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LE PRATICIEN FACE AUX MUTILATIONS SEXUELLES …

LE PRATICIEN FACE AUX MUTILATIONS SEXUELLES FEMININES Juillet 2010 Coordination de la r daction assur e par 2 Ont particip la r daction de ce guide Coordination des travaux Pr Henri-Jean Philippe, pr sident de Gyn cologie Sans Fronti res, membre du bureau du CNGOF PU PH, gyn cologue obst tricien, CHU de Nantes Experts Dr Emmanuelle Antonetti-Ndiaye, PH, gyn cologue obst tricien, CHI Montreuil et l quipe pluridisciplinaire du service de gyn cologie obst trique de l h pital Armand Trousseau Pr Mary-H l ne Bernard, PU PH m decine l gale, CHU Reims Dr V ronique Carton, gyn cologue m dicale, responsable de l unit de gyn cologie obst trique m dico psycho sociale (UGOMPS), CHU Nantes Dr Gil Dubernard, PH, gyn cologue obst tricien, H pital de la Croix Rousse, Lyon Sokhna Fall

mutilations sexuelles féminines ont ainsi progressivement attesté de l’existence de ces pratiques et dénoncé le fait que celles-ci se perpétuent en France, contribuant à condamner les exciseuses et ainsi à protéger les fillettes et les jeunes filles.

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  Faces, Mutilation, Praticiens, Sexuelles, Praticien face aux mutilations sexuelles

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1 LE PRATICIEN FACE AUX MUTILATIONS SEXUELLES FEMININES Juillet 2010 Coordination de la r daction assur e par 2 Ont particip la r daction de ce guide Coordination des travaux Pr Henri-Jean Philippe, pr sident de Gyn cologie Sans Fronti res, membre du bureau du CNGOF PU PH, gyn cologue obst tricien, CHU de Nantes Experts Dr Emmanuelle Antonetti-Ndiaye, PH, gyn cologue obst tricien, CHI Montreuil et l quipe pluridisciplinaire du service de gyn cologie obst trique de l h pital Armand Trousseau Pr Mary-H l ne Bernard, PU PH m decine l gale, CHU Reims Dr V ronique Carton, gyn cologue m dicale, responsable de l unit de gyn cologie obst trique m dico psycho sociale (UGOMPS)

2 , CHU Nantes Dr Gil Dubernard, PH, gyn cologue obst tricien, H pital de la Croix Rousse, Lyon Sokhna Fall, ethnopsychoth rapeute, H pital Andr Gr goire, Montreuil Dr Pierre Fold s, urologue, Centre hospitalier de Saint Germain en Laye Pr Paul Forn s, PU PH m decine l gale, CHU Reims Isabelle Gillette-Faye, sociologue, directrice du GAMS Sylvie Grunvald, laboratoire de recherche Droit et changement social UMR-CNRS 3128, Facult de droit et des sciences politiques de Nantes Dr Solange Hugues, gyn cologue m dicale, Salon de Provence Dr Cyril Huissoud, PH, gyn cologue obst tricien, H pital de la Croix Rousse, Lyon No lla Jarrousse, sage femme, sexoth rapeute, conseill re conjugale et familiale, unit de gyn cologie obst trique m dico psycho sociale (UGOMPS), CHU Nantes St phanie Lebihannic, psychologue, unit de gyn cologie obst trique m dico psycho sociale (UGOMPS)

3 , CHU Nantes Dr Patrick Leuillet, PH, gyn cologue, sexologue, CHU Amiens Soizic Lorvellec, laboratoire de recherche Droit et changement social UMR-CNRS 3128, Facult de droit et des sciences politiques de Nantes Pr Dominique Ma za, PU PH, chirurgie cardiovasculaire, CHU Caen Pr Brigitte Mauroy, PU PH Anatomie-Urologie, GH- ICL, Lomme Pr Jean-Luc Nahel, PU Anthropologie, ethnologie, pr histoire, Universit de Rouen Pr Bernard-Jean Paniel, PU PH, gyn cologue obst tricien, CHI de Cr teil Pauline Peenaert, psychologue, H pital Armand Trousseau, Paris Dr Caroline Rey-Salmon, PH, p diatre, unit m dico judiciaire, H pital d enfants Armand Trousseau, Paris Pr Ren -Charles Rudigoz, PU PH, gyn cologue obst tricien, H pital de la Croix Rousse, Lyon Dr Richard Sarfati, PH, gyn cologue obst tricien, CHU Poitiers Dr Florence Toutlemonde, gyn cologue sexologue, h pital Armand Trousseau Ce guide a t r alis gr ce l appui financier du minist re de la sant et des sports, Direction g n rale de la sant.

