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LE CORONAVIRUS RESPIRATOIRE BOVIN - …

R sum LE CORONAVIRUS RESPIRATOIRE BOVIN Par le Dr claire PELLETIER Les premi res descriptions de pneumonies associ es des CORONAVIRUS bovins remontent aux ann es 1980 (Beaugiraud et Nicolas, 1986). Au printemps 2003, le CORONAVIRUS conna t un regain d int r t du fait des pisodes de SRAS en Asie. Son double tropisme, digestif et RESPIRATOIRE est bien connu dans d autres esp ces comme le porc. Pr valence du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE 1. Le LDA 71 a mis en place un outil multiplexe mol culaire pour la d tection simultan e de 6 agents pathog nes : les virus RSV et PI3, Mycoplasma Bovis, Pasteurella Multocida, Mannheimia haemolytica et Histophilus somni, auxquels fut rajout le CORONAVIRUS BOVIN .

Résumé a. Epidémiologie et pathogénie du coronavirus respiratoire chez les bovins Les différentes études ont été réalisées dans les

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1 R sum LE CORONAVIRUS RESPIRATOIRE BOVIN Par le Dr claire PELLETIER Les premi res descriptions de pneumonies associ es des CORONAVIRUS bovins remontent aux ann es 1980 (Beaugiraud et Nicolas, 1986). Au printemps 2003, le CORONAVIRUS conna t un regain d int r t du fait des pisodes de SRAS en Asie. Son double tropisme, digestif et RESPIRATOIRE est bien connu dans d autres esp ces comme le porc. Pr valence du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE 1. Le LDA 71 a mis en place un outil multiplexe mol culaire pour la d tection simultan e de 6 agents pathog nes : les virus RSV et PI3, Mycoplasma Bovis, Pasteurella Multocida, Mannheimia haemolytica et Histophilus somni, auxquels fut rajout le CORONAVIRUS BOVIN .

2 La d tection du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE fut donc propos e syst matiquement depuis octobre 2012. La pr valence apparente des 7 pathog nes sur 513 chantillons analys s entre le 1er octobre 2012 et le 31 mars 2015 est la suivante : Donn es bibliographiques 2. 54 veaux sains ont t pr lev s en ENP afin de d tecter d ventuels pathog nes en portage. Les chantillons ont t trouv s positifs en pasteurellac es, germes commensaux de l oro-pharynx, notamment Pasteurella multocida dans 50% des cas. Aucun couvillon ne s est r v l positif pour les virus RSV, PI3 ou Mycoplasma bovis. Un seul couvillon tait positif pour le CORONAVIRUS RESPIRATOIRE . En r sum , la pr valence du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE BOVIN sur animaux atteints de bronchopneumonie infectieuse est de l ordre de 20%.

3 Elle est comparable la pr valence retrouv e pour le RSV. On constate que le RSV est plus souvent d tect dans les liquides d aspiration trans-trach ale et les poumons. En revanche le CORONAVIRUS est galement d tect dans les voies respiratoires sup rieures sur couvillon nasal profond (ENP) et dans les voies respiratoires inf rieures. Tr s peu d chantillons sont doublement positifs pour le CORONAVIRUS et le RSV (4,5%). Le CORONAVIRUS BOVIN appartient la famille des coronaviridae et l ordre des nidovirales. Il appartient au sous-groupe 2a, diff rent du sous-groupe 2b auquel appartient le virus responsable du SRAS. Le CORONAVIRUS BOVIN est impliqu dans 3 grands syndromes cliniques : les ent rites n onatales, la winter dysentery chez l adulte, et des affections respiratoires la fois chez le jeune veau et chez le jeune adulte.

4 Des mutations ponctuelles affectant le g ne S codant pour une prot ine d enveloppe responsable de l attachement aux cellules de l h te seraient responsables du tropisme digestif ou RESPIRATOIRE . Le CORONAVIRUS BOVIN est un virus envelopp , sensible la chaleur, aux d tergents et aux solvants. A sa surface figurent deux prot ines responsables de l attachement du virus aux cellules h tes : l h magglutinine et la prot ine S, galement impliqu es dans la reconnaissance du syst me immunitaire de l h te et dans la production d anticorps neutralisants. Cas des veaux sains : R sum a. Epid miologie et pathog nie du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE chez les bovins Les diff rentes tudes ont t r alis es dans les syst mes de feedlots en Italie, aux USA et en Norv ge, syst me particulier et probablement potentialisateur d une exacerbation des sympt mes d s au CORONAVIRUS .

