Example: quiz answers

LE SAVOIR-VIVRE EN COPROPRIETE - copro-info.com

LE SAVOIR-VIVRE EN COPROPRIETE ( Extraits de Le SAVOIR-VIVRE - R gles et usages , Collection Guides pratiques Larousse 2000, avec leur autorisation ) Il est formellement interdit de les reproduire ou de les r utiliser, par les personnes qui ont acc s au site, pour tout autre site. Une partie de la population fran aise vit en ville, ou dans sa proche banlieue, en appartement dans un immeuble collectif, et notamment en copropri t . Il faut donc apprendre cohabiter avec ces trangers si proches que sont les voisins . La t che n est pas si simple. Seuls les hasards de l existence r unissent dans quelques centaines de m tres carr s des familles qui peuvent n avoir aucun go t, aucun horaire, aucun mode de vie en commun ; mais qui partagent l usage de l immeuble et des parties communes. C est ce qui nous am nera jeter un regard diff rent galement sur des l ments indissociables comme la courtoisie, les r glements de copropri t , les animaux, les terrasses et balcons, les assembl es g n rales des copropri taires et le gardien d immeuble ( sa mission et sa r mun ration ).

Autrefois, la législation interdisait aux occupants d’un immeuble de faire du bruit entre 22 heures et 7 heures du matin. Aujourd’hui, les règles sont plus sévères encore !

Tags:

  Bruit

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of LE SAVOIR-VIVRE EN COPROPRIETE - copro-info.com

1 LE SAVOIR-VIVRE EN COPROPRIETE ( Extraits de Le SAVOIR-VIVRE - R gles et usages , Collection Guides pratiques Larousse 2000, avec leur autorisation ) Il est formellement interdit de les reproduire ou de les r utiliser, par les personnes qui ont acc s au site, pour tout autre site. Une partie de la population fran aise vit en ville, ou dans sa proche banlieue, en appartement dans un immeuble collectif, et notamment en copropri t . Il faut donc apprendre cohabiter avec ces trangers si proches que sont les voisins . La t che n est pas si simple. Seuls les hasards de l existence r unissent dans quelques centaines de m tres carr s des familles qui peuvent n avoir aucun go t, aucun horaire, aucun mode de vie en commun ; mais qui partagent l usage de l immeuble et des parties communes. C est ce qui nous am nera jeter un regard diff rent galement sur des l ments indissociables comme la courtoisie, les r glements de copropri t , les animaux, les terrasses et balcons, les assembl es g n rales des copropri taires et le gardien d immeuble ( sa mission et sa r mun ration ).

2 I La courtoisie avec les voisins Lorsque vous venez d emm nager dans un immeuble, vous pouvez faire preuve d une tr s grande courtoisie en d posant votre carte chez vos voisins imm diats et en leur proposant de bavarder un instant pour vous pr senter . Le plus souvent, on attend que l occasion se pr sente par quelque rencontre fortuite dans l escalier . Vous vous pr sentez simplement : Je suis Jean Lot. Je viens d emm nager au 4 tage avec ma femme et mes quatre enfants. J esp re qu ils ne feront pas trop de bruit et ne vous d rangeront pas. Je suis heureux de faire votre connaissance . Lorsque c est un nouveau locataire ou copropri taire qui emm nage, une d marche de votre part proposant votre aide, ou une invitation, sera la bienvenue. La dimension de l immeuble, la qualit des isolations conditionnent bien entendu les rapports ; on ne noue pas les m mes liens dans une tour de centaines d appartements et dans un petit immeuble de cinq tages.

3 Mais dans les deux cas, il faut la fois assez de courtoisie et assez de distance pour que l entraide et la solidarit n cessaires ne d rivent pas en envahissement et en sollicitations continues. Dire bonjour, changer un sourire ou quelques mots lorsqu on se croise dans les parties communes font partie des changes normaux de la cohabitation. Il faut savoir tenir une porte pour laisser passer un voisin, l attendre ventuellement quelques instants pour monter en ascenseur, ne pas bloquer la porte de l ascenseur en poursuivant une conversation sur le palier, renvoyer l ascenseur , expression dont l extension toutes sortes de domaines en dit long sur la r ciprocit des services qu implique la vie en soci t . II Les r glements de copropri t Ils s imposent tous les occupants de l immeuble, qui doivent conna tre les droits et obligations qu ils contiennent, souvent repris en partie, par un r glement int rieur.

4 Les r glements sont parfois affich s dans le hall ; ils sont destin s faire respecter les parties communes et faciliter le modus vivendi. Le point le plus n vralgique de la cohabitation est sans doute le bruit . Beaucoup d immeubles des villes datent d une poque o l on ignorait les proc d s d isolation et les vibrations d une robinetterie s y transmettent sans faiblir du premier au dernier tage ! A chacun donc de veiller ne pas g ner ses voisins, en posant de la moquette, par exemple s il le peut, se prot ger des bruits par des tentures murales ou de trouver des moyens d isolation modernes. , la l gislation interdisait aux occupants d un immeuble de faire du bruit entre 22 heures et 7 heures du matin. Aujourd hui, les r gles sont plus s v res encore ! Tout bruit caus sans n cessit ou d un d faut de pr caution est interdit et passible d amende : les bruits de voisinage, tapage durant la journ e de nature menacer la tranquillit et la sant des habitants.

