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Le Malade imaginaire de Molière - ac-aix-marseille.fr

Le Malade imaginaire de Moli reS quence labor e par Mme C cile Flory pour ses l ves de seconde du lyc e Victor Hugo MarseilleObjet d tude : La trag die et la com die au XVII me si cle : le classicisme . Genres et formes de l'argumentation : XVII me et XVIII me si cleObjectifs : couvrir le genre de la com die-ballet, son contexte culturel et politique et les probl matiques qui lui sont les diff rents proc d s comiques, et la port e d nonciatrice de la le texte th tral, par les exercices crits et par la pratique du genre de la com ance 1 : introductionS ance 2 : la com die-ballet et le m lange des arts S ance 3 : une composition spectacle comiqueS ance 4 : lecture analytique: la sc ne d'exposition S ance 5 : les diff rents types de comiqueS ance 6 : criture d inventionS ance 7 : lecture analytique : III, spectacle completS ance 8 : commentaire II, 5S ance 9 : jeu th tralS ance 10 : lecture analytique du d nouement III, 14 - 3 me interm deS ance 12 : valuation finaleProlongements possibles : Projection d'extraits du film.

La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme. Genres et formes de l'argumentation : XVIIème et XVIIIème siècle Objectifs : 1. Découvrir le genre de la comédie-ballet, son contexte culturel et politique et les problématiques qui lui sont propres. 2. Analyser les différents procédés comiques, et la portée ...

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  232 re, Oiml, Classicisme, Le malade imaginaire de moli, Malade, Imaginaire

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1 Le Malade imaginaire de Moli reS quence labor e par Mme C cile Flory pour ses l ves de seconde du lyc e Victor Hugo MarseilleObjet d tude : La trag die et la com die au XVII me si cle : le classicisme . Genres et formes de l'argumentation : XVII me et XVIII me si cleObjectifs : couvrir le genre de la com die-ballet, son contexte culturel et politique et les probl matiques qui lui sont les diff rents proc d s comiques, et la port e d nonciatrice de la le texte th tral, par les exercices crits et par la pratique du genre de la com ance 1 : introductionS ance 2 : la com die-ballet et le m lange des arts S ance 3 : une composition spectacle comiqueS ance 4 : lecture analytique: la sc ne d'exposition S ance 5 : les diff rents types de comiqueS ance 6 : criture d inventionS ance 7 : lecture analytique : III, spectacle completS ance 8 : commentaire II, 5S ance 9 : jeu th tralS ance 10 : lecture analytique du d nouement III, 14 - 3 me interm deS ance 12 : valuation finaleProlongements possibles : Projection d'extraits du film.

2 Le roi danse de G rard Corbiau, 2000. Une mise en sc ne de Jean-Marie Vill gier et des commentaires sur Moli re et le Malade imaginaire sur le site de l INA : Lecture cursive: Knock ou le triomphe de la m decine, de Jules Romains pour la critique de la m decineI - LE GENRE DE LA COM ance 1 : IntroductionObjectifs: prendre contact avec l' uvre et susciter des questions chez les l ves. Remettre en contexte. La s ance d bute avec l observation de la pi ce (du livre), et notamment des premi res - Observer le paratexte : L'auteur. Sonder les connaissances des l ves: connaissent-ils d'autres pi ces de Moli re? Lesquelles? Faire un bref r sum de sa vie. voquer la disparition du dramaturge lors de la 4 me repr sentation du Malade imaginaire (non sur sc ne). Titre de la pi ce. D finir un horizon d'attente : qu'est-ce qu'un Malade imaginaire ?

