Example: bachelor of science

Le s t r o u b L e s d u d e La u t s i m e Lé v a L u a t ...

Lignes directricesLe s t r o u bL e s d u s p e c t r e d e L,a u t i s m eL, v aL u a t i o n c l i n i q u edu Coll ge des m decins du Qu becet de l Ordre des psychologues du Qu bec janvier 2012L illustration de la couverture repr sente le proverbe s n galais a prend tout un village pour lever un enfant .Cela vient d montrer l importance de la mobilisation de l ensemble des ressources professionnelles afin de soutenir les familles d enfant avec trouble du spectre de l autisme dans leur qu te de trOubLes du speCtre de L autisme - L vaLuatiOn CLiniQue 3tabLe des mati respr ambuLe 5 seCtiOn 1 G n raLit s 6 tat de la situation 6 Terminologie 6 tiologie 8 pid miologie 8 Crit res diagnostiques 9 Conclusions diff rentielles consid rer lors de l valuation des TSA 10 Conclusions cliniques provisoires du psychologue ou diagnostic provisoire du m decin 11 seCtiOn 2 Le prOCessus d vaLuatiOn.

Lignes directrices Le s t r o u b L e s d u s p e c t r e d e L,a u t s i m e L,é v a L u a t i o n c L inique du Collège des médecins du Québec et de l’Ordre des psychologues du Québec janvier 2012

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1 Lignes directricesLe s t r o u bL e s d u s p e c t r e d e L,a u t i s m eL, v aL u a t i o n c l i n i q u edu Coll ge des m decins du Qu becet de l Ordre des psychologues du Qu bec janvier 2012L illustration de la couverture repr sente le proverbe s n galais a prend tout un village pour lever un enfant .Cela vient d montrer l importance de la mobilisation de l ensemble des ressources professionnelles afin de soutenir les familles d enfant avec trouble du spectre de l autisme dans leur qu te de trOubLes du speCtre de L autisme - L vaLuatiOn CLiniQue 3tabLe des mati respr ambuLe 5 seCtiOn 1 G n raLit s 6 tat de la situation 6 Terminologie 6 tiologie 8 pid miologie 8 Crit res diagnostiques 9 Conclusions diff rentielles consid rer lors de l valuation des TSA 10 Conclusions cliniques provisoires du psychologue ou diagnostic provisoire du m decin 11 seCtiOn 2 Le prOCessus d vaLuatiOn.

2 Une d marChe d buter pr COCement 13 Les indices de TSA 13L valuation clinique initiale 15La d marche clinique initiale (commune aux m decins et aux psychologues) 15 seCtiOn 3 L identifiCatiOn d un tsa par une d marChe riGOureuse et struCtur e 20L valuation par le m decin 20L valuation par le psychologue 23 seCtiOn 4 L int GratiOn des vaLuatiOns : L impOrtanCe d une apprOC he interdisCip Linaire Ou muLtidisCipLinaire 28 COnCLusiOn 31bibLiOGraphie 32annexes 33 Annexe I Les signes des troubles envahissants du d veloppement 33 Annexe II Le questionnaire du M-CHAT 344 COLL Ge des m deCins du Qu beC et Ordre des psyChOLOGues du Qu beCLes trOubLes du speCtre de L autisme - L vaLuatiOn CLiniQue 5Pr ambuLeLes troubles envahissants du d veloppement (TED) suscitent depuis les derni res ann es un int r t sans pr c dent.

3 D une part, le public est plus inform de leur existence, de leur ampleur et de leur impact sur les personnes touch es et leurs proches. D autre part, il y a consensus, tant chez les chercheurs que chez les cliniciens, sur l importance d intervenir pr -cocement et de fa on efficiente aupr s des jeunes enfants. Les pr sentes lignes directrices visent d abord l accessibilit des ressources comp tentes en mati re d valuation des troubles autistiques chez l enfant et l adolescent. Bien que d int r t, l aspect th rapeutique de ces troubles ne sera toutefois pas abord . Ce document pr sente un cadre pour mieux guider la d marche clinique du m decin ou du psychologue. Il aborde, dans la premi re partie, des questions d ordre g n ral sur les troubles autistiques pour ensuite sensibiliser les m decins et les psychologues aux diff rents signes d appel de ces troubles, que la client le qui pr sente un TED leur soit famili re ou le montrent les sections 2 et 3 du document, la d marche qui permet de conclure la pr sence d un trouble autistique est complexe, tous les cas n tant pas typiques ou clas-siques, et l valuation clinique exige non seulement une expertise approfondie, mais aussi une collaboration interprofessionnelle.

4 Ainsi, la d marche valuative propos e dans la sec-tion 2 s adresse d abord aux m decins et aux psychologues ayant d velopp une expertise en mati re de troubles autistiques. Certains parmi ceux-ci exercent de fa on isol e ou en r gion alors que d autres sont int gr s une quipe interdisciplinaire. Un cadre clinique leur est donc sugg r afin qu ils puissent suivre une d marche valuative rigoureuse qui appuiera une intervention la fois pr coce et coh rente avec le degr de certitude des conclusions cliniques de troubles faut souligner que ces lignes directrices n ont pas pour but et ne devraient pas non plus avoir pour effet d exclure du processus d valuation d autres types de professionnels qui, dans le cadre de leur champ d exercice, sont galement engag s dans l valuation des TED et contribuent notamment l tablissement du diagnostic diff rentiel comme le soutiennent les guides des meilleures que leur apport soit important, le pr sent document ne propose pas de cadre de travail ou de balises pour ces autres professionnels.