5 Un indicateur acoustique peut mesurer l intensit et, au-del d une demi-heure, ils sont consid r s en contravention avec la l gislation Les cas n cessitant l intervention de la police sont des cas extr mes et souvent r p titifs. Pour viter ces inconv nients, chacun veillera r duire le soir le son des appareils de t l vision, de radio et de musique divers ; mais aussi cesser toutes les activit s bruyantes au-del d une certaine heure, par exemple le bricolage ou l usage de la machine laver le linge ou la vaisselle, laquelle vrombit et r sonne l tage sup rieur ou inf rieur . Il faut aussi viter de jouer d un instrument tardivement. Au-del de ces r glements, une politesse l mentaire demande d viter de faire r sonner ses talons sur le plancher ou le carrelage, de se montrer discret dans les parties communes : il faut songer ne pas claquer les portes de l ascenseur et de l appartement, renoncer aux conversations voix forte sur le palier, aux effusions bruyantes devant le logement du gardien.

6 Les r ceptions sont un sujet qui r clame galement attention et gards. La politesse veut que l on pr vienne l avance ses voisins par un coup de t l phone ou par une carte pour un go ter d enfants, une soir e dansante, et qu on pr sente ses excuses pour le bruit et la g ne caus s . Il faut ventuellement pr venir le commissariat de police en pr vision de plaintes d autres voisins de la rue. III Les animaux Ils constituent souvent une source de litige. Une rubrique sp ciale des r glements de copropri t pr voit g n ralement des droits et des devoirs des propri taires d animaux : sont admis les animaux qui ne nuisent pas l usage bourgeois de l immeuble, chats, chiens, oiseaux, .. Retenez votre chien qui d vale la cage d escalier en tirant sur sa laisse et qui, dans de grandes manifestations d amiti , saute sur le voisin pour le l cher !

7 Nettoyer les traces qu il laisse dans l ascenseur ou sur le tapis de l escalier s il n a pas su attendre le trottoir. Ne laissez pas votre chat tra ner dans l escalier sous pr texte qu il a besoin de changer d horizon. N abandonnez pas toute la journ e dans l appartement un chien qui g mit fendre l me en attendant son ma tre. L animal doit tre dress la vie d appartement, sinon il souffre et fait souffrir. R signez-vous mettre votre chien l cart lorsque vous recevez des invit s. Ceux-ci ne sont pas forc ment des amis des b tes. IV Les terrasses et balcons Ils font l agr ment de l appartement, auquel ils ajoutent un d gagement a r . Assez larges, ils permettent parfois de dresser une table, des chaises et de profiter du soleil ; des plantations de fleurs et d arbustes peuvent m me leur donner un air de jardin.

8 Mais, ouverts au regard et aux oreilles des voisins, ils impliquent un usage discret . Vous viterez de transformer le balcon en aire de s chage pour le linge, d arroser les fleurs en inondant l tage inf rieur, d y griller des sardines sur un barbecue et d y bavarder voix forte en en faisant profiter tout l entourage. Il est bien vident qu on ne jette rien par les fen tres : au 18 si cle, on vidait encore couramment les vases de nuit par les fen tres, de sorte que le passant ne marchait en s curit qu au milieu de la rue. Les assembl es g n rales des copropri taires Ces r unions sont destin es r gler les probl mes que posent la gestion et l entretien d un immeuble en copropri t , c est- -dire commun plusieurs propri taires. Certaines r gles de correction, applicables la plupart des r unions professionnelles et associatives, doivent tre respect es par les copropri taires.

9 Il convient d arriver l heure et, en cas d impossibilit de participer la r union, de donner un pouvoir un repr sentant, pour qu un maximum de d cisions soient valablement mises aux voix. La s ance ouverte, on vitera les conversations particuli res qui nuisent l coute g n rale . Chacun est invit tour de r le exposer son point de vue en une intervention concise, et en vitant les digressions en d veloppant un sujet tranger au c ur de la discussion . Celui qui parle ne sera pas interrompu ; si un des participants a une observation formuler pour faire progresser le d bat, il marquera son intention de prendre la parole en levant la main et attendra que le pr sident de s ance lui donne la parole . Il n est pas n cessaire de parler longtemps et fort : on obtient une meilleure attention en n levant pas la voix et en regroupant ses remarques.

10 La r union de copropri t est le lieu ad quat pour r gler les litiges in vitables dans un immeuble . Les remarques doivent tre faites calmement, sous l arbitrage du pr sident de s ance qui veille la politesse des changes . Bannissez les interpellations d un bout l autre de la pi ce, les accusations intempestives, les r glements de compte ; mais mettez en avant le d sir de coop rer et d am liorer les conditions de la vie commune. Une des fonctions de ces assembl es est de d terminer un budget, tant pour la gestion que tant pour des travaux . La disparit des int r ts et des moyens financiers des copropri taires peut entra ner des diff rends; il convient alors de chercher une solution commune en tenant compte d une part des difficult s des uns et des autres, et d autre part surtout des priorit s. Les d cisions une fois vot es ne doivent plus tre remises en question.


Related search queries