3 C'est un hypocondriaque, forme de maladie psychologique reconnue par la m decine. A noter : Moli re tait lui-m me r put pour tre un Malade perp tuel (mais pas imaginaire ), que la m decine ne parvenait pas soulager. Le genre. La com die-ballet : demander aux l ves s'ils connaissent ce genre, et, dans le cas d'une r ponse n gative, s'ils peuvent imaginer ce que c'est. D finition: une com die m l e de musiques et de danses. Leur demander s'ils peuvent faire le rapprochement avec des formes modernes, comme la com die musicale, au th tre ou au cin amener trouver la probl matique de l' tude : dans quelle mesure cette pi ce est-elle un spectacle complet?2 - Recherches / expos s : (suivant la disposition des s ances) Certains l ves sont charg s de faire des expos s sur un sujet, ou alors la classe peut aller au CDI pour faire des recherches en AP ou en demi-groupes et se r partir les sujets, puis rendra compte en classe enti re de leur r sultats.

4 La m decine l' poque de Moli re : elle n'avait pas volu depuis l'Antiquit , et ne connaissait pas le corps humain comme on le conna t aujourd'hui. Leur pratique est plus celle du discours que celle de l'exp rimentation, ce que Moli re ridiculise dans ses pi ces. son poque, deux coles s'opposaient sur le th me de la circulation du sang d couverte par Harvey. Les seuls traitements propos s par les m decins sont la purge (le lavement) et la saign e, les deux tant pratiqu es haute dose: on peut faire une personne 20 saign es pour une petite fi vre et Louis XIV tait purg cent fois par an! Lulli et Charpentier : les musiciens des com dies-ballets S ance 2 : la com die-ballet et le m lange des genres Objectif : d finir le genre et les caract ristiques de la com die-ballet et la remettre en contexte (la cour, le r le du roi).

5 Support : Groupement de textes (lectures cursives) : Texte A : Aristophane, La Paix, Texte B : pr face des F cheux ; texte C : Prologue, L Amour m decin, Texte D : Prologue, Le Malade imaginaire . Dur e : 1h30 Texte A : Aristophane, La Paix, 419 av. (source : )Dans cette com die tout le monde veut la paix. Le vigneron Tryg e, mont sur un escarbot, arrive la porte de l'Olympe et d couvre la Paix dans une caverne pro-fonde o elle a t enferm e par la Guerre. Avec l'aide de tous les hommes de bonne volont , il la d livre. La joie et les f tes renaissent de toutes parts. Tryg e pouse l'Abondance, compagne de la Paix, et le Choeur chante en vers charmants les loisirs de la vie E. Vous tairez-vous ? Que votre joie de la tournure des affaires ne r veille pas la Guerre qui est l dedans : plus de cris !LE CHOEUR. Nous nous r jouissons d'entendre cet dit : ce n'est plus comme de ve-nir avec des vivres pour trois E.

6 Prenez garde que ce Cerb re de l -dessous ne s'emporte et ne crie, comme lorsqu'il tait ici, et ne nous emp che de ramener la D CHOEUR. Non, d sormais on ne nous la ravira plus, une fois qu'elle sera venue entre nos bras. Ah ! ah ! ah !TRYG E. Vous voulez donc me tuer, vilaines gens, en ne cessant pas vos cris ? Le monstre va s' lancer et fouler tout aux CHOEUR. Qu'il bouleverse, qu'il crase, qu'il trouble tout ; notre joie aujourd'hui ne saurait E. O malheur ! Qu'avez-vous donc, bonnes gens ? N'allez pas, au nom des dieux, g ter par vos danses une si belle affaire !LE CHOEUR. Ce n'est pas que je veuille danser, mais de plaisir, et sans que je les meuve, mes deux jambes E. N'allons pas plus loin ; cessez, cessez de CHOEUR. Voil , je E. Tu le dis, mais tu ne cesses CHOEUR. Laisse-moi donc encore esquisser un pas, et point E. Celui-l seulement, et ne dansez plus, mais pas du CHOEUR.