5 Le r servoir du CORONAVIRUS est aussi bien chez les veaux, les jeunes adultes ou les adultes infect s subcliniques ou cliniques. La transmission se fait par voie oro-f cale ou RESPIRATOIRE . Le CORONAVIRUS RESPIRATOIRE peut tre isol la fois au niveau digestif et RESPIRATOIRE sur le m me animal. Il a par ailleurs t d montr qu il y avait un risque accru de d velopper une maladie RESPIRATOIRE chez le veau en pr sence d anticorps anti- CORONAVIRUS RESPIRATOIRE . b. Implication du CORONAVIRUS dans les bronchopneumonies d crites dans les feedlots Un portage nasal chez 84% des animaux a t mis en vidence par PCR. L excr tion f cale est quant elle de l ordre de 96%. Il existe une forte corr lation entre le portage nasal et le risque de d velopper des sympt mes respiratoires : risque multipli par 1,5 2,7.

6 Il existe en revanche un r le protecteur d une vaccination par voie intranasale avec un vaccin vivant modifi , l entr e en feedlot vis- -vis des broncho-pneumonies infectieuses. Un r le protecteur d un titre lev en anticorps s roneutralisants sur l excr tion nasale et sur le d veloppement des broncho-pneumonies infectieuses a aussi t d montr . c. Transmission inter-esp ces La plupart des CORONAVIRUS ont un spectre d h tes restreint. Toutefois le CORONAVIRUS BOVIN peut infecter exp rimentalement et d clencher des sympt mes chez les ruminants sauvages et les oiseaux. Des tudes cin tiques des portages nasaux et f caux lors d infections naturelles et exp rimentales ont montr qu il y a initialement une multiplication intense au niveau de la muqueuse nasale puis le virus, est aval avec le mucus nasal qui le prot ge des s cr tions gastriques, gagne l intestin et provoque une ent rite avec excr tion f cale.

7 Les affections CORONAVIRUS RESPIRATOIRE du jeune veau peuvent tre cliniquement b nignes (toux, rhinite) ou se compliquer de pneumonie. Elles sont aussi souvent associ es des ent rites. d. Pathog nie du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE dans le cas des bronchopneumonies infectieuses enzootiques Son r le initiateur a t d montr . Le stress et les surinfections bact riennes par des pasteurellac es notamment contribuent exacerber l sions et sympt mes observ s : hyperthermie lev e, d tresse RESPIRATOIRE s v re. D un point de vue l sionnel, 50 80% des poumons pr sentent une pneumonie exsudative et n crotique, un emphys me interstitiel, des bronchiolites et de l alv olite. e. Immunit et protection vaccinale vis- -vis du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE Il a t montr un effet protecteur d une vaccination intranasale l aide d un vaccin vivant modifi contre les ent rites n onatales.

8 Il n existe actuellement aucun vaccin avec une valence RESPIRATOIRE . Cons quences diagnostiques 2. La connaissance des interactions entre le CORONAVIRUS RESPIRATOIRE et divers cofacteurs comme le stress, les surinfections bact riennes, des virus immunod presseurs tels que le BVD, doit tre am lior e. Une autre piste r side dans l tude des r servoirs dans la faune sauvage, notamment les ruminants sauvages et les oiseaux, sources de CORONAVIRUS et potentiellement d infections pour les animaux d levage. poss de un g nome ARN. Les pr l vements doivent donc tre conserv s 4 C au maximum 24h et congel s au-del pour un envoi rapide au laboratoire sous couvert du froid positif. Il existe une tr s forte homologie g n tique entre le CORONAVIRUS RESPIRATOIRE et digestif : Les tests d velopp s pour le diagnostic des coronaviroses digestives sont donc utilisables pour le d pistage du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE BOVIN .

9 L excr tion nasale et la pr sence du CORONAVIRUS RESPIRATOIRE dans les poumons d animaux malades restent de courte dur e en l absence de complications bact riennes. Cet agent pathog ne sera donc d tectable lors de la phase clinique aigu comme le RSV aussi bien sur ENP , liquide d ATT et poumon. Le CORONAVIRUS


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