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Le Service de Santé de la Marine dans la Guerre …

Asnom articles documentaires Le Service de Sant de la Marine dans la Guerre 1914-1918. et les vacuations sanitaires par les navires-h pitaux Michel Sardet (Bx 52). Le Service de Sant de la Marine est largement impliqu au cours du premier conflit mondial, tant sur mer qu' terre, dans les ports ou sur les th tres d'op rations. Ainsi la brigade des fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h intervient sur le front des Flandres Dixmude d s le mois d'octobre 1914. Cette derni re, cr e le 7 octobre 1914, est compos e de 6 000.

42 n° 127 - 94e année - Juin 2014 articles documentaires asnom sion de la flotte alliée. Après une diversion à Koum-Kaleh sur la rive asiatique sous la

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1 Asnom articles documentaires Le Service de Sant de la Marine dans la Guerre 1914-1918. et les vacuations sanitaires par les navires-h pitaux Michel Sardet (Bx 52). Le Service de Sant de la Marine est largement impliqu au cours du premier conflit mondial, tant sur mer qu' terre, dans les ports ou sur les th tres d'op rations. Ainsi la brigade des fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h intervient sur le front des Flandres Dixmude d s le mois d'octobre 1914. Cette derni re, cr e le 7 octobre 1914, est compos e de 6 000.

2 Hommes r partis en deux r giments command s chacun par un capitaine de vaisseau. Lui est adjointe une compagnie de mitrailleuses de 15 sections. Parmi ces hommes figurent 700 jeunes apprentis fusiliers marins affectueusement surnom- m s les Demoiselles de la Marine ou les Demoiselles aux pompons rouges . apr s avoir re u son drapeau des mains du pr sident de la R publique Raymond Poincar . le 11 janvier. Elle sera dissoute en novembre, la Marine d sirant r server son personnel la lutte anti-sous- Marine . Pendant les seize mois de front la brigade a perdu 172 officiers, 346 officiers mariniers et environ 6 000.

3 Quartiers-ma tres ou marins, tu s, bless s ou disparus, soit l' quivalent de son effectif initial. Le front des Flandres va alors se stabi- liser jusqu' l'offensive alli e de juillet. Dans le premier r giment va se distinguer en par- ticulier le m decin de 3e classe F lix L'amiral Ronarc'h. Chastang. Fait prisonnier, il est tu par un obus en coop rant avec des brancardiers allemands pour r cup rer des bless s sur le Le Front des Flandres terrain. Il recevra des Allemands les honneurs La brigade combat aux c t s de l'arm e militaires et sera enterr Essen parmi les Bataille de l'Yser (24-25 octobre 1914).

4 Belge Dixmude pour arr ter l'avance des leurs avec l'inscription Hier liegt ein braver Allemands et prot ger le port strat gique de franz sicher artz . Chastang est le seul h pitaux qui, peine accost s quai, embar- Dunkerque. peine la ligne de d fense tablie m decin qui donnera son nom un b timent quent de jour comme de nuit bless s et Dixmude, les marins subissent une premi re de la Marine fran aise. malades, pour les acheminer aussit t vers les attaque d'importance le 16 octobre. Les ins- Chaque r giment dispose d'une ambu- h pitaux maritimes de Cherbourg ou de Brest, tructions du g n ral Foch sont avant tout de lance , sorte de poste de secours avanc voire au Havre ou Saint-Nazaire.

5 Ces b ti- r sister et d'endiguer la pouss e de l'ennemi. Il mobile destin apporter les premiers soins ments arrivent en 4 heures charger 900 . y aura ensuite l'attaque g n rale du 24 octobre sur le terrain. Le m decin de 3e classe Gabriel 1 200 bless s dans de bonnes conditions. men e par le prince de Wurtemberg pour Baixe, affect l'ambulance n 1 de sep- Parmi ces navires se trouvent le Duguay- percer le front en direction de Furnes. Le tembre 1914 novembre 1915, donnera dans Trouin et la Bretagne, bient t rejoints par le 28 octobre les Belges ouvrent les vannes et sa th se (Bordeaux, 1917) intitul e Tchad, le Ceylan et l'Amiral Duperr.

6 Le inondent la rive gauche de l'Yser faisant de L'Ambulance n 1 de la brigade des fusiliers Duguay-Trouin (ex-Tonkin), pr c demment en Dixmude une presqu' le artificielle. Apr s marins et son fonctionnement toutes sortes Service l' cole d'application des aspirants . d' pres combats les d fenseurs sont cependant de renseignements sur ses missions et activi- Brest en 1913, vient d' tre alors r am nag . contraints d'abandonner la ville en feu le t s ainsi que sur les diverses pathologies et avec l'installation d'une vaste salle d'op ra- 10 novembre et de repasser sur la rive gauche blessures rencontr es.

7 Tions dot e de trois tables d'intervention anti- de l'Yser. Ces engagements pendant trois Au cours de cette bataille h ro que de roulis et d'une salle de radiologie sans comp- semaines face 50 000 Allemands, d'une Dixmude, les bless s re oivent les premiers ter les salles de pansement. Comptant 203. extr me violence au corps corps, ont soins dans les ambulances puis sont vacu s cadres, 260 hamacs et 200 lits de camp soit occasionn d'effroyables pertes mais le par trains sanitaires vers Dunkerque, centre 663 places officielles, il lui arrive couramment 15 novembre l'offensive allemande est stopp e.

8 Logistique de l'Arm e des Flandres. Chaque de transporter 800 900 personnes et parfois Fin janvier 1915, la brigade de fusiliers soir on vacue ainsi 4 000 bless s. Le relais m me plus. Du 24 octobre 1914 au 25 f vrier marins s'installe dans le secteur de Nieuport est alors pris Dunkerque par les navires- 1915, le b timent transporte en 12 voyages 40 n 127 - 94e ann e - Juin 2014. asnom articles documentaires 10 525 hommes dont 6 649 bless s et 3 876. malades (7 089 hommes Cherbourg, 2 564 . Brest et 872 au Havre) et on y effectue 276.

9 Interventions d'urgence et 289 radiographies. Le m decin principal Joseph Av rous assurera la chirurgie bord durant trois ans jusqu'en 1917, des Flandres aux Dardanelles et . Salonique. L'importance de ces vacuations est souli- gn e en f vrier 1915 la Soci t de chirurgie de Paris : on y proclame l'int r t majeur de ce moyen d' vacuation des bless s par de gros bateaux, d'un rendement lev , rapide et confortable. De fait par leur capacit . d'accueil, les soins d'urgence pratiqu s bord et la rapidit d' vacuation, les navires-h pi- taux s'imposent d s lors comme un maillon essentiel dans la logistique sanitaire.

10 Le navire h pital Duguay-Trouin . Le Front d'Orient La Turquie tant entr e en Guerre le 29 octobre 1914 aux c t s des Empires cen- traux, l'exp dition franco-britannique des Dardanelles (f vrier 1915-janvier 1916) est d cid e afin de rompre l'isolement naval de la Russie en ouvrant un second front en Orient. Dans un premier temps il s'agit de r duire les d fenses turques des Dardanelles pour per- mettre aux forces navales de p n trer en mer de Marmara jusqu' Constantinople. Les alli s disposent de 18 b timents de ligne (dont 4.)


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