7 Nous ne danserons plus, si nous te sommes utiles quelque E. Mais vous le voyez, vous n'avez pas encore cess .LE CHOEUR. De par Zeus ! nous lan ons encore la jambe droite, et c'est E. Je vous le permets pour que vous ne me chagriniez CHOEUR. Oui, mais la gauche veut n cessairement tre de la partie. Je suis joyeux, je p te, je ris, plus m me que si j'avais d pouill la vieillesse ; j' chappe au E. Ne vous r jouissez pas encore ; car vous ne savez ce qu'il en est pr cis -ment. Mais quand nous la tiendrons, alors r jouissez-vous, criez, riez ! Il vous sera permis, en effet, de naviguer, de demeurer, de faire l'amour, de dormir, de prendre part aux pan gyries et aux th ories, de banqueter, de jouer au cottabe, de mener une vie de Sybarite et de crier : !ou ! lou !Texte B : Pr face des F cheux de Moli re, 1661 :Jamais entreprise au th tre ne fut si pr cipit e que celle-ci, et c'est une chose, je crois, toute nouvelle qu'une com die ait t con ue, faite, apprise et repr sent e en quinze jours.

8 Je ne dis pas cela pour me piquer de l'impromptu et ne pr tendre de la gloire, mais seulement pour pr venir certaines gens qui pourraient trouver redire que je n'aie pas mis ici toutes les esp ces de f cheux qui se trouvent [..] Il n y a personne qui ne sache pour quelle r jouissance la pi ce fut compos e, et cette f te1 a fait un tel clat qu il n est pas n cessaire d en parler ; mais il ne sera pas hors de propos de dire deux paroles des ornements qu on a m l s avec la com dessein tait de donner un ballet aussi ; et comme il n'y avait qu'un petit nombre choisi de danseurs excellents, on fut contraint de s parer les entr es de ce ballet, et l'avis fut de le jeter dans les entractes de la com die afin que ces intervalles donnassent le temps aux m mes baladins de revenir sous d'autres habits.

9 De sorte que pour ne point rompre aussi le fil de la pi ce par ces mani res d'interm des, on s'avisa de les coudre au sujet du mieux que l'on put et de ne faire qu'une seule chose du ballet et de la com die ; mais comme le temps tait fort pr cipit et que tout cela ne fut pas r gl enti rement par une m me t te, on trouvera peut- tre quelques endroits du ballet qui n'entrent pas dans la com die aussi naturellement que d'autres. Quoiqu'il en soit, c'est un m lange qui est nouveau pour nos th tres, et dont on pourrait chercher quelques autorit s dans l antiquit [..].Texte C : L Amour m decin, Moli re, 1665LA COM DIE, LA MUSIQUE ET LE BALLETLA COM DIEQ uittons, quittons notre vaine querelle,Ne nous disputons point nos talents tour d'une gloire plus belle,Piquons-nous en ce tous trois d'une ardeur sans seconde,Pour donner du plaisir au plus grand roi du COM DIEDe ses travaux, plus grands qu'on ne peut croire,Il se vient quelquefois d lasser parmi de plus grande gloireEst-il bonheur plus doux?

10 Unissons-nous tous Moli re fait ici r f rence une f te donn e par Fouquet dans son ch teau de Vaux-le-Vicomte, d un luxe norme, et qui fut l origine de son arrestation car Louis XIV s tait senti humili par le faste d ploy .Texte D : Moli re, Prologue du Malade imaginaire , 1673 Apr s les glorieuses fatigues et les exploits victorieux de notre auguste monarque, il est bien juste que tous ceux qui se m lent d' crire travaillent ou ses louanges, ou son divertissement. C'est ce qu'ici l'on a voulu faire, et ce prologue est un essai des louanges de ce grand prince, qui donne entr e la com die du Malade imaginaire , dont le projet a t fait pour le d lasser de ses nobles pr parant la lecture cursive: quoi voit-on que le th tre faisait une large place la danse dans la com die antique ? vous aidant des documents propos s, expliquez la naissance de la com die ce genre de com die ballet est-il destin au roi ?


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