales chez le lecteur ou l auditoire) et des encha nements d pisodes sp cifiques.

4 Il faut galement souligner diff rentes cat gories au sein de ce genre comme les contes merveilleux, d animaux, les contes diff rentes formes font du conte un support riche qui pourrait tre exploiter de fa on plus vidente l cole dans une p dagogie de projet. Il s agit donc, au cours de cette r flexion de s interroger sur l exploitation du conte l cole : est-il un outil qui peut donner sens aux apprentissages ?Il s'agit galement pour moi de r fl chir sur le sens et l' laboration d'un projet dans la probl matique de gestion des conte : un outil pour donner sens aux apprentissages ? Partie I : Le conte l cole A) IO et litt rature l cole : Afin d analyser la place du conte l cole, il faut dans un premier temps s interroger sur les contenus en litt rature l cole l mentaire au sein des IO de 2002. pour aborder cet aspect nous distinguerons les trois cycle I, on peut rattacher la litt rature l intitul Se familiariser avec le fran ais crit et se construire une premi re culture litt raire.

5 Les IO soulignent que les lectures entendues participent largement la construction d une premi re culture de la langue crite et insistent sur l int r t de la reformulation des enfants sur ce qui vient d tre entendu. Elles rappellent galement l int r t du travail sur l album qui permet des changes entre le texte et les images. Afin de favoriser une premi re culture litt raire, des parcours de lecture doivent tre organis s avec des rencontres d uvres classiques et leurs pastiches (comme Le petit chaperon rouge , ou Les trois petits cochons ) mais aussi d uvres nouvelles cr atrices qui conduisent rapprocher des types de personnages (le loup par exemple), des th On remarque ici l int r t de l exploitation du conte qui constitue la fois un recueil de grands classiques et des uvres plus r centes. Cette impr gnation qui commence d s le plus jeune ge doit se poursuivre L cole l mentaire afin de constituer une base solide pour les lectures autonomes ult rieures.

6 5Au cycle II, chaque l ve apprend lire et crire tout en se familiarisant avec quelques aspects majeurs de la culture crite. Les IO rappellent que la fr quentation assidue de litt ratures orales et d albums destin s aux jeunes enfants en a t un l ment d cisif. Ainsi les lectures de textes litt raires trouvent leur place au c ur des activit s de l cole l mentaire. L enseignant lit haute voix et invite les l ves reformuler. Il doit donc veiller la compr hension et aux erreurs d interpr tation. Comme dans les autres cycles les lectures doivent tre organis es en r seau (autour d un th ) et choisies avec soin. Les IO nous expliquent que c est par l que l habitude de fr quenter les livres devient progressivement une culture. D autre part, les activit s de lecture peuvent amener un travail d criture (prolonger, ) par la dict e l adulte au d but du cycle puis progressivement avec des mat riaux pr r dig s.

7 Au cycle III, les IO donnent une liste d uvres de r f rence qui peuvent tre trait es en classe. Elles soulignent que les ouvrages tudi s en classe peuvent tre choisis en dehors de cette liste, indicative sans tre facultative ; ils doivent satisfaire aux crit res de qualit et d quilibre entre les genres d finis par les programmes. Ainsi chaque ann e, deux classiques de l enfance et huit uvres contemporaines de litt rature de jeunesse, une au moins dans chacune des six cat gories propos es dans la liste( albums, BD, contes et fables, romans et r cits illustr s, th tre), doivent tre lus en classe. Ce programme de lecture ne doit pas tre consid r comme d mesur puisque on tente d expliquer les textes dans leur globalit pour favoriser leur compr hension d ensemble. Les dur es d tude d un ouvrage ne doivent pas d passer deux semaines. Dans cette liste on trouve diff rents contes dont des grands classiques comme La petite sir ne 6d ANDERSEN, des contes de GRIMM, de PERRAULT et d autres moins connus du grand IO nous donnent des pistes quant l approche des textes et rappellent qu ils laissent, de par leur grande vari t , de nombreuses entr es.

8 En classe, au cycle III, doivent tre privil gi s :-les d bats d interpr tation qui supposent que l uvre ait t bien oralisation, la mise en jeu, la th tralisation,-Enfin, les activit s d criture qui enrichissent les comp tences dans la production d crit et permettent aussi de mieux peut opter pour diff rents modes de lecture comme la lecture haute voix par l enseignant, le r sum de passages, des lectures oralis es d l ves, des lectures silencieuses en classe ou hors classe pourvu que l essentiel ( personnages, trame narrative, espace et temps) vienne s inscrire dans la m moire des l )Int r ts du conte : comp tences et imaginaire : Le conte a donc sa place comme nous l avons vu au sein des programmes de l cole l mentaire. Quels int r ts et qualit s suscite-t-il au travers des apprentissages des l ves ?

9 Le conte donne la parole des protagonistes dont le destin d passe toutes les fronti res g ographiques et temporelles connues. La p rennit de ces r cits est sans conteste un h ritage culturel in galable. A plusieurs gards, les contes m ritent une attention soutenue : ils offrent la possibilit d enchanter , de cr er des situations d coute, de nourrir l imaginaire, de provoquer des situations de langage, et profitent galement au d veloppement de l enfant dans les domaines culturel et Ma triser la langue : Le conte tait un genre destin l origine aux adultes et non pas aux enfants. Cela explique la richesse du lexique et les subtilit s langagi res. Ce n est pas chose ais e pour un enfant que de lire ou d couter un conte . Cependant chacun peut retrouver le sens d un mot gr ce au contexte ou avec de l imagination. Le conte se distingue des manuels scolaires adapt s l ge de leur public.

10 Il est un support suppl mentaire riche par la langue qu il emploie. Il est un appui sans conteste pour la motivation de la ma trise de la langue. En effet, ces histoires suscitent le ravissement chez les l ves, il est plus facile de les int resser et ils retiendront d autant mieux des mots compliqu s qui les auront amus s. D autre part, les enfants prouvent de nombreuses difficult s face la ma trise de la langue. Ils la ressentent comme une contrainte au sein des activit s scolaires. L cole a un r le moteur jouer pour d velopper un regard plus positif envers l apprentissage de la langue. La rencontre plaisir avec le conte peut susciter chez l l ve une motivation pour la ma trise de la langue. Enchanter : Le conte am ne l enfant dans un monde fantastique o tout peut arriver et provoque l enchantement. Paulette Lequeux nous dit : S il est bien choisi, il [ le conte ] influence l institutrice elle-m me, les enfants, le groupe classe, l cole et toute sa pratique p dagogique ; qu il colore d une certaine jubilation int rieure.


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