5 Les quelques r f rences faites quant leur engagement visent plut t sensibiliser les m decins et les psychologues la pertinence de tenir compte de leur expertise et de les faire participer au travail interdisciplinaire ou multidisciplinaire. La d marche valuative, qui s appuie sur diverses expertises et diff rents outils, demeure non seu-lement privil gi e mais n cessaire pour tablir un plan d intervention individualis . L approche multidisciplinaire ou interdisciplinaire est incontournable et n cessaire la d marche diagnostique multiaxiale. La derni re section du document souligne l importance de la contribution active de tous les professionnels qui prennent part la d cision diagnos-tique et th faut souhaiter que ces lignes directrices atteignent leur objectif d aider les m decins et les psy-chologues dans leur travail clinique, afin qu ils puissent, selon leur niveau d exp rience et d ex-pertise, amorcer ou compl ter la d marche valuative et qu ultimement, les personnes atteintes et leur famille b n ficient, dans les meilleures conditions, des services auxquels elles ont COLL Ge des m deCins du Qu beC et Ordre des psyChOLOGues du Qu beC tat de la situationEn 2003.

6 Le ministre de la Sant et des Services sociaux d posait un document d orientations1 qui visait concevoir des services adapt s la r alit des enfants et adolescents pr sentant un TED, celle de leur famille et de leurs proches. En d pit de ces orientations, l analyse ult -rieure de la trajectoire des enfants et de leurs parents dans leur qu te de services a permis de mettre en vidence des difficult s r elles. Parmi celles-ci, on soul ve d abord la lourdeur et la longueur des trop nombreuses d marches entreprendre pour que soit confirm e la pr sence d un TED, de m me que la difficult acc der aux juin 2009, l adoption de la Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions l gislatives dans le domaine de la sant mentale et des relations humaines (PL 21) met en place les l ments essentiels une r forme majeure dans ce vaste domaine.

7 Le PL 21 confirme que le m decin et le psychologue sont aptes conclure la pr sence d un TED par le biais de l valuation que fait le psychologue ( valuation des troubles mentaux) ou du diagnostic que pose le m novembre 2009, le sous-ministre de la Sant et des Services sociaux modifiait en ce sens les directives adress es au r seau de la sant et des services sociaux concernant les enfants pr sentant des TED. Ces modifications impliquent que les conclusions cliniques du psycho-logue donnent acc s aux traitements et services offerts dans le r seau de la sant , tout comme le fait un diagnostic m dical. Dans la m me foul e, le minist re de l ducation, des Loisirs et du Sport a aussi modifi les directives entourant l acc s des services particuliers pour les enfants d ge scolaire.

8 Ces services particuliers sont, depuis, accessibles aux enfants pour lesquels un diagnostic de TED a t tabli par un m decin avec expertise en la mati re et travaillant en multidisciplinarit ou interdisciplinarit ou encore pour qui un psychologue ayant d velopp une expertise en la mati re et travaillant en multidisciplinarit ou en inter-disciplinarit , a conclu, la suite de son valuation, la pr sence d un TED .3 la lumi re de ces nouvelles dispositions, il devenait imp ratif de revoir les modalit s d va-luation clinique du TED afin de r pondre aux besoins r els des enfants pr sentant un TED et de leur famille, et ce, en temps opportun. Devant l importance de la contribution des diff rents professionnels de la sant et du r le respectif que doivent jouer les m decins ou les psychologues dans le d pistage et l valuation de ces troubles, le Coll ge des m decins du Qu bec (CMQ) et l Ordre des psychologues du Qu bec (OPQ) ont jug n cessaire de fournir un cadre de r f rence commun en laborant conjointement ces lignes 1943, le psychiatre Leo Kanner d crivait des enfants verbaux ou non verbaux pr sentant des comportements d indiff rence sociale et affective.

9 La m me poque, et sans contact avec le pr c dent, le p diatre Hans Asperger faisait tat de comportements voisins chez des adolescents verbaux. Ce n est que r cemment (1980) que l autisme infantile a fait son seCtiON 1 G n ralit s1 Minist re de la Sant et des Services sociaux. Un geste porteur d avenir. Biblioth que nationale du Qu bec, Le projet de loi 21 est accessible l adresse URL suivante : Tir de : L organisation des services ducatifs aux l ves risque et aux l ves handicap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage (p. 21). Document accessible l adresse URL suivante : trOubLes du speCtre de L autisme - L vaLuatiOn CLiniQue 7apparition dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III). Depuis, cette appellation est couramment utilis TED sont complexes.

10 Ils taient consid r s comme des troubles affectifs jusqu ce que les inves-tigations scientifiques r v lent qu il s agissait d un ensemble de variations neuro d veloppementales du fonctionnement c r bral pouvant s exprimer par un large ventail de sympt classification actuelle des troubles mentaux du DSM-IV-TR4 comporte cinq troubles envahissants du d veloppement, soit : l autisme (ou trouble autistique); le syndrome d Asperger; le trouble envahissant du d veloppement non sp cifi ; le syndrome de Rett; le trouble d sint gratif de l cette classification, il demeure difficile de d terminer des crit res et de tracer des limites pr cises entre les sous-groupes. Les personnes atteintes de TED forment en effet un groupe tr s h t rog ne tant par la grande variabilit des sympt mes et le degr de dysfonctionnement que par la pr sence ou l absence de conditions m dicales ou psychiatriques associ es.


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