4 4 Ont t associ s dans le cadre du comit de lecture Minist re de l'int rieur, de l outre-mer et des collectivit s territoriales D l gation aux victimes Minist re des affaires trang res et europ ennes Minist re de la justice et des libert s Direction des affaires criminelles et des gr ces Minist re du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarit et de la ville Direction g n rale de la coh sion sociale Minist re de l' ducation nationale Direction g n rale de l enseignement scolaire Minist re de la sant et des sports Direction g n rale de la sant Direction g n rale de l hospitalisation et de l offre de soins Minist re de l immigration, de l int gration, de l identit nationale et du d veloppement solidaire Direction de l accueil, de l int gration et de la citoyennet D fenseure des enfants Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances (ACSE)

5 Institut national de pr vention et d ducation pour la sant (INPES) Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales de Champagne-Ardenne Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales de Haute Normandie, Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales d Ile de France, Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales du Nord Pas de Calais, Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales des Pays de Loire, Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales de Picardie, Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales de Poitou-Charentes.

6 Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales de Rh ne Alpes, Acad mie nationale de M decine Conseil national de l'ordre des m decins Conseil national de l ordre des sages femmes Conf rence des Doyens de facult s de m decine Coll ge national des g n ralistes enseignants (CNGE) Coll ge national des gyn cologues obst triciens (CNGOF) Coll ge national des sages femmes (CNSF) Soci t Fran aise de P diatrie (SFP) Soci t Fran aise de M decine g n rale (SFMG) Soci t Fran aise de m decine l gale F d ration nationale des coll ges de gyn cologie m dicale (FNCGM) Association nationale des sages femmes territoriales (ANSFT) Association inter hospitalo universitaire de sexologie (AIHUS) Association nationale des pu ricultrices dipl m es et des tudiantes H pital Armand Trousseau.

7 Quipe pluridisciplinaire Tribunal de Grande Instance de Nantes Groupe pour l abolition des MUTILATIONS SEXUELLES (GAMS) Commission pour l abolition des MUTILATIONS SEXUELLES (CAMS) Centre national d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF) Collectif f ministe contre le viol Conf d ration du Mouvement Fran ais du Planning Familial (MFPF) Equilibres & Populations 5 Introduction ertains combats men s contre des traditions archa ques mettent des d cennies, voire des si cles, pour aboutir la victoire. Les MUTILATIONS SEXUELLES f minines se perp tuent depuis la nuit des temps.

8 Excisions et infibulations constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux de tout tre humain, la dignit et l int grit . Elles ont par ailleurs des cons quences dramatiques sur la sant des femmes et des enfants. Dans la lutte contre ces coutumes, l engagement obstin de certains acteurs a t d cisif. A la fin des ann es 70, des femmes africaines et des femmes fran aises se rassemblent. Tr s souvent, les premi res se mobiliser, les associations, ont t ici pr curseurs pour t moigner, agir, d fendre et prot ger ces femmes et leurs fillettes. La Commission pour l abolition des MUTILATIONS SEXUELLES f minines et le Groupe pour l abolition des MUTILATIONS SEXUELLES f minines ont ainsi progressivement attest de l existence de ces pratiques et d nonc le fait que celles-ci se perp tuent en France, contribuant condamner les exciseuses et ainsi prot ger les fillettes et les jeunes filles.

9 Les premiers proc s auront lieu en 1979 ; les sanctions p nales prononc es en 1996 permettront une prise de conscience de la position de la justice fran aise et mettront ainsi un frein la poursuite de ces MUTILATIONS dans notre pays. Ceci constituera une premi re tape fondamentale : la sensibilisation du public. Mais pendant trop longtemps, nous, professionnels de sant , avons consid r l excision et l infibulation comme des pratiques coutumi res qu il importait de respecter. Au cours des ann es 90, un chirurgien urologue, Pierre Fold s, ose inventer une technique de r paration de ce type de mutilation .

10 Cette innovation capitale vise restaurer un organe amput . Bien au del , cette intervention permet aux femmes d acc der une vie sociale et sexuelle plus satisfaisante. Rompant le silence, l Acad mie de M decine prend une position forte d s l ann e 2001. En Juin 2004, lors d un colloque consacr ce sujet, elle met des recommandations visant radiquer les MSF. En 2004, Simone Veil dans la pr face du colloque de l Acad mie de m decine, nous interpelle ainsi : Bien s r, les m decins sont en premi re ligne. Ils doivent tre vigilants et signaler les risques ou les situations qu ils ont d pist s.


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